J’ai viré mon employé pour avoir secrètement travaillé sur un deuxième emploi à distance
Patrick Synge, le cofondateur d’une entreprise, a renvoyé un de ses employés après avoir découvert qu’il occupait secrètement un second emploi à distance pendant ses heures de travail. Il a détaillé le processus de découverte et les raisons de cette décision, soulignant que le cumul d’emplois peut parfois être “contraire à l’éthique” et affecter la productivité.
“Un deuxième travail à distance à temps plein”
Patrick Synge est le cofondateur et directeur commercial de Metrickal, une entreprise spécialisée dans l’externalisation des processus métiers et le recrutement à distance. Basée à Barcelone, Metrickal emploie 10 salariés à temps plein en télétravail et collabore avec plus de 200 sous-traitants à travers le monde. “En janvier, j’ai surpris l’un d’eux en train de travailler secrètement sur un deuxième travail à distance à temps plein”, a affirmé Synge.
Bien que le siège soit à Barcelone, cet employé vivait au Pérou. Recruté en 2022, il avait d’abord bien performé. Cependant, d’après l’employeur, les plaintes des clients ont commencé à s’accumuler à propos de tâches non terminées et de délais non respectés. De plus, il était devenu complètement injoignable.
Une baisse de la performance
Des entretiens individuels ont été organisés pour discuter de ses performances. Malgré ces discussions, les problèmes ont persisté. L’employé a été averti que s’il ne s’améliorait pas, son contrat serait résilié. Selon Patrick Synge, bien que cet employé ait montré quelques signes d’amélioration, sa performance globale n’a pas évolué. Cela a considérablement alourdi la charge de travail du reste de l’équipe, qui devait prendre en charge ses quarts et gérer les retards.
“J’ai remarqué que le nom d’une autre entreprise apparaissait régulièrement dans les données”
En décembre, sans lien direct avec cet employé, l’entreprise a mis en place DeskTime, un logiciel de suivi du temps. L’objectif à long terme est de passer à une semaine de travail de quatre jours. Après quelques semaines, en examinant les données de suivi de cet employé, Patrick Synge a remarqué la mention récurrente d’une autre entreprise. “J’ai remarqué que le nom d’une autre entreprise — une entreprise américaine — apparaissait régulièrement dans les données. Il m’est apparu clairement que cet employé avait travaillé sur des tâches d’une autre entreprise.”
Cette femme fortement tatouée blâme une société pour avoir refusé sa candidature.