14 Moments qui ont complètement transformé la vie des gens

Quand on se marie, on espère souvent agrandir sa famille, même quand des enfants viennent de relations précédentes. Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’elles en ont l’air. L’une de nos lectrices nous a contactés pour partager une récente expérience vécue avec sa belle-fille.
Chère rédaction de Sympa,
J’ai récemment hérité d’une belle somme de mon père et j’ai acheté une nouvelle maison avec cet argent. Quand nous avons emménagé, j’ai donné la plus grande chambre à mon fils (16 ans), parce que c’est un ado et qu’il a besoin de plus d’espace. Quand ma belle-fille (13 ans) l’a appris, elle a piqué une crise.
Elle a exigé qu’ils échangent leurs chambres, mais mon fils a refusé, et on a dû intervenir pour régler la dispute. J’ai essayé de lui expliquer que, comme mon fils approche de l’âge adulte, il avait besoin d’une pièce plus grande, mais elle a rétorqué : “C’est pas juste, c’est moi qui l’ai choisie en premier !”
J’ai été stupéfaite par son attitude, car nous ne l’avons jamais élevée comme ça. J’ai donc tenu bon et dit non : ils n’allaient pas échanger de chambres, quoi qu’il arrive. Mon mari était d’accord avec moi et a ajouté qu’il allait lui parler pour mettre les choses au clair.
Je suis restée un moment pour parler avec mon fils et m’assurer qu’il allait bien. Ils ne s’étaient jamais disputés comme ça auparavant. En fait, il avait toujours fait de son mieux pour être un bon grand frère. Je voulais donc m’assurer que cette dispute ne nuirait pas à leur relation.
Mais en sortant, j’ai entendu mon mari chuchoter à sa fille : “Elle ne se rend pas compte à quel point elle est injuste. Mais ne t’inquiète pas, je vais arranger ça. Je vais t’acheter l’ordinateur portable que tu voulais.” Après ça, tout est rentré dans l’ordre.
Ma belle-fille a emménagé dans sa chambre et l’a adorée. Et elle a bien eu l’ordinateur qu’elle voulait. Le problème, c’est que je ne sais pas trop comment me sentir face au fait que mon mari soit passé derrière mon dos pour la soudoyer afin d’éviter le conflit. Ou face au fait qu’il dise que j’ai été déraisonnable, sans jamais oser me le dire en face.
Alors, Sympa, est-ce moi qui exagère ? Ou bien est-ce mon mari qui a tort dans cette histoire ?
Amitiés,
Sara D.
Merci de nous avoir écrit, Sara. Nous comprenons à quel point cette situation doit être difficile pour toi, alors nous avons rassemblé quelques conseils qui pourraient t’aider.
Le geste de l’ordinateur portable peut sembler anodin, mais il crée un précédent : ta belle-fille risque d’apprendre qu’en faisant des crises, elle obtient ce qu’elle veut, pendant que tu passes pour le “parent strict” et ton mari pour le “sauveur”. Dis-lui clairement que, même si tu apprécies qu’il soutienne les enfants, agir dans ton dos mine ton autorité et risque de provoquer du favoritisme ou de la rancune entre les frères et sœurs. Propose que toutes les décisions — surtout celles qui impliquent des cadeaux coûteux — soient discutées ensemble, en équipe.
L’argument de ta belle-fille — “je l’ai choisie en premier” — montre qu’elle ne voit pas l’équité de la même façon que toi. Asseyez-vous tous les trois et explique clairement ton raisonnement : le choix de la chambre de ton fils n’avait rien à voir avec des préférences, mais avec des besoins pratiques (âge, espace, études, autonomie). Ensuite, équilibre la situation en laissant ta belle-fille participer à la déco de sa chambre ou choisir de nouveaux meubles, quelque chose qui lui permette de se l’approprier et de sentir qu’elle n’est pas mise de côté.
Tu as bien fait de vérifier que ton fils allait bien après la dispute, mais veille à offrir la même attention à ta belle-fille. À 13 ans, elle ne saura peut-être pas le dire clairement, mais sa crise vient sans doute du sentiment d’être “en deuxième position” dans une maison achetée avec ton héritage — un lieu auquel elle ne se sent pas encore réellement liée. De petits gestes d’attention et de complicité lui rappelleront qu’elle fait pleinement partie de la famille, et qu’elle n’est pas en compétition avec ton fils pour l’espace ou ton approbation.
Sara traverse une situation difficile, mais rien n’est perdu. Avec la bonne approche, tout peut encore s’arranger. Mais elle n’est pas la seule à rencontrer des problèmes avec un bel-enfant.
Un autre de nos lecteurs nous a également demandé conseil au sujet de sa belle-fille. Découvre son histoire complète ici : Je refuse que ma belle-fille vienne vivre avec nous, le confort de ma fille passe avant tout