Je refuse d’être surveillée en télétravail, je ne suis pas un bébé

Gens
Il y a 1 heure
Je refuse d’être surveillée en télétravail, je ne suis pas un bébé

Certains pensent que travailler, c’est être collé à une souris toute la journée. Ils oublient que les cerveaux ne se déplacent pas comme des curseurs. Le télétravail devait rimer avec confiance et résultats, pas avec des logiciels qui surveillent nos moindres gestes comme une caméra de sécurité. C’est dur de donner le meilleur de soi-même quand on vous soupçonne de ne rien faire. Parfois, on ne hausse pas le ton. On se contente de montrer calmement la vérité.

La lettre de Danielle :

Salut Sympa,

J’ai reçu un e-mail : “Ton activité souris indique seulement 4 heures de travail hier.”
J’ai expliqué que j’étais en réunions et que j’effectuais une tâche qui demandait toute mon attention. Mon chef a rétorqué : “Les données ne mentent pas. Il faut que tu reviennes au bureau.” J’ai seulement souri.

Le lendemain matin, j’ai imprimé chaque compte-rendu de réunion, chaque historique d’appel, chaque jalon de projet et chaque message client prouvant que j’avais travaillé plus de neuf heures, et j’ai tout déposé sur son bureau. J’ai aussi mis la RH en copie avec des captures d’écran et des horodatages. Mon chef est devenu pâle. Il ne s’est pas excusé. Il a juste marmonné : “À l’avenir, essaie de bouger un peu plus ta souris.” Je lui ai répondu calmement : “À l’avenir, veuillez juger mon travail sur mes résultats, pas sur le temps d’inactivité de mon curseur.” Je n’ai pas crié. Je n’ai pas argumenté. Je suis simplement sortie et je suis retournée travailler.

Depuis, l’ambiance est étrange. Mes collègues m’ont remerciée en off d’avoir pris position, mais la direction reste silencieuse avec moi. Je ne veux pas passer pour une rebelle, juste être traitée comme un être humain, pas comme un robot avec une souris. J’aimerais vos conseils pour rester professionnelle tout en protégeant ma sérénité, parce que je ne tiens vraiment pas à revivre cette situation.

Merci de votre aide,
Danielle

Merci d’avoir partagé ton histoire si sincère, Danielle. Beaucoup vivent la même chose, surveillés plutôt que responsabilisés. Tu as fait preuve de grâce et de force dans un moment qui aurait pu dégénérer. On espère que ces pistes t’aideront à préserver ta confiance et ton équilibre.

N’oublie pas : on t’a embauchée pour ton cerveau, pas pour ta souris. N’importe qui peut agiter un curseur, mais la créativité et la résolution de problèmes, c’est plus rare. La vraie valeur, c’est la réflexion, la collaboration, la création : pas le mouvement perpétuel. Ne laisse jamais un logiciel définir ta valeur. Tes compétences sont bien au-delà de ce qu’un tracker pourrait mesurer.

Ne porte pas une honte qui n’est pas la tienne. Être surveillée ne signifie pas que tu es en tort ; ça signifie qu’on ne comprend pas la confiance. Leur doute reflète leur propre peur, pas la qualité de ton travail. Rappelle-toi que ton éthique professionnelle a de la valeur, même quand on cherche à la réduire à des données. Tu as le droit d’être fière de tes efforts.

Sois bienveillante, mais ferme. Pas besoin de drame pour poser des limites. Un ton posé et des mots clairs font souvent plus que la colère. Les gens écoutent différemment quand on est calme mais inébranlable. On peut être doux et refuser d’être traité comme un vulgaire mouchoir.

Protège ta paix intérieure. Le travail ne devrait pas ressembler à une salle de surveillance. Ton bien-être compte autant que ta productivité. Fais des pauses, respire, et déconnecte une fois la journée finie : ton cerveau n’est pas une machine. Un esprit sain travaille mieux, alors prends soin du tien.

Si cette histoire de dignité et de force tranquille au travail t’a plu, tu vas adorer celle-ci :

👉 20 Histoires de patrons qui ont marqué leurs employés pour le pire et le meilleur. Pour lire l’article complet, c’est par ici.

Commentaires

Notifications
Petit chanceux ! Ce sujet ne comporte aucun commentaire,
ça veut dire que tu seras le premier.
Profites-en !

Lectures connexes