18 Personnes qui ont fait des choix de design vraiment mauvais

Une femme s’est retrouvée dans une situation délicate quand une collègue, mère de famille, lui a demandé d’échanger leurs semaines de congés. L’intervention de leur patron n’a fait qu’envenimer les choses. Avait-elle tort de refuser ? Voici ce qui s’est passé.
Bonjour Sympa,
J’ai posé mes congés il y a six mois pour une semaine bien précise et j’ai tout planifié dans les moindres détails : billets d’avion réservés, hôtel payé, activités programmées... J’attendais ce moment depuis longtemps et j’avais enfin le compte à rebours pour des vacances bien méritées.
La semaine dernière, ma collègue Rose a découvert que les vacances scolaires de ses enfants tombaient exactement sur cette période. Elle est venue me voir, d’abord avec le sourire, et m’a demandé si j’accepterais d’échanger nos semaines pour qu’elle puisse voyager avec ses enfants. Je lui ai répondu poliment que j’avais déjà tout réservé et payé, sans possibilité de remboursement, et que je ne pouvais rien changer.
Son attitude a tout de suite changé et elle m’a lancé : “Sérieusement ? Tu ne peux pas t’arranger ? Ce n’est pas comme si tu avais des enfants à gérer. C’est juste toi.” Cette phrase m’a vraiment blessée. Je suis restée calme mais ferme : “Ne pas avoir d’enfants ne rend pas mon temps moins précieux. Désolée, moi aussi j’ai besoin de mes vacances.” Elle s’est mise à pleurer et est partie.
J’ai eu un pincement au cœur en la voyant réagir comme ça, mais je pensais que ça s’arrêterait là. Sauf que depuis, elle est glaciale : elle ne me parle presque plus, répond à peine et fait bien sentir son agacement. Et ce n’est pas tout.
Le lendemain, j’ai été convoquée par surprise dans le bureau de notre patron. Il m’a dit qu’il avait “entendu certaines choses” et que Rose traversait une situation compliquée, qu’elle voulait juste faire plaisir à ses enfants. Il a laissé entendre que j’aurais dû être plus conciliante et compréhensive.
Franchement, j’ai dû me mordre la langue. J’avais l’impression que mes projets, mon argent et mon temps personnel ne comptaient pas, juste parce que je n’ai pas d’enfants. J’ai répondu calmement : “Je suis désolée, mais j’ai déjà pris des engagements que je ne peux pas annuler. Mes vacances comptent aussi.”
Il avait l’air mal à l’aise mais n’a pas insisté. Malgré tout, je suis ressortie complètement déstabilisée.
Maintenant, je me demande : est-ce que j’ai vraiment mal agi ? Est-ce que j’aurais dû sacrifier mes vacances soigneusement préparées simplement parce que Rose a des enfants ?
Nina
Bonjour Nina,
C’est tout à fait normal que tu te sentes blessée et prise au dépourvu par ce qui s’est passé. Tu as suivi la bonne procédure en déposant ta demande de congés longtemps à l’avance et tu as pris des engagements financiers et personnels sur cette base. Tu as entièrement le droit de profiter de ce temps de repos sans culpabiliser.
Quand Rose t’a fait sa demande, c’était en réalité un énorme service qu’elle te réclamait : annuler et réorganiser des vacances que tu avais préparées avec soin. Bien sûr, on peut comprendre qu’elle veuille partir avec ses enfants, mais cela ne rend pas tes projets moins importants. L’idée que ton temps a moins de valeur juste parce que tu n’as pas d’enfants est une hypothèse injuste et blessante.
Tu es restée calme et respectueuse, mais tes limites ont été très mal accueillies. Le fait que Rose te fasse la tête et que ton patron te mette la pression (même si ce n’était peut-être pas mal intentionné) montre un manque d’empathie et un mépris du temps et de l’effort que tu as consacrés à l’organisation de tes vacances.
Voici nos conseils :
Tiens bon sur tes limites, mais reste respectueuse. Tu as déjà expliqué ta situation à Rose, tu n’as pas à te justifier davantage. Tu as planifié, payé et fait valider tes congés bien en avance : tu n’as aucune raison de te sentir coupable. Ne laisse pas la culpabilité ni la pression te faire douter d’une décision parfaitement raisonnable.
Prends du recul. C’est facile de se laisser emporter par la frustration, surtout avec l’attitude froide de Rose et l’intervention de ton patron. Mais essaie de te rappeler l’essentiel : tu as autant droit à tes vacances que n’importe qui, que tu aies des enfants ou non. Tes besoins ne sont pas moins légitimes juste parce que tu n’es pas parent.
Envisage d’en reparler avec ton patron. Il n’a peut-être pas bien compris ton point de vue. Plus tard, une conversation calme et honnête pourrait être utile : explique-lui ce que tu as ressenti et pourquoi il est important que le temps de chacun, parent ou pas, soit respecté de la même façon. Ça pourrait éviter que ce genre de situation se reproduise.
Cordialement,
L’équipe de Sympa
Les relations familiales cachent parfois des maladresses qui blessent plus qu’on ne le pense. Dans cette histoire, une tante se retrouve déconcertée quand sa nièce adolescente balance une remarque sur son physique... puis s’étonne que leur sortie shopping en soit gâchée.