J’ai refusé le cadeau d’anniversaire de mon beau-père juste pour rendre mon vrai père heureux

Éducation
Il y a 2 heures
J’ai refusé le cadeau d’anniversaire de mon beau-père juste pour rendre mon vrai père heureux

Le jour de ses 21 ans, le beau-père de notre lectrice lui a offert un cadeau incroyable, mais elle l’a refusé pour ne pas blesser son vrai père. Elle pensait faire ce qu’il fallait... jusqu’à ce qu’elle découvre ce que son père a fait ensuite, et cela l’a complètement brisée.

Salut la rédaction de Sympa,

Je m’appelle Michelle. Je ne vis pas avec mon vrai père — mes parents se sont séparés quand j’étais petite, et j’ai vécu la majeure partie de ma vie avec ma mère et mon beau-père, Jacques. Jacques a toujours été là pour moi. Il m’a élevée, mais j’aime toujours mon vrai père. Nous avons gardé une bonne relation. Je le vois régulièrement, et je n’ai jamais voulu qu’il se sente exclu de ma vie.

Le jour de mes 21 ans, Jacques m’a fait une surprise : une voiture. C’était énorme, et franchement, très généreux de sa part. Mon père m’a offert quelques cartes-cadeaux, que j’ai aussi beaucoup appréciées. Mais j’ai vu dans son regard qu’il se sentait blessé face à cette différence. Je ne voulais pas qu’il ressente ça, alors j’ai dit à Jacques que je ne pouvais pas accepter la voiture. J’ai essayé de faire croire que je n’étais pas à l’aise avec un cadeau aussi important, mais en réalité, je pensais seulement aux sentiments de mon père. Et c’est là que les choses ont commencé à se compliquer.

Un peu plus tard, mon père est allé voir Jacques en privé et lui a demandé s’il pouvait lui racheter la voiture pour son propre fils, mon demi-frère, qui fête ses 18 ans cette année. Imagine un peu mon horreur quand je l’ai appris. J’étais littéralement anéantie. Pendant des années, j’ai cru que mon père avait des difficultés financières, et que c’était pour ça que ses cadeaux pour moi étaient toujours modestes. Ça ne me dérangeait pas, parce que je pensais qu’il faisait de son mieux. Et puis, le jour même qui était censé être le mien, il est allé dans mon dos pour essayer de transformer mon cadeau en quelque chose pour son autre enfant.

En ce moment, je n’arrête pas de me dire qu’il n’était pas fauché — il a juste décidé que je n’en valais pas la peine. Ou alors, est-ce que je suis simplement trop sensible ? Je ne peux pas faire comme si de rien n’était, parce que ça m’a vraiment blessée. Et je ne cesse de penser que j’ai peut-être vexé Jacques en refusant son cadeau. Qu’est-ce que je devrais faire ?

Salut Michelle,

Non, tu n’es pas trop sensible face à cette situation. Ce qui s’est passé avec ton père n’était pas juste et c’était profondément décevant. Ne fais pas semblant que tout va bien ; au contraire, fixe dès maintenant le ton de tes relations pour l’avenir. Voici les points que nous te suggérons de prendre en compte.

1. Sépare les relations

Avec Jacques : dis-lui directement que son cadeau comptait énormément pour toi et que tu ne l’as pas refusé à cause de lui, mais parce que tu t’inquiétais de la réaction de ton père. Cela pourrait l’aider à ne pas se sentir sous-estimé.

Avec ton père : arrête de filtrer tes choix à travers les sentiments de ton père et de le protéger de la réalité. S’il se sent éclipsé, c’est à lui de gérer ça, pas à toi.

2. Redéfinis ta manière de mesurer la valeur qu’on t’accorde

En ce moment, tu associes la valeur à la taille des cadeaux. C’est de là que vient ta douleur. Essaie plutôt d’observer la constance de ton père : est-ce qu’il t’appelle, est-ce qu’il est présent, est-ce qu’il se souvient des détails de ta vie ? Est-il là quand tu as besoin de lui ? Ce sont ça, les vrais indicateurs. Si ces choses-là ne sont pas au rendez-vous, alors le problème ne vient pas de la voiture, il vient du fait qu’il n’est peut-être pas prêt à être un père vraiment présent.

3. Parle à ton père

Au lieu de tourner autour du pot, dis-le directement à ton père :

“J’ai appris que tu as parlé à Jacques au sujet de la voiture. Ça m’a fait mal. J’ai eu l’impression que tu étais prêt à faire quelque chose pour quelqu’un d’autre que tu n’as jamais fait pour moi.”

Dis-le une fois, clairement. Écoute son explication, mais ne discute pas. Observe s’il assume sa responsabilité ou s’il essaie de se justifier.

4. Décide du type de relation que tu veux avoir avec ton père désormais

Selon ce qui précède, tu peux choisir le degré de proximité que tu veux maintenir :

  • Léger : le voir de temps en temps, accepter de petits gestes, mais ne pas attendre de profondeur.
  • Impliqué : rester proche s’il présente des excuses sincères, si ses explications te convainquent et s’il est prêt à faire des efforts par la suite.
  • Limité : s’il nie sa responsabilité et le mal qu’il t’a fait, prends du recul et investis ton énergie dans les relations (comme celle avec Jacques) qui te soutiennent vraiment.

Et Michelle n’est pas la seule à devoir affronter de douloureux secrets de famille. Pendant neuf ans, notre lectrice Elsie a cru qu’elle élevait sa belle-fille comme sa propre fille. Puis un coup de téléphone inattendu est venu briser cette certitude, révélant un plan choquant entre sa belle-fille et la mère de celle-ci : J’ai élevé ma belle-fille pendant 9 ans, et en retour elle m’a traitée avec cruauté

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