J’ai refusé de partager l’héritage avec mon père et mon frère lorsque j’ai découvert le secret qu’ils me cachaient

Entre les tantes qui réclament ce vase antique comme s’il s’agissait du Saint Graal et les cousins qui se jettent des regards méfiants comme des billets de banque, les héritages peuvent être un cocktail explosif de nostalgie et de rivalités. Dans ce cas précis, la grand-mère avait tout préparé avant de partir chercher auprès de son fils le secret qu’elle gardait depuis si longtemps.

“Ma grand-mère paternelle m’a laissé à moi (27 ans) la part d’héritage de mon père (52 ans), mais mon frère (30 ans) et lui n’ont rien reçu. Pour la petite histoire, mon frère et moi n’avons jamais connu mon grand-père. Selon mon père, leur relation père-fils était plutôt toxique. Après que mes parents (ma mère, âgée de 49 ans, et mon père) se sont rencontrés à l’université, ils ont commencé à se fréquenter et ont eu mon frère. Ils se sont ensuite mariés, ce qui a conduit mon grand-père à ne plus parler à mon père. Quelques années plus tard, je suis née et nous vivons heureux depuis.

Après le décès de mon grand-père, mon père a commencé à passer plus de temps avec sa mère. Nous avons également eu l’occasion de passer plus de temps avec elle et avons même passé les fêtes de Noël chez elle. C’était une vieille dame adorable qui nous aimait beaucoup. Son énergie était si électrique et contagieuse. Je ne mentirai pas en disant que Noël, lorsque j’étais adolescente, était mon moment le plus précieux de tous”.

“Malheureusement, ma grand-mère est décédée l’année dernière. Après ses funérailles, mes deux tantes et moi-même avons été appelées pour parler à un avocat. Elle est décédée en laissant une maison d’une valeur de plus de 500 000 livres sterling (soit un peu moins de 600 000 euros) et plus de 230 000 euros en liquide et autres objets de valeur. Lorsque nous avons examiné l’héritage, l’avocat nous a expliqué qu’elle l’avait divisé en trois parties égales, entre ses deux filles et moi, qui ai reçu la part d’héritage de mon père. Elle n’a rien laissé à son fils. Lorsque mon père l’a appris, il a protesté et demandé comment c’était possible, mais je n’étais pas trop inquiète”.

“Au cours de la procédure, l’avocat de ma grand-mère, chargé de la succession, m’a remis une lettre qu’elle avait écrite de sa main un an plus tôt. Dans cette lettre, qui devait être lue après sa mort, elle expliquait que son mari (mon grand-père) avait complètement déshérité mon père. En effet, mon père n’est pas le père biologique de mon frère, qui est le fils d’une précédente relation de ma mère.

Mon père a rencontré ma mère lorsqu’elle était enceinte de mon demi-frère. Mes grands-parents, mon grand-père en particulier, ont trouvé cela extrêmement étrange. Ils n’approuvaient pas et s’y opposaient fermement. Mon père n’a pas écouté et a épousé ma mère un an après la naissance de mon demi-frère, ce qui a conduit mon grand-père à l’excommunier pour toujours. Pendant des années, ma grand-mère est restée en contact avec mon père, mais nous (mon demi-frère et moi) ne l’avons rencontrée qu’après la mort de mon grand-père. Le plus drôle, c’est que ni mon demi-frère ni moi ne savions que mon père n’était pas son père biologique”.

“Un jour plus tard, mon père m’a appelé pour me parler de l’héritage, mais je n’ai pas voulu le voir. Il ne sait pas que je sais et je ne sais pas comment lui dire. Je n’ai pas encore reçu d’argent, mais je pense que je ne le partagerai pas. Ma famille me traite de cupide, ce qui est compréhensible, mais je ne leur fais plus confiance. Cela cause déjà une forte division dans ma famille et maintenant je sens que révéler cette nouvelle la détruira complètement. Dois-je simplement être honnête ou que dois-je faire ?”.

L’héritage a mis de nombreuses familles en conflit, et cette jeune femme ne sait pas du tout quoi faire. C’est pourquoi, chez Sympa, nous avons voulu trouver des conseils pour la situation qu’elle vit :

• Compréhension profonde : essayez de comprendre pleinement les raisons qui motivaient les décisions de votre grand-mère. Comprendre son point de vue peut fournir un contexte et aider à démystifier la situation.
• Famille élargie : si possible, pensez à impliquer d’autres membres de la famille dans la conversation. Parfois, des membres de la famille en qui l’on a confiance peuvent aider à la médiation et à la recherche de solutions ensemble.
• Prenez soin de vos émotions : la gestion d’une situation familiale compliquée peut s’avérer difficile sur le plan émotionnel. Veillez à prendre soin de votre propre santé émotionnelle et cherchez du soutien si nécessaire.
• Avoir des objectifs clairs : avant d’aborder la situation, définissez clairement vos objectifs. Qu’il s’agisse de trouver une solution pacifique ou simplement d’exprimer vos sentiments, le fait d’avoir des objectifs clairs peut vous guider dans la conversation.
• Se concentrer sur l’avenir : même si la situation actuelle est tendue, essayez de vous concentrer sur la construction d’un avenir familial plus harmonieux. Il peut être constructif d’envisager des solutions à long terme plutôt que de se concentrer exclusivement sur le passé.