Il a Fait un Trou Dans sa Cave et Découvert une Incroyable Cité Perdue

C’est curieux
Il y a 10 mois

Imagine que tu découvres une ville antique sans même avoir à quitter le confort de ta maison ! En 1963, c’est exactement ce qu’a fait un homme dans la province de Nevşehir, en Turquie. Alors qu’il était en train de rénover sa maison, il a abattu un mur dans son sous-sol et a découvert une pièce mystérieuse. Il a continué à creuser et a vu un tunnel. C’est ainsi que la ville souterraine de Derinkuyu a été mise au jour. Derinkuyu est l’une des cités souterraines les plus profondes de Cappadoce et de toute la Turquie. Ce chef-d’œuvre d’ingénierie compte 8 étages, dont les habitants avaient accès à des caves, des entrepôts, des chapelles, une école, une salle d’étude et bien d’autres structures.

Tous les étages sont connectés par un vaste réseau de tunnels. On pense que cette ville souterraine a été construite pour servir d’abri, puisqu’il est impossible de distinguer la construction de l’extérieur. Sa profondeur est d’environ 85 mètres et le complexe était suffisamment grand pour abriter environ 20 000 personnes, ainsi que leur bétail et leurs réserves de nourriture. Il y a également un puits d’aération long de plus de 50 mètres. Les gens l’utilisaient à la fois pour la ventilation et comme source d’eau potable. Le puits fournissait ainsi de l’eau aux villageois de la surface et à ceux qui se cachaient dans la ville souterraine.

Il est intéressant de noter que les habitants des niveaux inférieurs pouvaient couper l’accès à l’eau des niveaux supérieurs ainsi que de la surface. L’eau était ainsi préservée de tout risque d’empoisonnement. L’endroit a été conçu comme une véritable place forte. Les tunnels pouvaient être bloqués de l’intérieur par d’énormes portes roulantes de pierre et les passages étaient extrêmement étroits. Les envahisseurs potentiels devaient donc pénétrer dans les tunnels un par un. On dirait qu’ils avait pensé à tout au VIIe siècle avant notre ère !

Les archéologues pensent que ce sont les Phrygiens qui ont construit les premiers étages. Après eux, la structure a été mise à profit et encore améliorée à l’époque romaine. C’est à ce moment que les chapelles ont été ajoutées. L’âge d’or de Derinkuyu se situe cependant durant l’ère byzantine. Mais comment ces gens ont-ils réussi à créer de pareils tunnels ?

La roche dans laquelle ils les ont creusés n’avait rien d’ordinaire : il s’agissait d’une roche volcanique remarquablement tendre. Elle est apparue des suites d’un processus géologique qui avait commencé il y a des millions d’années. Les éruptions volcaniques ont alors recouvert la région d’une épaisse couche de cendres ; et ces cendres se sont ensuite agglomérées pour former cette roche tendre.

Lorsque les forces naturelles du vent et de l’eau ont érodé les parties les plus friables, seuls les éléments durs sont restés. Fait amusant : les “cheminées de fées” sont également constituées de roches volcaniques tendres aux formes complexes. Mais celles-ci se sont formées naturellement, sans aucune intervention humaine.

Nous sommes toujours en Turquie. Mais cette fois, notre destination est Çanakkale, où un mythe a pris vie. Pendant 3 000 ans, on a cru que l’Iliade d’Homère n’était que pure fiction et que Troie n’avait jamais existé. En 1863, tout a changé. Frank Calvert, un britannique expatrié, a découvert des ruines antiques dans l’ouest de la Turquie. Il était convaincu qu’il s’agissait de l’ancienne ville de Troie. Heinrich Schliemann, quant à lui, a étudié la région en 1868. C’est alors que Troie est revenue à la lumière après tous ces siècles.

Troie présente des strates complexes. Au fil des ans, neuf cités antiques ont été érigées les unes sur les autres. Selon les historiens, la région occupait une position stratégique entre l’Europe et l’Asie, ce qui lui a permis de devenir un centre commercial et culturel prospère. Cette position clé a rendu Troie attrayante tout au long de l’histoire. Après le conflit troyen cependant, la ville a été abandonnée entre 1100 et 700 avant notre ère. Des colons grecs ont ensuite redécouvert la région, et Alexandre le Grand y a régné pendant un temps. Les Romains ont ensuite pris la ville. Et en parlant de son histoire : la première chose que l’on voit en visitant le site est une réplique du cheval de Troie faite de bois, provenant du film tourné en 2004.

Notre prochain arrêt est la ville de Lothal. Dans les années 1950, Lothal et plusieurs autres sites harappéens ont été retrouvés en Inde. Ces provinces ont repoussé les limites connues de la civilisation de la vallée de l’Indus. Lothal était une partie importante de la civilisation harappéenne. Elle possédait de vastes champs de coton et de riz.

De plus, il s’y trouvait une manufacture de bijoux perlés, fabriqués à partir de pierres semi-précieuses, comme l’agate. Beaucoup de ces perles ont été retrouvées plus tard en Mésopotamie, ce qui prouve que Lothal était un port commercial prospère. Les archéologues pensent que la ville faisait partie d’une ancienne route commerciale. Des traces d’agriculture, oui. Des traces de commerce, absolument. Et quoi d’autre ?

