Ces habitudes sont adoptées par les personnes qui n’iront pas bien loin

Psychologie
Il y a 6 ans

Arthur Schopenhauer disait que les lâches donnaient naissance à des lâches, les sans-gênes à des sans-gênes et les "losers" à des losers. Mais Emmanuel Kant était persuadé que le caractère n'est pas héréditaire, mais qu'il se forme sous l'influence de circonstances internes et externes et qu'il est possible et nécessaire de faire des efforts pour l'améliorer.

Il existe une autre théorie cependant qui indique qu'une personne n'a pas de prise sur les évènements qui se produisent dans sa vie et que tout ce qui s'y passe est le résultat des actions de ses ennemis et de l'influence des étoiles. En général, cette théorie est défendue par les "losers" ou victimes.

Sympa a rassemblé 10 principes qui se retrouvent chez les personnes malheureuses. Nous croyons en effet que ce sont ces approches de la vie qui rendent une vie "compliquée" et que les étoiles et les ennemis n'ont rien à voir là-dedans. Comme nous le savons tous, quand le verre est à moitié rempli, nous pouvons le percevoir à moitié plein ou à moitié vide !

1. Culpabiliser les autres pour nos problèmes.

Il n'a pas été sélectionné pour l'école ? C'est parce que cela marche au piston, ou qu'ils ne laissent entrer que les riches ! Il n'a pas été promu ? C'est parce que le chef fait d'abord passer sa famille et ses fans. Sa copine l'a quitté ? C'est parce qu'elle est stupide (ou il est stupide si c'est un homme). Il n'y a plus de pain au magasin ? C'est sûr, c'est le résultat d'une conspiration universelle !

  • La recherche de coupables et le fait d'accuser l'autre donne la fausse impression à une personne que le problème s'est résolu. Mais le problème est toujours là, et il réapparaîtra bientôt. C'est pour cela que lorsque les personnes qui "réussissent" dans leur vie rencontrent une difficulté, elles recherchent les manières et les outils pour la résoudre au lieu de trouver des coupables.

2. Se comparer avec les autres personnes.

Les "perdants" aiment se comparer avec les autres. Qu'ils se comparent avec des personnes qui ont du succès dans leur vie ou des personnes qui réussissent moins, le résultat ne sera pas bon. Dans le premier cas, ils se sentiront désolés pour eux-mêmes, et c'est l'un des sentiments destructifs qui fait obstacle au développement personnel. Dans le deuxième cas, le perdant aura l'opportunité de justifier son manque d'action.

  • En même temps, les comparaisons nous permettent d'évaluer notre croissance personnelle. Cependant, il ne faut pas se comparer avec les autres personnes, mais plutôt avec nous-mêmes, et avec la personne que nous étions 10, 5 ou 1 an auparavant.

3. Ne pas avoir confiance en soi.

Chercher un revenu supplémentaire, apprendre une nouvelle langue, se risquer à faire un compliment à un étranger, sont des choses qui demandent des efforts. Il est plus facile de trouver une excuse et d'abandonner toute tentative de changer sa vie avec la "conscience tranquille".

  • Reconnaître l'existence de certaines difficultés ne fait pas de mal, car cela permet à une personne d'évaluer la situation objectivement et de planifier ses actions. Il est important de comprendre que tout obstacle, qu'il soit économique ou d'une autre nature, compliquera juste un peu le chemin vers le succès, mais qu'il ne le bloquera jamais complètement.

4. Abandonner ses objectifs et ses principes.

Les personnes qui se plaignent tout le temps de malchance changent leurs croyances et leurs objectifs plusieurs fois par jour, ou ils les abandonnent directement devant la moindre difficulté. Un "perdant" aujourd'hui peut être un végétarien convaincu et demain il reprochera aux autres de ne pas manger de viande et de ne pas consommer assez de vitamine B12.

  • Un objectif est un phare qui nous montre le chemin dans l'obscurité la plus complète, et les principes sont des palissades qui nous permettent de ne pas dévier du bon chemin. Ce n'est pas pour rien que Roy Disney a dit : "Quand tes valeurs sont claires pour toi, prendre des décisions devient plus facile". Quand les difficultés surgissent, les personnes qui réussissent cherchent des manières pour résoudre des situations plutôt que de changer de point de vue.

