Cette Américaine est la première personne génétiquement modifiée dans le monde. Le but ? La jeunesse éternelle !

Inventions
Il y a 6 ans

Les inventions d’auteurs de science-fiction sont déjà devenues réalité grâce aux scientifiques, et ce, plus d’une fois : le téléphone, le sous-marin, les missiles, la liste est longue... Cet article parle d’une nouvelle idée propre aux romans qui traitent du futur, la génétique. Et il est possible que la mythique “fontaine de jouvence éternelle” ait déjà été trouvée et soit le mérite des experts en génétique. Après tout, bien que les mécanismes précis du vieillissement ne soient pas connus, il a été démontré que le processus de vieillissement de la peau dépend directement de l’état des télomères (extrémités des chromosomes) qui, plus ils sont longs, plus ils permettent à une personne de vivre longtemps.

Elizabeth Parrish, directrice de BioViva USA Inc, qui se situe dans la banlieue de Seattle au Nord-Ouest des États-Unis, affirme que son équipe a développé une nouvelle méthode pour augmenter la longueur des télomères de manière rapide, efficace et en toute sécurité. Sympa est adepte de ce type de nouvelles découvertes scientifiques, et c’est pourquoi, nous souhaitons partager avec toi cette avancée dans le domaine de la thérapie génique !

En 2016, Elizabeth Parrish, âgée de 45 ans a déclaré avoir suivi avec succès un cours de thérapie génique anti-âge. Cette thérapie en question comportait deux processus. Le premier consistait à limiter, voire supprimer la perte de la masse musculaire grâce au blocage de la myostatine. Le deuxième visait à augmenter la taille des télomères.

Les télomères sont des courts segments d’ADN situés aux extrémités des chromosomes, responsables du nombre de divisions cellulaires avant leur destruction. Bien que la longueur des télomères de chaque individu soit particulière, une personne naît avec une longueur des télomères de 15 000 à 20 000 bp (paires de base) et meurt avec une longueur entre 5 000 et 7 000 bp. Leur longueur diminue progressivement grâce à un processus appelé la limite de Hayflick : c’est le nombre de divisions cellulaires qui est plus ou moins égal à 50, après quoi, le processus de vieillissement commence dans les cellules. Au cours des études, on a découvert que l’ADN peut être récupéré grâce à l’enzyme télomérase, qui interagit avec les télomères et leur “rend” leur longueur initiale.

Le processus de récupération des télomères est activé par un ARN (Acide ribonucléique) modifié qui porte le gène de la télomérase transcriptase inverse (TERT). Après l’introduction de l’ARN dans le télomère, l’activité de la télomérase augmente pendant 1 à 2 jours. Pendant ce temps, elle allonge activement les télomères, puis se désintègre. Les cellules qui en résultent se comportent de la même manière que les cellules “jeunes” et se répartissent beaucoup plus intensément que les cellules du groupe témoin.

Grâce à cette méthode, il a été possible d’étendre les télomères d’un nombre correspondant à plusieurs années de vie humaine. Ce processus est sans risque pour la santé et n’entraîne pas de modifications et de mutations cellulaires inutiles, car le système immunitaire n’a pas le temps de réagir à l’ARN qui est introduit dans l’organisme.

Le laboratoire de SpectraCell a confirmé que le succès de cette thérapie est possible. En 2015, avant son début, des tests sanguins ont été effectués sur Elizabeth : la longueur des télomères de ses leucocytes était de 6,71 kb (kilobases). En 2016, après la fin de la thérapie, un échantillon de sang a de nouveau été prélevé sur Elizabeth pour analyse : la longueur des télomères des leucocytes avait atteint 7,33 kb. Et cela signifie que les leucocytes provenant du sang de cette personne sujette au test avaient “rajeuni” d’environ 20 ans. La thérapie a été testée en Colombie, car de telles expériences sont interdites aux États-Unis.

Les résultats de cette étude ont été confirmés par deux organisations indépendantes : l’association sans but lucratif belge HEALES (Healthy Life Extension Company) et la British Biogerontology Research Foundation. Ces résultats n’ont pas encore été évalués par des experts.

Le deuxième objectif de la thérapie était de tenter de supprimer la production de myostatine : elle entrave la croissance et la différenciation du tissu musculaire. Elle se forme dans les muscles et est ensuite libérée dans le sang. Chez l’homme, la myostatine est codée dans le gène MSTN. Des études animales ont déjà montré que le blocage de la fonction de la myostatine entraîne une augmentation significative de la masse corporelle maigre avec une absence quasi totale de tissu adipeux.

À ce sujet, Elizabeth elle-même a commenté : “les thérapies actuelles n’offrent que des bénéfices marginaux pour les personnes souffrant de maladies liées au vieillissement. De plus, les modifications de nos styles de vie (ne plus manger de viande, faire du sport ou éviter les situations stressantes) ont un impact limité pour traiter ces maladies. Les progrès en biotechnologie sont la meilleure solution. Si ces résultats sont corrects, nous venons d’entrer dans l’histoire”.

Cette thérapie permettra de réaliser de nouvelles expériences dans l’étude des médicaments, la modélisation des maladies d’une manière plus rapide et plus efficace et pourra également être utilisée pour prolonger la vie dans l’avenir.

Peut-être qu’Elizabeth Parrish est devenue une pionnière dans le domaine de la thérapie génique associée à la lutte contre le vieillissement, et plus encore, c’est peut-être le premier pas vers l’immortalité ! Qu’en penses-tu ? Sommes-nous à l’aube d’une percée scientifique ou est-ce du pur charlatanisme médical ? Partage ton opinion dans les commentaires ci-dessous !

Photo de couverture ParrishLiz / twitter

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