Je refuse de changer les couches de mes petits-enfants : je suis une grand-mère, pas une nounou gratuite

Éducation
Il y a 3 semaines

Quand ma belle-fille a donné naissance à des jumeaux l’année dernière, j’étais folle de joie. Devenir grand-mère a été l’un des moments les plus heureux de ma vie. J’imaginais des câlins, des histoires du soir et des visites pleines de rires le week-end. Je ne m’imaginais pas jusqu’aux genoux dans des couches sales, en train de bercer des bébés à deux heures du matin, ou qu’on me dise que j’étais " de service " trois fois par semaine.

Ce qui avait commencé comme un coup de main est devenu un travail à plein temps

Salut Sympa !

Au début, j’étais heureuse d’aider. Je savais que mon fils et ma belle-fille étaient débordés avec leurs jumeaux nouveau-nés. J’allais chez eux trois fois par semaine pour garder le bébé et faire la lessive. C’était fatigant, mais je le faisais par amour.

Mais très vite, mes visites se sont transformées en véritables gardes à plein temps. Personne ne me demandait jamais si j’étais disponible. Je franchissais la porte, et ma belle-fille me tendait un des jumeaux en disant : " L’autre est sur la table à langer. Tu peux t’en occuper ? "

M’occuper de quoi ? Je ne suis pas une nounou. J’ai déjà élevé mes propres enfants. Je n’ai pas signé pour recommencer à soixante ans passés. " Tu es leur grand-mère, c’est ce que font les mamies ", me répond-elle toujours quand j’essaie de poser des limites.

Mais voilà la vérité : être grand-mère, ça devrait rimer avec amour, joie et soutien — pas avec travail non rémunéré. Ce n’est pas être tenue de tout lâcher, de gérer les couches explosées et d’animer une garderie cinq jours sur sept. J’ai essayé d’en parler à mon fils, mais il semble toujours trop occupé.

La goutte de trop

Quand j’ai dit calmement que je n’étais pas à l’aise avec l’idée de changer les couches ou de gérer le coucher tous les soirs, elle s’est braquée. " Donc tu ne veux pas m’aider ? " Ce n’est pas ça. Bien sûr que je veux aider, mais je veux aussi profiter de ma retraite. J’ai envie d’avoir une vie en dehors du baby-sitting. Et surtout, je veux être respectée, pas utilisée.

Puis, le déclic est venu quand une amie de mon club m’a prise à part pour me demander si je gardais vraiment les jumeaux " tous les jours gratuitement “. Je lui ai demandé ce qu’elle voulait dire. C’est là que j’ai vu un post humiliant de ma belle-fille en ligne, et j’ai bouilli de rage.

Elle avait mis une photo de moi avec les jumeaux endormis dans mes bras. J’avais visiblement fini par m’assoupir moi aussi, une couche posée sur l’épaule. Et elle avait écrit : ” Voici ma baby-sitter gratuite. Les sorties du week-end avec mes copines n’auraient pas été possibles sans elle. Love you “, suivi d’un émoji caca et d’un cœur.

Baby-sitter gratuite. Voilà ce que j’étais devenue pour elle. Pas une ” grand-mère formidable " ni un " soutien incroyable ". Juste une solution de garde gratuite et pratique. Ce n’était peut-être pas méchant... mais ça m’a blessée. J’avais l’impression de ne plus exister.

J’ai enfin pris position pour moi-même

Après avoir vu cette publication, j’ai pris ma belle-fille à part et je lui ai dit que les choses devaient changer. " Je t’aime. J’aime les jumeaux. Mais je suis ta belle-mère, pas ton employée. Je suis une grand-mère, pas une nounou gratuite. "

Elle a été choquée. Elle m’a dit que j’avais toujours été d’une grande aide et qu’elle pensait que j’adorais passer du temps avec les bébés. Et c’est vrai. Mais pas comme ça. Pas par culpabilité ni par obligation. Je lui ai dit que je continuerais à venir.

Je continuerais à garder les enfants de temps en temps — mais selon mes conditions. Et je ne changerais plus les couches, ne ferais plus à dîner ni ne resterais dormir sans qu’on en ait parlé à l’avance. Elle ne l’a pas bien pris. Elle a crié, m’a traitée de " méchante et égoïste ". Mais je suis restée ferme.

En fait, j’ai utilisé l’argent que j’avais mis de côté pour enfin voyager, au lieu de le leur donner quand ils me l’ont demandé. Cela fait maintenant plusieurs semaines que je ne l’ai pas revue et que je n’ai pas répondu à ses messages me demandant de l’aide. Je profite de mes vacances en solo... et de la tranquillité.

Est-ce que cela fait de moi une mauvaise belle-mère ou une mauvaise grand-mère ?

Merci de nous avoir écrit. Voici quelques suggestions que tu pourrais envisager :

Reste ferme sans culpabiliser — Tu n’es pas une mauvaise grand-mère parce que tu poses des limites. Tu as été présente quand ils en avaient besoin, mais tu as parfaitement le droit de dire " stop " quand l’aide devient une attente permanente.

Redéfinis le rôle que tu veux avoir — Être mamie devrait t’apporter de la joie, pas de l’épuisement. Explique clairement que tu veux rester impliquée, mais en tant que présence aimante, pas comme personnel non rémunéré.

Laisse le temps faire son œuvre — C’est normal s’il y a des tensions pour le moment. Parfois, un peu de distance aide les autres à réaliser tout ce que tu as offert.

Réponds avec bienveillance, pas par obligation — Si ta belle-fille te recontacte, tu peux lui répondre avec amour, tout en restant fidèle à tes limites : " Je t’aime, mais je ne peux pas t’aider de cette façon en ce moment. "

Célèbre ce nouveau chapitre pour toi — La retraite, c’est aussi ton moment. Pars en voyage. Profite de ton club. Savoure le fait d’être grand-mère à ta manière. Tu l’as bien mérité.

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