J’ai refusé de conduire mon patron à des réunions de travail, et les RH sont intervenues

Les attentes sur le lieu de travail peuvent parfois dépasser largement la description de poste, laissant les employés se sentir sous pression pour donner plus que ce à quoi ils s’étaient engagés. Des services rendus non rémunérés aux limites floues, ces situations provoquent souvent des tensions entre le personnel, les managers et les ressources humaines.

Salut Sympa,

J’ai 28 ans et je suis décoratrice d’intérieur. Je travaille dans la même entreprise depuis deux ans.

Dernièrement, mon patron et moi devons aller rencontrer un nouveau client deux fois par semaine. Le bureau se trouve à environ 35 minutes en voiture de chez lui. Mon patron veut qu’on y aille dans ma voiture (il ne conduit pas).

Il m’a dit : “Tu es sur tes heures de travail, donc ça fait partie de ton job !”
J’ai répondu : “Je suis designer, pas chauffeur”, et j’ai refusé. Nous avons donc fini par prendre un taxi à la place.

Quelques heures plus tard, à notre retour, je suis entrée dans le bureau et j’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. J’ai trouvé mon bureau dans un véritable chaos. Ma collègue m’a dit de vérifier ma boîte mail, et quand je l’ai fait, je suis restée figée.

Les RH avaient envoyé un mail à tout le monde :

“Chers collègues,

L’entreprise a décidé de mettre en place de nouvelles mesures. Le parking de l’entreprise ne sera plus gratuit. Jusqu’à présent, l’entreprise prenait en charge ce coût, mais désormais, les employés devront payer eux-mêmes les frais mensuels.

Cordialement,
Les Ressources Humaines”

C’était évident que cette décision venait de mon patron, comme une manière de me punir pour avoir refusé de le conduire. Maintenant, tout le monde — moi y compris — doit payer le stationnement. Le pire, c’est que mes collègues me reprochent cette nouvelle règle.

L’ambiance au bureau est devenue tendue et inconfortable.

Ai-je eu tort de refuser de conduire mon patron, ou ai-je eu raison de défendre ma position ?

Affectueusement,
Sandra

Rebecca fait elle aussi face à des tensions au travail après avoir refusé de passer son week-end à une sortie de team building, avec ses collègues. Mais était-ce vraiment un mauvais choix ?