Comment flirtent les ressortissants de ces 7 pays

Il y a 6 ans

Il y a autant de types de drague qu’il y a de nations ! Dans certains pays, on peut avoir recours aux compliments, tandis que dans d’autres, on considère cela comme une grave insulte. Comment devrais-tu t’y prendre si tu as eu un coup de cœur pour une personne de l’un de ces sept pays ? Quelle est la meilleure manière d’exprimer tes sentiments ?

Sympa te raconte comment apprendre à faire connaissance et à courtiser dans les différents coins du monde. Voyons si tu apprends quelque chose dans cet article.

En France : être ouvert et drôle

Les Français adorent draguer, mais ils utilisent des phrases préparées, juste pour rigoler.

Ils sont capables de dire : “Désolé, mais je dois vous arrêter pour excès de beauté sur la voie publique”. Ce genre de phrase peut tout à fait paraître ridicule, et les Français le comprennent parfaitement, ils s’en servent juste pour s’amuser. La plupart du temps, ils parlent de choses sans grande importance : le climat, les vêtements ou le délicieux café qu’on vient de leur servir. Après tout, le principal, c’est la communication et l’envie de s’ouvrir à quelque chose de nouveau.

On peut : Inviter une personne à prendre un café ou à dîner, ou pourquoi pas dans un bar pour détendre l’atmosphère. Quand ils se rencontrent, ils se font une ou deux bises sur la joue.
On ne peut pas : parler de son ex ou dire combien d’enfants on souhaite avoir dans le futur. Demander combien l’autre gagne s’il ne te le dit pas lui-même.

En Espagne : être élégant

En Espagne, on a pour coutume de draguer de manière raffinée et subtile : “Tu me donnes ton Instagram ?”. Demander son nom ou son pseudo sur les réseaux sociaux est une bonne manière de rester connecté et de ne pas être trop lourd, ce qui est très apprécié. Autre option : “J’ai l’impression de t’avoir déjà vue quelque part, tu viens souvent ici ?”

On peut : Exprimer un grand intérêt pour quelqu’un, sa vie ou son travail.
On ne peut pas : Embrasser ou se serrer la main. Parler de son ex ou de politique.

En Allemagne : approche personnalisée

En Allemagne, les femmes se sentent souvent offensées par les techniques d’approche rigolottes, car elles prennent cela comme un manque de créativité et donc pour de la lourdeur. Si un homme fait un compliment sur l’apparence d’une femme, elle en rira et ne le prendra pas au sérieux.

Pour autant, en Allemagne, on apprécie l’approche personnalisé : “Ich habe gesehen, dass du ein Buch von... liest, Ich bin ein großer Bewunderer von ihm” (“Je t’ai vue lire ce livre... Je suis un grand fan de cet écrivain”), ce qui démontre l’intérêt que l’on a pour cette personne et pour ses passions.

On peut : être honnête et sincère. S’intéresser aux passe-temps de la personne.
On ne peut pas : parler de politique, de religion ou de son ex. Jouer un jeu et prétendre avoir certaines capacités que l’on n’a pas.

Au Japon : sans précipitation

N’importe quelle relation au Japon se développe très lentement. La drague dans ce pays est plutôt raffinée, respectueuse et se fait en prenant tout son temps. On se réunit avec des amis, ensuite on s’ajoute sur les réseaux sociaux et c’est sur la toile que l’on communique. En apprenant à se connaître, les Japonais commencent à se poser des questions, et les plus courageuses sont : きれいですね。もしかしてもでるさん (“Tu es superbe. Tu es mannequin ?”).

On peut : utiliser le langage corporel pour manifester l’intention. Montrer du respect et être ponctuel lors des rendez-vous. Communiquer à distance de manière prolongée.
On ne peut pas : toucher l’autre avant le premier rendez-vous (il ne faut pas non plus le faire durant le premier rendez-vous sans autorisation). Être trop direct, parler de sujets trop intimes.

En Suède : être pratique

En Suède, la drague indiscrète est très mal acceptée. Les Suédois sont plus pratiques et remarquent les détails. Par exemple, ils diront : “Tes yeux sont si bleus !” ou se concentreront sur un petit ornement de ta tenue. Et suite à la première étape de communication, ils n’ont pas pour habitude d’inviter à un rendez-vous, mais plutôt à une “fika”, c’est-à-dire à prendre un café.

On peut : être attentif, authentique, montrer de l’intérêt pur et simple, éviter de poser des questions trop personnelles.
On ne peut pas : insister pour payer l’addition dans sa totalité, cela pourrait offenser l’autre. Faire trop d’éloges n’est pas naturel, cela pourrait finir par déranger ton interlocuteur.

En Italie : être proches

Pour les Italiens, la proximité physique est comme le fait de respirer, ils se touchent et s’embrassent souvent. Ils sont également plus courageux et montrent leurs sentiments. Ils peuvent s’approcher en disant : “Tu es la chose la plus belle qu’il m’ait été donné de voir de ma vie”.

On peut : montrer de l’intérêt pour la vie personnelle et professionnelle de son interlocuteur, dire “Tu es très en beauté aujourd’hui”, ce qui prouve que l’on a remarqué son apparence.
On ne peut pas : parler de ses relations antérieures et dire que l’on vit avec tes parents. Éviter de nier quelque chose directement : si les Italiens ne sont pas d’accord avec toi, ils le manifesteront directement.

En Russie : une conversation à cœur ouvert

Les Russes aiment la romance. Une conversation commence souvent par un “Bonjour !”, puis vient une question immédiate : “Que penses-tu de la musique ?”. Les Russes tentent d’explorer l’âme, poser des questions sur les centres d’intérêt, les amis et l’engouement pour l’art.

On peut : faire des compliments sur l’apparence. Toucher légèrement et de temps en temps. Faire de petits cadeaux et aider à mettre son manteau.
On ne peut pas : faire des phrases toutes faites. Être trop insistant et plaisanter de sujets trop intimes. Négliger son apparence et la communication.