Je n’ai pas d’enfants — et mon testament était le coup de théâtre que ma famille n’avait pas vu venir


Tout le monde mérite de l’intimité chez soi. Ton espace devrait être sûr, confortable et à l’abri des regards indiscrets, surtout de la part de personnes qui n’ont aucune raison de regarder à l’intérieur. Notre lectrice, Monique (29 ans), a dû prendre des mesures pour se protéger d’enfants qui espionnaient. Avait-elle tort ? À toi d’en juger.
Je vis dans mon quartier depuis trois ans et je n’ai jamais eu de problème, jusqu’à ce qu’une jeune famille avec deux enfants emménage récemment.
La fenêtre de ma chambre donne sur le jardin de devant et, comme nous vivons dans une ville chaude, j’ai presque toujours les fenêtres ouvertes. Oui, on peut voir directement à l’intérieur, mais je partais du principe que les gens se mêleraient simplement de leurs affaires.
Après l’arrivée de cette nouvelle famille, les enfants de mes voisins ont décidé que ma pelouse et la fenêtre de ma chambre seraient leur divertissement. Non seulement ils regardaient à l’intérieur et criaient “Bouh !” à des heures improbables, mais ils ont aussi commencé à jeter des objets dans ma maison par la fenêtre.
Au début, c’était des choses inoffensives, comme une feuille ou une fleur du jardin de devant. C’était un peu agaçant à nettoyer, mais je n’en ai pas fait toute une histoire. Puis ils ont commencé à lancer des briques de jus usagées et des emballages de chocolat. Je leur ai parlé gentiment plusieurs fois et je leur ai demandé d’arrêter. Ils m’ont ignorée.
Je suis finalement allée voir leurs parents, en m’attendant à du soutien ou au moins à de l’inquiétude. Au lieu de ça, ils ont ri en disant : “Ce sont juste des enfants. Si ça te dérange tant que ça, ferme tes fenêtres.” Cette réponse m’a sidérée.
Apprendre à des enfants qu’il est normal d’entrer sur la propriété de quelqu’un d’autre et de jeter des objets par sa fenêtre me semblait totalement déplacé. Mais rien n’a changé. Les enfants ont continué à venir, presque tous les jours. Je ne me sentais plus en sécurité chez moi.
Un jour, en nettoyant mon grenier, j’ai retrouvé un vieux magnétophone de mon enfance, et soudain j’ai eu une idée. J’ai demandé à mon petit ami d’enregistrer des grognements graves et terrifiants, et je l’ai gardé prêt.
La fois suivante où j’ai entendu les enfants arriver près de ma porte, j’ai vite appuyé sur lecture et je me suis cachée hors de vue. Quand ils se sont approchés de la fenêtre et ont entendu les rugissements, ils ont lâché ce qu’ils tenaient et se sont mis à hurler.
Ils sont rentrés chez eux en courant, paniqués, en pleurant tout du long. Quelques minutes plus tard, leur mère a déboulé à ma porte, me traitant de monstre et exigeant des excuses. J’ai répondu calmement : “Je suis chez moi. C’était juste ma musique.” Elle est repartie furieuse.
Ils ont cessé de venir après ça, mais la situation a pris une nouvelle tournure. Un voisin m’a arrêtée pendant ma promenade matinale pour me demander ce qui s’était passé entre moi et la famille d’à côté. Apparemment, la mère des enfants faisait le tour du quartier en racontant à tout le monde que j’avais “traumatisé ses gentils enfants à vie”.
Certains voisins disent que j’ai fait ce que n’importe qui aurait fait. D’autres me regardent comme si j’étais la méchante sorcière d’à côté. Quelques-uns ont même suggéré que je m’excuse juste pour préserver la paix.
Maintenant, je ne peux pas m’empêcher de me demander si j’ai agi de la bonne manière. Une partie de moi se sent justifiée. Après tout, j’ai essayé de parler, d’expliquer, de demander gentiment, et rien n’a changé. Une autre partie de moi repasse sans cesse ces cris et l’expression sur le visage de leur mère.
Ai-je dépassé une limite ? Qu’aurais-tu fait à ma place ?
Monique
Merci, Monique, d’avoir partagé ton histoire avec nous. Parfois, quand tes demandes ne sont pas prises en compte, il est naturel d’essayer des méthodes non conventionnelles pour faire passer un message. Voici quelques conseils pour toi :
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