10 Actes de gentillesse qui n’ont pas coûté cher, mais qui ont tout changé


Les choix alimentaires peuvent sembler insignifiants à certains, mais pour d’autres, la nourriture est liée à l’identité, aux croyances et à la façon dont nous choisissons de vivre. Lorsque l’on a l’impression que quelqu’un ne respecte pas cela, cela peut nous amener à remettre en question notre place. C’est ce qui est arrivé à Laura.
J’ai travaillé dans mon entreprise pendant des années, et tout le monde sait que je suis vegan. Ce n’est pas un secret, et je n’en ai jamais fait tout un plat. La plupart de mes collègues ne sont pas dérangés par mon choix alimentaire, et même si j’ai parfois dû faire face à l’éternelle blague de la “nourriture pour lapins”, je l’ai toujours prise avec humour.
C’était notre repas d’équipe la semaine dernière. C’est une sorte de tradition trimestrielle pour célébrer l’atteinte de nos objectifs de vente. Tout le monde y met du sien, et c’est juste une joyeuse célébration avec de la nourriture, des boissons, et de la musique. Le trimestre a été difficile, mais j’ai réussi à très bien m’en sortir, donc j’attendais cette célébration avec impatience.
Lorsque nous avons fait des sondages sur les endroits où commander de la nourriture, j’ai suggéré des lieux offrant des options à la fois véganes et non véganes. J’ai supposé, très raisonnablement, qu’il y aurait quelque chose que je pourrais manger.
Le jour de la fête, je suis entrée, affamée, prête à célébrer avec mes collègues. Le buffet avait l’air incroyable. Les gens chargeaient leurs assiettes, mais en parcourant la table en examinant plat après plat, j’ai réalisé que chaque article contenait de la viande, du fromage, de la mayo ou du beurre. Il n’y avait rien pour moi, même pas une salade ou un bol de fruits.
L’équipe savait que je suis vegan, et d’habitude quelqu’un s’assure qu’il y ait au moins un plat végétalien pour moi. Je n’ai rien dit. Je me suis simplement servi un verre et je me suis assise avec tout le monde, pour ne pas avoir l’air de celle qui casse l’ambiance.
Quand ma collègue a remarqué que je n’avais rien dans mon assiette, je lui ai discrètement demandé qui s’occupait de la nourriture. Elle m’a dit que c’était le nouveau manager, et soudain tout a pris sens.
Ce manager avait pris l’habitude de toujours se moquer de mes choix alimentaires depuis qu’il avait découvert que je suis vegan. Je pensais que c’était juste son sens de l’humour, mais cette pique délibérée lors de la fête semblait trop personnelle. Il n’y avait aucun moyen qu’il ait pu oublier qu’il y avait une végétalienne dans l’équipe, d’autant plus qu’il en parlait presque tous les jours au bureau.
Je ne voulais pas gâcher l’ambiance, alors je n’ai rien dit. Mais juste avant que nous terminions, le manager a lancé : “S’il vous plaît tout le monde, je demande une participation de 40€ par personne pour la fête. Merci de me payer avant de partir.” J’ai dit : “Je n’ai rien mangé... il n’y avait pas d’options véganes.”
Mes collègues semblaient surpris, bien que personne n’ait rien dit. Le nouveau manager m’a adressé ce sourire coincé, quoique presque amusé, et a dit : “C’est obligatoire. Tout le monde paie. Il y avait de la nourriture pour tout le monde, si tu n’as pas aimé, c’est ton problème”. Et puis il est parti.
Je suis restée là, tenant mon portefeuille, me sentant bête et isolée. Mais j’ai refusé de payer.
Le lendemain, en arrivant au bureau, tout le monde semblait silencieux autour de moi. Personne n’a mentionné l’incident à la fête, mais personne ne semblait être de mon côté non plus. Il était clair que tout le monde avait peur d’offenser le nouveau manager.
Le pire a été lorsque j’ai trouvé un e-mail avec en objet : " Réunion formelle avec les ressources humaines — Présence requise. " Mon estomac s’est noué. Je n’en revenais pas. Il avait parlé de l’incident aux RH.
Je suis entrée en m’attendant à une discussion. À la place, il y avait déjà un document imprimé avec mon nom en haut.
La responsable des ressources humaines me l’a glissé sous les yeux : il s’agissait un avertissement écrit officiel pour “manque de participation aux activités d’équipe obligatoires.” Je l’ai simplement fixée et j’ai essayé d’expliquer ce qui s’était passé : l’absence d’options véganes, le fait que je ne refusais pas de participer, je n’étais juste pas à l’aise de payer pour de la nourriture dont je n’avais pas profité.
Elle a hoché la tête poliment mais elle ne cessait de répéter la même phrase : “La participation inclut une contribution équitable aux expériences partagées.” Il était clair que j’étais seule dans cette situation. Je l’ai signé parce que je n’avais pas le choix.
En sortant de ce bureau, je me sentais plus petite que je ne l’avais été depuis des années.
Quand je suis retournée à mon bureau, personne ne m’a rien dit, seul le nouveau manager m’a adressé un petit sourire suffisant. Après cela, tout semblait différent au travail. Les rires, les réunions, même les petites discussions.
Je n’arrête pas de penser : Si une petite limite raisonnable mène à une punition... ai-je raison de penser que cela ne peut qu’empirer ?
Je suis en colère contre le nouveau manager et contre mes collègues avec qui j’ai travaillé pendant des années. Je ne me sens plus respectée ici, et j’envisage sérieusement de donner ma démission avec un préavis de deux semaines. Mon partenaire m’a conseillé d’attendre, mais je ne peux tout simplement pas me résoudre à le faire.
Que feriez-vous si vous étiez à ma place ?
Laura
Les ressources humaines sont censées faciliter la vie au travail, mais parfois les choses ne se passent pas comme prévu. Voici une autre histoire au sujet d’une lectrice qui a retourné la situation contre les ressources humaines après s’être vu refuser ses jours de congé.











