J’ai trouvé 5 façons de faire face à la crise de la quarantaine et elles fonctionnent vraiment pour moi

Gens
Il y a 3 heures

À l’âge de 39 ans, j’ai clairement réalisé qu’une année de plus à mon âge ne changerait pas grand-chose. Il me semblait que ce n’était qu’un nouveau nombre et rien de plus. Mais quelques semaines après mon 40e anniversaire, j’ai compris. À un moment donné, je me suis regardée dans le miroir en essayant de compter les rides et les nouveaux cheveux gris. Il n’y en avait pas tant que ça, mais j’ai tout de même ressenti une légère panique intérieure. Je me suis alors dit : “Pas question, il est temps de faire quelque chose !” et j’ai commencé à chercher mes propres moyens de faire face à cette nouvelle réalité.

J’ai admis que je suis la plus ordinaire

Oui, je ne suis pas une grande gestionnaire, je n’ai pas gagné des millions et je vis dans un petit appartement de deux pièces. Je suis une femme de 40 ans comme les autres et il est peu probable que j’atteigne des sommets dans ma carrière ou que je fasse une découverte brillante. Ma photo ne sera jamais imprimée sur les couvertures des magazines de mode et je ne jouerai jamais dans le même film que Tom Cruise.

J’ai même fait fi des aspirations de ma famille et je n’ai pas poursuivi de carrière d’enseignante après l’université. Même si, lors des réunions de famille, certains aimeraient dire : “Notre fille est professeure à l’université le plus prestigieux — la fierté de la famille”.

Au moment où je me suis enfin autorisée à ne pas être la fierté de quelqu’un et à ne pas essayer de sauter au-dessus de ma tête, je me suis sentie libérée. J’ai enfin cessé de me reprocher mes échecs et ma “paresse”, qui s’est avérée être de la fatigue ordinaire.

J’ai compté mes réalisations

C’est là que j’ai eu une surprise. Il s’avère que jusqu’à l’âge de 40 ans, j’ai eu une biographie extrêmement chargée. J’ai fait des études supérieures, puis j’ai suivi des cours de perfectionnement, je me suis mariée, j’ai eu un enfant, j’ai déménagé dans une autre région, j’y ai pris mes marques, j’ai occupé un poste de direction, puis j’ai divorcé, j’ai démissionné et j’ai changé de domaine d’activité, j’ai fait de nombreuses connaissances dans différentes régions du pays, j’ai effectué une rénovation importante de mon appartement sans contracter un seul prêt. Et tout cela avec l’éternelle habitude de me reprocher de n’avoir le temps pour rien et d’avoir pu faire mieux.

Depuis, j’ai pris une habitude très utile. Si, à la fin de la journée, je me dis “Je n’ai encore eu le temps de rien faire”, je commence à énumérer point par point tout ce que j’ai fait aujourd’hui. Dans les cas particulièrement graves, je m’assois à table et je fais une liste, dans laquelle j’inclus même de petites choses comme la soupe préparée pour le dîner. Et vous savez, cela devient beaucoup plus facile.

J’ai commencé à prendre soin de moi

À l’approche de la quarantaine, j’ai dû me rendre compte que le cheval qui travaille le plus dur ne devient pas gérant de la ferme. Mais ce cheval, c’est-à-dire moi, a eu plus de problèmes de santé qu’il n’en faut. C’est pourquoi je me suis fixé une règle absolue : ne plus jamais prendre d’heures supplémentaires. On est censé se reposer, alors on éteint le téléphone, on ne consulte pas le courrier et on oublie le patron et les collègues.

J’ai vérifié par expérience : il n’y a pas de personnes irremplaçables et pendant les vacances, sans moi, rien ne s’écroule. Mais je me remets et, après des vacances bien méritées, je travaille de manière beaucoup plus productive et, en même temps, je ne me défausse pas sur les autres.

Je me suis également rendue dans une bonne clinique pour la première fois de ma vie et j’ai subi un examen complet. En plus, je suis allée chez le kiné et j’ai enfin commencé à faire de l’exercice régulièrement le matin.

J’ai cessé d’être gênée par mes émotions et de me culpabiliser pour tout ce qui se passe dans le monde

À l’approche de la quarantaine, j’ai enfin appris à admettre que j’étais en colère et j’ai commencé à m’habituer à dire “non” sans effort. Voici un exemple récent : j’étais au cabinet du gynécologue. Mon rendez-vous était fixé à 9h30. Et là, je m’aperçois qu’une mamie me regarde. Soudain, n’en pouvant plus, elle s’est rapprochée de moi, s’est penchée à mon oreille et a commencé à chuchoter nerveusement : “Vous avez rendez-vous à quelle heure ? Le mien est à 10h30. Je suis en avance. J’aimerais passer avant.”

