10 Retournements de situation qui ont mené droit à la catastrophe

As-tu déjà eu l’impression que le processus de candidature ressemble à un jeu conçu pour que tu perdes ? Nous avons récemment entendu l’histoire d’une lectrice qui a décidé d’arrêter de suivre les règles. Elle a utilisé une astuce secrète pour décrocher un poste très bien payé qu’elle n’aurait jamais dû obtenir.
Laisse-moi commencer par dire une chose : je ne suis pas la méchante. Au pire, je suis l’anti-héroïne en costume.
Il y a quelques mois, j’ai décroché un poste que je n’avais absolument aucune raison d’obtenir. Salaire ? Ridicule. Titre ? Gonflé. Expérience requise ? MDR.
L’annonce disait en gros : “Nous cherchons une licorne avec 10 ans d’expérience sur des outils qui n’existaient même pas il y a 5 ans.”
Moi, j’avais... deux ans. À peine. Alors, j’ai fait preuve de créativité.
Je n’ai pas vraiment menti, mais j’ai gonflé certaines choses. J’ai pris des projets en freelance et je les ai présentés comme si c’étaient des rôles plus importants. J’ai listé des logiciels que je n’avais utilisés que brièvement comme des outils avec lesquels je “travaillais régulièrement”. La vérité, juste... étirée.
J’ai aussi utilisé une astuce dont j’avais entendu parler sur Reddit : j’ai trouvé une liste de questions d’entretien fuitée qu’une personne avait publiée un an plus tôt pour la même entreprise. Certaines étaient encore d’actualité. J’ai répété mes réponses jusqu’à pouvoir les sortir naturellement, comme si je les avais vraiment vécues.
J’ai cartonné à l’entretien. J’ai eu le poste. Et la hausse de salaire ? Une vraie révolution.
Puis est venue la surprise : j’étais douée.
J’ai appris vite, plus vite que je ne l’aurais cru. En quelques mois, je résolvais déjà des problèmes que mes collègues plus expérimentés rataient ou compliquaient trop. Je restais tard, je posais de meilleures questions, j’apprenais sur le tas.
Je sais que tout ça pourrait me retomber dessus un jour. Mais voilà ce que j’ai compris :
Rentrer par la porte, c’était de la débrouille. Ce que j’ai fait depuis ? Ça, c’est du vrai.
L’honnêteté est bien moins présente dans le recrutement qu’on aime le croire.
Dans une série d’études, 72 % des candidats ont avoué avoir exagéré, 61 % ont omis des faits importants et 31 % sont allés jusqu’à inventer carrément des éléments dans leur CV.
Et non, ce n’est pas facile à repérer. Les humains sont de très mauvais détecteurs de mensonges — la plupart n’ont pas plus de précision qu’un pile ou face. Résultat : les mensonges passent à travers les entretiens, les prises de références et même l’intégration, sans être détectés.
🎯 Pourquoi c’est un problème
Recruter quelqu’un qui a menti sur ses compétences peut avoir de lourdes conséquences. Il se peut qu’il lui manque les aptitudes essentielles qu’il prétendait avoir — ce qui mène à de mauvaises performances, des équipes frustrées et une perte de productivité.
Pire encore, quand les menteurs décrochent le poste, les candidats honnêtes passent à la trappe. Cela mine l’intégrité du processus de recrutement et abîme le moral interne.
Mais ça ne s’arrête pas là.
🧨 Les retombées invisibles sur le CV
Mentir dans un CV peut aussi être un signal d’alerte annonçant des comportements contre-productifs au travail — comme :
Le vol
Les ragots
L’intimidation
Les absences répétées
Le désengagement ou le sabotage
Rien qu’en 2018, les distributeurs américains ont perdu 46,8 milliards de dollars en inventaire. Un tiers de cette somme provenait de vols commis par des employés — presque autant que le vol à l’étalage.
Tout ça parce que quelqu’un avait “arrangé” un peu son CV et réussi à passer entre les mailles du filet.
Même quand de petites inexactitudes passent à travers le processus de recrutement, les organisations ont l’occasion de mettre en place des systèmes plus solides, de favoriser la transparence et de soutenir la croissance — pour les employeurs comme pour les employés. J’ai dû humilier le meilleur candidat pour qu’il m’écoute