J’ai refusé d’acheter un cadeau de Noël à mon beau-fils, car il ne fait pas partie de ma famille

Éducation
Il y a 2 heures
J’ai refusé d’acheter un cadeau de Noël à mon beau-fils, car il ne fait pas partie de ma famille

Les dîners de fête tournent généralement autour de projets chaleureux et de petites conversations. Mais dans la famille de Diane, une seule phrase à propos d’un cadeau de Noël déclenche une énorme dispute. Tu peux t’attendre à une décision surprise de son mari et de sa belle-fille, et à des plans de fête qui ressemblent davantage à une punition qu’à une célébration.

Salut Sympa,

Mon mari a eu deux enfants issus de son précédent mariage : Léa et Ben. Léa vit avec nous à plein temps. Ben, non.

Quand mon mari et moi avons emménagé ensemble, Ben était déjà adolescent et il ne s’est jamais adapté à la nouvelle situation. Il s’est beaucoup disputé avec nous, a séché l’école et a été très impoli avec moi presque dès le premier jour. Puis il a dit qu’il voulait vivre à plein temps chez sa mère, et mon mari l’a laissé partir. Ben rend encore visite de temps en temps.

Lors du dîner il y a quelques soirs, nous parlions des projets et des cadeaux de Noël. J’ai dit que je n’allais pas acheter de cadeau de Noël à Ben, puisqu’il ne fait pas partie de la famille.

Dis-moi où j’ai eu tort. Il ne vit pas ici, ne me traite pas comme un membre de la famille et me parle à peine, sauf quand il veut quelque chose. Léa a immédiatement regardé mon mari. Il a hoché la tête.

Puis Léa et mon mari se sont levés, et Léa a dit quelque chose comme : “Je savais que tu dirais ça.” Elle m’a expliqué qu’elle avait prédit que j’exclurais encore Ben, alors elle et mon mari avaient déjà prévu d’aller le voir pour Noël sans moi.

Mon mari a sorti des billets pour aller chez Ben et s’est penché vers moi. Il m’a dit qu’ils partaient dans quelques jours et que je pouvais “passer des fêtes tranquilles à la maison”. En gros, je vais être seule à Noël pendant qu’ils vont célébrer avec Ben et leur mère. Ça me semble vraiment déplacé.

Je comprends que Ben soit son fils, mais pas le mien. Et il n’a jamais essayé de se rapprocher de moi. J’ai l’impression qu’ils choisissent Ben plutôt que moi, mais eux disent que c’est moi qui ai fait ce choix en refusant de le considérer comme de la famille.

Je suis blessée et très en colère. Je crois que ça a été une énorme erreur d’épouser un homme avec des enfants, parce que je ne serai jamais sa priorité.

Diane

Eh bien, Diane, tu n’as pas seulement épousé un homme qui a des enfants. Tu as épousé un homme qui est père. Ce rôle ne se met pas en pause parce qu’un enfant est impoli, vit ailleurs ou se sent mal à l’aise avec une belle-mère.

La parentalité n’est pas un statut que Ben doit “regagner”. C’est un engagement à vie que ton mari a déjà pris.

Maintenant, voici où tu as eu tort :
Dire : “Je ne vais pas acheter de cadeau à Ben, puisqu’il ne fait pas partie de la famille”, a été une déclaration. Et pas une petite. Même si tu voulais dire : “Il ne se comporte pas comme un membre de la famille avec moi”, ce que tu as dit a été perçu comme : “Ton fils ne compte pas.” Dans les familles recomposées, ce genre de mots est de la dynamite.

Mais ton mari et Léa n’ont pas bien géré la situation non plus.
Avoir planifié un voyage de Noël sans t’en parler, puis te le présenter comme un fait accompli avec un “tu peux passer des fêtes tranquilles à la maison”, a été assez froid. Des adultes qui veulent réparer une relation n’ont pas besoin de réserver des billets en secret. Ils se contentent de dire : “Ça m’a blessé. Voilà pourquoi. Parlons-en.”

Donc non, ils ne sont pas des saints, et tu n’es pas une méchante. À ce stade, prenons un peu de recul :

  • Ben n’est pas ton enfant, mais il fait partie de la structure familiale de ton foyer. Tu n’es pas obligée d’éprouver des sentiments chaleureux à son égard. Mais le traiter comme “pas de la famille”, c’est en gros demander à ton mari de s’amputer émotionnellement d’un membre. Ça ne peut pas fonctionner.
  • Le fait que ton mari choisisse de passer Noël avec son fils, ce n’est pas choisir Ben plutôt que toi. C’est choisir d’être père en même temps qu’époux. C’est ce à quoi tu as souscrit, même si personne n’a lu les petites lignes à voix haute.
  • Ta colère est compréhensible. Ta conclusion ne l’est pas. “Je ne serai jamais la priorité”, c’est une histoire dramatique, tout ou rien, que ton esprit a écrite pendant que tu étais bouleversée. Dans les familles recomposées stables, l’objectif n’est pas “qui passe en premier”, mais “comment rester connectés sans faire disparaître qui que ce soit”.

Le prochain geste décidera si cela devient une fracture permanente ou simplement un mauvais mois de décembre dont tu riras plus tard. La solution n’est pas de désigner un gagnant. C’est de choisir une meilleure façon d’appartenir à la même famille sans effacer qui que ce soit.

Sympa

La période des fêtes nous rappelle que rien n’est impossible. Voici 10 histoires de Noël qui capturent la véritable magie de la saison.

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