21 Idées de bricolage qui prouvent qu’une petite idée peut mener à des choses extraordinaires


Certains affirment qu’ils ne croient que ce qu’ils voient.... mais peut-on vraiment se fier à ses yeux ? Les illusions d’optique sont une façon époustouflante de tromper notre cerveau. Elles utilisent une combinaison de couleurs, de lumière ou de motifs particuliers qui peuvent nous faire voir des choses qui ne sont pas là, ou inversement. Aujourd’hui, nous allons découvrir comment certaines d’entre elles fonctionnent !
(1) Si tu regardes attentivement cette image, tu remarqueras un carré en mouvement qui semble changer de ton. Quelles nuances vois-tu ? Foncé ? Puis clair ? Puis à nouveau foncé ? Faux ! La couleur du carré ne change pas ! Le créateur de cette illusion est un psychologue et artiste japonais, Akiyoshi Kitaoka. Selon lui, tu peux voir ton propre cerveau changer d’avis sur la couleur du carré. La couleur en soi est déjà une illusion créée par notre cerveau, puisqu’elle est créée à l’intérieur de nos systèmes visuels. Ce que nos yeux perçoivent comme du bleu est en fait une longueur d’onde qui est réfléchie comme cette couleur. Les neuroscientifiques expliquent qu’environ 50 % de notre cerveau est impliqué dans le processus de vision. Les signaux visuels sont dispersés dans plus de 30 zones cérébrales, dont chacune a une fonction spéciale pour traiter la couleur, le mouvement, la profondeur et la forme. Toutes ces informations sont combinées pour nous permettre de distinguer la forme et la couleur. Fait intéressant, les neuroscientifiques ne comprennent toujours pas les détails de la façon dont tout cela se produit.

(2) Jette maintenant un coup d’œil à cet escalier. Il a l’air assez banal, n’est-ce pas ? Mettons l’image à l’envers. Cela ressemble toujours à un escalier, mais au lieu d’aller de droite à gauche, on dirait qu’il va de gauche à droite. Mais ne cligne pas des yeux ! Si tu clignes des yeux, l’illusion disparaîtra et tu te retrouveras avec l’image originale. Cette illusion est connue sous le nom d’Escalier de Schroder et a été mise au point par le scientifique allemand Heinrich Schroder en 1858. Elle est plutôt simple, mais elle repose sur un mécanisme fondamental du fonctionnement de notre cerveau. Essayons de le comprendre. Si tu “déconstruis” l’escalier, tu remarqueras que l’image est plate. Ce que notre cerveau perçoit comme une image en 3D n’est qu’une combinaison d’ombres et de lumière. Cela signifie que la 3D elle-même est déjà une illusion d’optique ! Cela se produit parce que notre cerveau capture les images et essaie de les transposer à ce qu’il connaît déjà. Ainsi, il voit une ombre dans une image 2D et il comprend la profondeur. En gros, il crée une perspective irréelle de l’objet qui se trouve devant nos yeux. On appelle cela une perspective tridimensionnelle.

En 2020, le mathématicien japonais Kokichi Sugihara a poussé cette illusion un peu plus loin. Jetons-y un coup d’œil. À première vue, on a là de nouveau un escalier ordinaire. Mais plaçons un objet en haut de l’escalier et retournons-le à un angle de 180 degrés. Incroyable ! L’objet qui semblait être en haut a soudain l’air d’être en bas de l’escalier. Pas étonnant que cette œuvre ait remporté le prix de la “Meilleure illusion de 2020”. Selon Sugihara, avec cette illusion, nous sommes littéralement témoins de la façon dont notre cerveau nous trompe pour percevoir des choses irréelles. Au cœur de l’illusion se trouve une astuce simple : les escaliers ne sont pas vraiment des escaliers. Ils sont toujours une surface plane en 2D, utilisant habilement les angles et les ombres pour tromper notre cerveau. L’image 2D a été imprimée et collée dans une structure 3D de base, mais il n’y a pas de réelle profondeur dans les escaliers, juste l’illusion de celle-ci.