Je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Et rien, juste qu’elle est arrivée en avance en comprenant bien qu’on laisserait passer la personne âgée. J’ai dit : “Non, désolée.” La mamie s’est offusquée et s’est assise dans un coin. La bonne fille que j’ai toujours essayé d’être, a commencé alors à se sentir coupable d’avoir offensé une personne âgée. Mais mon cerveau est alors entré en action et a remis rapidement les choses à leur place : “Tu as raison. Cette dame a commis une erreur et doit faire face aux conséquences de sa décision. Tu n’as pas à la réconforter ou à lui céder”. C’est un peu pathétique, bien sûr, mais c’est ce que j’ai pensé.

J’ai pris conscience du nombre d’années devant moi

Je n’ai que 40 ans. Et si, dans la première moitié de ma vie, j’ai étudié avec acharnement, vécu un mariage raté et les premières années difficiles de la maternité, tout en craignant de ne pas pouvoir trouver ma vocation, aujourd’hui, tout est beaucoup plus facile. Je suis une femme adulte, une personne établie, une mère d’un fils presque adulte, une professionnelle accomplie. Avec ce bagage, il me sera beaucoup plus facile d’avancer.

Aujourd’hui, je ne suis pas pressée de me lancer dans une nouvelle relation, car je comprends qu’il vaut mieux prendre le temps de faire un choix éclairé. Voilà que récemment, un homme m’a écrit sur un site de rencontres. Je t’aime, je t’épouserai, j’adopterai ton enfant. Il m’a demandé : “Quel âge a ton petit ?” J’ai rigolé et j’ai répondu honnêtement : “17 ans”. Il y a eu une pause, puis il a écrit une phrase géniale : “On ne dirait pas à en juger par ton apparence.” Voilà toute une guirlande de “signaux d’alarme” pour moi, à commencer par les tentatives de rapprochement rapide jusqu’à la discussion sur l’âge. Naturellement, les choses n’ont pas fonctionné avec lui.

Mais je ne suis pas fâchée et je pense que j’ai tout devant moi. Après tout, 40 ans, c’est un bel âge.

Bonus : après 40 ans, la vie ne fait que commencer

  • J’ai 40 ans. Et c’est très bien ! Je travaille, je vais à la gym, je vais à l’école de médecine. Cette année, c’est l’année de ma remise de diplôme. Ma fille entre en CP cette année. J’ai l’apparence que je veux avoir. Je m’aime bien. Je me suis trouvée, j’ai trouvé mon style et je ne m’adapte à personne. Je marche beaucoup, je vais au cinéma, au théâtre et aux concerts. Là par exemple, j’ai une manucure dans une heure, puis j’irai à la salle de sport. Parce que c’est mon jour de congé. J’ai l’impression que la vie vient de commencer ! Avant, je me demandais ce que je ferais quand je serais grande. J’ai 16 ans dans l’âme et j’ai l’air d’en avoir 30. ***OfACoach / Pikabu
  • À 30 ans, je me disais : “Ça y est, la jeunesse est finie, je crois.” Mais en réalité, j’étais toujours aussi jeune. À l’âge de 40 ans, de telles pensées se sont également fait jour. Mais non, j’ai 41 ans et je suis encore jeune. Mes enfants ont un peu grandi et j’ai plus de temps pour moi. Les relations avec mon mari sont devenues plus libres, comme si un second souffle s’était ouvert. Seule mon attitude face aux problèmes a changé : si, avant, on avait l’impression que tout était la fin du monde, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est pas le cas. © Lakris1 / Pikabu
  • Il m’a semblé un jour que la vieillesse était presque à ma porte. Aujourd’hui, j’ai 43 ans. La vie est merveilleuse et extraordinaire. Beaucoup de travail, beaucoup de voyages, un fils magnifique, une famille. J’ai tout, je vis et j’en profite. Ma santé est excellente — 16 ans sans congé de maladie. Oui, il y a beaucoup de stress, mais tout devient plus facile. Bref, je m’aime plus à 43 ans qu’à 23 ans. AnttiT / Pikabu
  • J’ai eu une conversation avec un collègue qui a un an de plus que moi. Il m’a dit en plaisantant que le soir de mes quarante ans, plus aucun homme ne me regarderait. Aujourd’hui, j’ai 42 ans, je fais du sport, je vis et je m’amuse. J’ai enfin l’esprit tranquille. Et si, les hommes s’intéressent toujours à moi. © tatusechkin / Pikabu

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