5. Ne pas savoir communiquer avec les autres personnes.

Les "perdants" ne savent pas construire des relations avec les autres et ils se comportent souvent avec arrogance avec ceux qui, selon eux, appartiennent à une classe sociale plus basse. Ce n'est pas pour rien que l'on dit que si tu veux connaître le vrai visage d'une personne tu dois observer comment elle traite le personnel de service.

  • Les personnes qui assument la responsabilité de leur vie savent qu'il est important de se lier avec les autres personnes que ce soit au niveau professionnel mais aussi dans leurs vies privées. Ils ne perdent pas l'opportunité d'agrandir leur cercle de connaissances et s'efforcent de maintenir ces relations.

6. Procrastiner

Les perdants vivent comme s'ils avaient plus d'une vie. De nos jours, le terme populaire "procrastination" est utilisé non seulement pour les tâches quotidiennes comme nettoyer la maison ou faire la vaisselle mais aussi pour n'importe quelle "flemme" occasionnelle. Les perdants remettent aussi à plus tard la réalisation de leurs désirs, transformant leur vie en une existence peu joyeuse et souvent ennuyeuse.

  • Les personnes qui ont du succès vivent dans l'ici et maintenant. Steve Jobs avait l'habitude de se demander le matin : "Qu'est-ce que je ferais aujourd'hui si c'était mon dernier jour sur terre ?" Voici une bonne manière d'arrêter de remettre à plus tard les choses importantes et de commencer à vivre le moment présent.

7. Ne pas accepter les points de vue des autres.

Les perdants sont superficiellement experts en tout. Demande à un perdant comment remettre les choses en ordre dans son pays et tu recevras une explication exhaustive, peut-être même avec les illustrations. Sûr d'avoir raison, le perdant se défendra jusqu'à en perdre le souffle.

  • On connaît depuis longtemps en psychologie un effet très intéressant appelé le syndrome de Dunning-Kruger : moins une personne en sait sur un sujet, plus elle est certaine d'avoir raison et rejette le point de vue des autres. L'effet fonctionne aussi dans le sens inverse : plus la compétence d'une personne est grande, moins elle se défendra pour prouver qu'elle a raison.

8. Aimer les promotions.

"Moins c'est cher, mieux c'est", voici le slogan de nombreux perdants. Peu importe si les chaussettes qu'ils ont acheté en solde se décousent le jour suivant, si des insectes apparaissent dans les boîtes de céréales qu'ils ont achetés il y a des mois ou si la salade achetée dans des sacs de plusieurs kilos commence à pourrir. Et c'est ainsi d'année en année.

  • Les personnes qui ont du succès n'économisent pas, mais elles savent compter leur argent et elles connaissent le vrai prix des choses. Cela leur permet d'acheter des produits vraiment nécessaires et de haute qualité qu'elles n'auront pas à jeter le jour suivant. La phrase du baron de Rothschild prend ici tout son sens : "Je ne suis pas assez riche pour acheter des choses peu chères".

9. Jalouser et calomnier les autres.

Les perdants sont envieux, et pour justifier leur sentiment de dégoût ils essaient de trouver la "vraie" raison du succès des autres personnes. Il est riche ? C'est sûrement un arnaqueur. Il est populaire ? C'est un beau parleur. Il est en bonne santé ? Cela fait longtemps qu'il n'est pas allé chez le médecin. Il est heureux marié ? C'est parce qu'il est discret et qu'il cache bien ses aventures. Il sourit beaucoup ? Mais qu'il est bête ! Pour un perdant, il est difficile de croire que des bonnes choses puissent arriver dans la vie.

  • Selon les psychologues, la jalousie naît de l'incapacité des personnes à profiter de leur propre vie. Souvent les personnes envieuses n'ont même pas envie d'avoir ce qu'elles envient, elles ne supportent simplement pas de voir les autres recevoir de la vie ce qu'ils veulent.

Il est difficile d'argumenter contre le fait que la majorité des échecs dans la vie d'une personne ne résulte que de sa volonté ; car ceci est la conséquence des actes qu'elle commet selon ses habitudes et son caractère. Mais qu'est ce qui fait qu'une personne possède un caractère et non pas un autre ?

Et toi, adoptes-tu le point de vue de Schopenhauer ou de Kant ? Si quelqu'un est un "perdant", crois-tu que ce soit pour toujours ou qu'il soit possible de faire quelque chose pour changer ?

Illustrateur Sergey Raskovalov pour Sympa

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