(3) Regarde cette image pendant un moment et compte le nombre de barres que tu vois. Cette illusion a laissé perplexe la communauté des internautes ! Certains ont compté jusqu’à 11 barres, mais la plupart en ont compté 7 ou 8. Selon le créateur de cette image, il n’y a que 6 barres complètes. Essaie de compter de haut en bas et tu remarqueras que les barres supérieures sont réelles. Mais lorsque tu arrives à la sixième barre, les choses commencent à devenir floues et confuses. C’est parce que les deux dernières barres sont incomplètes, donc lorsque tu essaies de les compter, elles semblent se multiplier et ne font qu’augmenter ta confusion. Avec un ordinateur, si tu mets ta souris le long des 7e et 8e barres, tu pourras voir qu’elles sont incomplètes.

(4) Peux-tu dire si les lignes bleu foncé sont parallèles les unes aux autres ou inclinées ? Elles ont clairement l’air inclinées, mais en réalité, elles ne le sont pas ! Cette illusion d’optique classique a été décrite pour la première fois il y a plus de 100 ans, mais ce n’est que dans les années 1970 qu’elle a reçu son nom actuel : l’illusion du “mur du café”. Un homme nommé Steve Simpson a remarqué un effet similaire sur le mur d’un café à Bristol et le nom est resté. Maintenant, voyons comment elle fonctionne.
D’abord, floutons un peu l’image. Ainsi, tu peux voir que les lignes bleu foncé sont parallèles les unes aux autres. Si tu regardes bien, les petites briques noires et blanches à l’intersection des lignes larges sont ce qui rend l’illusion possible. En plus de cela, les éléments courbes à l’intérieur des lignes bleues contribuent à accentuer encore l’effet. Tu vas comprendre pourquoi dans un petit moment.

(5) Regarde ce carré noir, traversé par des lignes blanches perpendiculaires. Si tu regardes attentivement, tu remarqueras que les points blancs, situés à l’intersection de la grille, changent de couleur, passant du blanc au gris et inversement. Lorsque tu te concentres sur un point en particulier, tu vois qu’il est blanc mais dès que ton attention s’égare, le point devient gris. C’est l’illusion de la grille d’Hermann. Incroyable, n’est-ce pas ?
(6) On peut pousser cette illusion un peu plus loin en plaçant des points blancs à l’intersection des lignes grises. Tous ces points sont placés sur le fond noir. Si tu regardes cette image assez longtemps, tu remarqueras que des points noirs commencent à apparaître aux intersections de la grille, créant un effet scintillant. Un autre nom pour cette illusion est l’illusion du contraste lumineux simultané. Tu perçois les points comme étant blancs à un moment donné, puis, presque immédiatement, tu les vois comme étant noirs. Pourquoi nos sens nous trompent-ils en nous faisant voir du gris ou du noir au lieu du blanc ?

Cette illusion démontre l’un des principes les plus importants de la perception humaine : on ne voit pas toujours les choses pour ce qu’elles sont vraiment. Les cellules rétiniennes de nos yeux agissent comme des récepteurs de lumière. Lorsqu’un seul récepteur est éclairé, il perçoit plus de lumière que lorsque ses collègues sont également éclairés. Cela empêche l’activation des récepteurs voisins. Avec l’illusion de la grille d’Hermann, les lignes blanches sont disposées de telle sorte qu’il y a plus de lumière autour des intersections que le long des lignes elles-mêmes. Ainsi, les points aux intersections sont plus inhibés et tu vois des points plus sombres.
(7) L’illusion suivante s’appelle le chasseur de Pacman. Tu vas voir pourquoi ! Fixe la croix centrale pendant 5 secondes. L’image semble être en mouvement, n’est-ce pas ? Tu verras peut-être aussi un disque vert apparaître de temps en temps entre les ronds violets. Cette image nous permet de voir deux illusions simultanément. Même si l’image semble être en mouvement continu, rien ici ne bouge, promis ! Ce phénomène est connu sous le nom d’effet Phi. Il se produit lorsque des objets immobiles sont placés côte à côte et éclairés rapidement l’un après l’autre, créant ainsi une illusion de mouvement.

Maintenant, regarde à nouveau le centre de l’image. Peux-tu voir le disque vert ? Cette deuxième illusion s’appelle une image rémanente, et cela se produit lorsque ton cerveau essaie de remplacer un élément par quelque chose d’autre lorsque l’élément original disparaît. Pourquoi le disque est-il vert ? Parce que le vert est la couleur complémentaire du violet. Si nous changeons la couleur des ronds en bleu, alors le disque deviendra jaune, qui est la couleur complémentaire du bleu !