Des vestiges de bâtiments résidentiels, de rues, de trottoirs et d’égouts. Un véritable plan d’aménagement et un exemple frappant des débuts de l’urbanisme. La ville était fort bien conçue et il s’y trouvait même des maisons complexes. Certaines d’entre elles comptaient jusqu’à six pièces, des salles de bains, une grande cour et même une véranda. Lothal possédait également le plus ancien port connu au monde. Il reliait la ville au fleuve Sabarmati et à sa route commerciale.

L’ancienne cité maya de Calakmul est située dans le sud du Mexique, dans la forêt tropicale des Tierras Bajas. Du VIe au IXe siècle, Calakmul comptait plus de 50 000 habitants. Il y avait là une place centrale, entourée de faubourgs extérieurs. Et si l’on additionne les habitants de cette périphérie et ceux qui vivaient au centre, Calakmul comptait pas moins d’1,5 million d’habitants ! Cette ville aura été habitable pendant près de 12 siècles. On pense que ce lieu comptait plus de constructions que tous les autres sites mayas retrouvés dans la région.

Ce n’est qu’après l’an 1000 de notre ère que la civilisation maya s’est effondrée. Ainsi, le peuplement qui était autrefois le centre névralgique de la Mésoamérique a été presque complètement abandonné. L’ancienne cité se trouvait au cœur de la seconde plus grande forêt tropicale d’Amérique ; et le site est bien préservé, si bien qu’aujourd’hui, si tu le visitais, tu n’aurais aucun mal à te représenter la vie des anciens Mayas.

Les vestiges de la ville comprennent des complexes architecturaux et des monuments sculptés, des systèmes défensifs, des carrières, des réseaux de distribution de l’eau, des terrasses destinées à l’agriculture, des pyramides massives, ainsi que des palais. Sans oublier une variété d’ornements et d’objets divers. Cela prouve que des sociétés complexes, organisées en États, vivaient dans cette forêt tropicale. Les Mayas rendaient souvent hommage à la nature dans leurs fresques, leurs poteries, leurs sculptures, leurs rituels et même leur alimentation.

Passons maintenant à un endroit que les gens ne croyaient même pas exister. La cité de Thonis-Héracléion n’apparaît que dans quelques inscriptions et textes anciens. Il s’avère qu’elle attendait d’être découverte depuis des milliers d’années... Les scientifiques ont fouillé la majeure partie de la côte égyptienne, c’est alors que l’archéologue Franck Goddio et son équipe ont détecté un visage colossal qui les regardait depuis le fond marin. La cité antique d’Héracléion a été découverte complètement submergée, à 6 kilomètres des côtes d’Alexandrie. Dans les ruines de la cité perdue se trouvaient 64 navires, 700 ancres et un monceau de pièces d’or.

Les archéologues considèrent que les vestiges du temple, flanqués d’une statue de 5 mètres de haut, sont les découvertes les plus importantes de cette expédition. Il y a longtemps, la cité organisait des cérémonies et des fêtes dans le temple d’Amon. Les ruines et les objets retrouvés sont faits de granit et de diorite, et sont donc restés en bon état, même après avoir été au contact de l’eau pendant des siècles. Ils donnent un aperçu de ce qu’était la vie il y a 2 300 ans, dans l’un des plus importants ports commerciaux au monde.

La ville disposait d’un réseau de canaux. On peut la comparer à une sorte de Venise de l’Égypte ancienne ; et ces canaux reliaient de nombreux ports et points d’ancrages. Des tours, des temples, des maisons et d’autres structures étaient également connectés par des ponts. Thonis-Heracleion était le principal comptoir du pays pour le commerce et la collecte d’impôts. Personne ne sait vraiment comment la ville s’est retrouvée submergée, mais les archéologues l’attribuent à des causes naturelles. À la fin du IIe siècle avant notre ère, probablement à la suite d’une inondation, Héracléion a été recouverte d’eau.

C’est alors qu’Alexandrie, la ville fondée par Alexandre le Grand, est devenue plus glorieuse qu’Héracléion. Avant la renommée de celle-ci, Héracléion était le principal port d’entrée en Égypte. Ainsi, après la catastrophe, de nombreux navires faisant cap sur Héracléion on dû changer d’itinéraire pour se diriger vers Alexandrie. Héracléion a alors sombré dans l’oubli, jusqu’à sa redécouverte en 1933.

Mesa Verde est un parc national américain, situé dans le Colorado. Ce parc représente la plus grande réserve archéologique des États-Unis, avec plus de 5 000 sites, dont 600 habitations à flanc de falaise. Mesa Verde signifie la “table verte” en espagnol. Elle doit ce nom à la forme des montagnes de la région, avec leurs sommets plats et leurs flancs abrupts. Le parc est un site archéologique de l’ancien peuple des Anasazis.

À partir de 7500 avant notre ère, un groupe de Paléo-Indiens nomades a vécu de façon saisonnière à Mesa Verde. Ils étaient chasseurs, cueilleurs et cultivateurs et ce sont eux qui ont construit les premiers “pueblos” de la région. À la fin du XIIe siècle, les habitants de Mesa Verde ont commencé à construire des habitations massives à même la falaise, qui sont aujourd’hui les structures les plus connues du parc.

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