Je refuse de céder mon siège en classe affaires à une femme enceinte

Les voyages en avion donnent souvent lieu à des interactions humaines des plus insolites, allant de conversations polies avec des inconnus à de véritables disputes pour une place, dignes d’une sitcom. Toute personne ayant souvent pris l’avion sait que les avions peuvent être une scène fascinante où se croisent personnalités, patience et étiquette. Récemment, un voyageur a partagé une expérience sur Reddit qui a parfaitement capté cette dynamique, décrivant une rencontre avec un voisin de siège particulièrement récalcitrant lors d’un long vol.
Il a écrit :
Je prenais l’avion pour assister à un congrès annuel qui se tenait à l’autre bout du pays avec deux de mes collègues seniors. Pratiquement tous les passagers étaient issus du même secteur d’activité. Mes collègues étaient occupés à saluer les gens tandis que nous avancions dans l’allée de l’avion pour rejoindre nos sièges.
Quoi qu’il en soit, une femme d’une trentaine d’années était assise à ma place. Elle portait de grosses lunettes de soleil et un casque audio sur la tête. De plus, elle avait les mains posées sagement sur ses genoux et la tête penchée en arrière sur l’appuie-tête, comme pour suggérer qu’elle dormait et qu’il ne fallait pas la déranger. Allons donc, la moitié des passagers n’avaient même pas encore fini d’embarquer à ce moment-là.
Elle a ignoré plusieurs de mes tentatives verbales pour attirer son attention. Elle a ignoré une demi-douzaine de légères tapes sur son épaule. Quand elle s’est enfin “réveillée”, j’ai essayé de lui expliquer qu’elle était assise à ma place. Mais elle a répondu en montrant son casque, puis en haussant les épaules, les mains tournées vers le haut, pour me faire comprendre qu’elle n’entendait pas ce que je disais.
“Vous pourriez essayer de les enlever ?”. Rien, elle continuait à faire l’idiote, sans aucune intention d’enlever son casque.
Il a poursuivi :
Sans abandonner, je lui ai alors montré ma carte d’embarquement, en lui montrant le numéro de siège imprimé. Elle a alors murmuré “ohhhh”, comme si elle venait de comprendre ce que je lui disais depuis le début. Elle a alors replié ses genoux d’un centimètre dans le siège et m’a fait signe de me faufiler.
J’ai levé le ton et dit à voix haute : “Ce n’est pas moi qui dois passer, c’est vous !” Elle a tressailli et s’est glissée vers le siège côté hublot sans dire un mot. L’homme qui attendait derrière moi dans l’allée m’a fait un signe de victoire en passant.
Je pensais que c’était fini, mais elle était apparemment toujours en colère et voulait obtenir satisfaction. Juste après le décollage, à ma grande surprise, je l’ai sentie me tapoter l’épaule, me disant qu’elle était prête à changer de siège avec moi “si je le voulais”. J’ai poliment décliné, avec un air presque amusé sur mon visage.
Plus tard, je discutais tranquillement avec mes collègues assis en face de moi dans les sièges côté couloir. Elle m’a tapoté l’épaule à nouveau et m’a dit que son offre s’étendait à “vos amis”. J’ai gloussé et j’ai répondu “Bien sûr”. Je savais où elle voulait en venir avec sa condescendance : elle était “quelqu’un dans le milieu”.
Elle est revenue plus tard sur le sujet, me demandant si j’avais déjà demandé à mes collègues s’ils voulaient changer de place, ce à quoi j’ai répondu par la négative. Elle m’a demandé “si je pouvais leur demander”, ce à quoi j’ai toujours répondu par l’affirmative, “Bien sûr”, d’un ton léger. Cette conversation s’est répétée non pas une, ni deux, mais trois fois au cours d’un vol de six heures.
À ce jour, je ne l’ai jamais croisée professionnellement, donc je ne suis pas sûr de ce qu’elle essayait exactement d’accomplir là.
Les commentaires se sont rapidement remplis d’avis d’autres utilisateurs de Reddit sur le sujet et de leurs expériences similaires :
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