J’étais à deux doigts de décrocher mon job de rêve, puis la RH a franchi la limite légale

Gens
Il y a 1 heure
J’étais à deux doigts de décrocher mon job de rêve, puis la RH a franchi la limite légale

Les entretiens d’embauche peuvent être imprévisibles, surtout quand des questions inattendues testent bien plus que tes compétences. Souvent, elles révèlent comment on réfléchit sous pression, ce qu’on valorise le plus, et comment on gère les moments qui ne se passent pas comme prévu.

La lettre de Lucas :

Salut Sympa,

Alors, j’ai (H, 32 ans) eu aujourd’hui mon entretien final pour ce qui ressemblait franchement à mon job de rêve : un poste de développeur senior dans une bonne boîte de logiciels. Tout le processus s’était déroulé sans accroc, l’équipe avait l’air super, le salaire correspondait exactement à ce que je voulais, et j’étais déjà en train de rédiger mentalement mon mail de “préavis de deux semaines” à mon patron actuel. Tout se passait à merveille.

Et puis, au moment où on termine, la RH me fait un petit sourire poli et me dit : “Juste une dernière question.” Et elle me sort : “Si une autre entreprise t’appelait demain en t’offrant 10% de plus, est-ce que tu accepterais ?” Ça m’a complètement pris au dépourvu. J’avais préparé toutes les questions habituelles, qualités, défauts, “où est-ce que tu te vois dans cinq ans”, mais ça ?

J’ai pris une seconde et j’ai dit un truc du genre : “J’écouterais probablement, mais je ne partirais pas sur un coup de tête à moins que quelque chose n’aille pas ici.” Elle a hoché la tête, a refermé son dossier, et a dit : “C’est la seule réponse honnête qu’on a entendue de toute la semaine.” Puis, pendant que je partais, elle a ajouté tranquillement : “Notre CTO m’a demandé de poser la question. Lui, il a pris les 10%.” J’ai juste rigolé en descendant par l’ascenseur. C’était un moment tellement humain et bizarre à la fois, comme si j’avais enfin arrêté de jouer un rôle et que j’avais dit quelque chose de vrai.

Certains vont peut-être se dire : mais pourquoi en parler au fait ? Ce n’est pas si important. Mais pour une raison quelconque, ce moment est resté coincé dans ma tête toute la journée, je n’arrive pas à m’en débarrasser. Vous auriez répondu autrement ? Ou c’était à peu près la seule façon de gérer une question comme ça sans sonner faux ?

À bientôt,
Lucas.

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Salut, merci d’avoir partagé ton histoire, Lucas ! J’espère que ces mots vont t’apporter un peu de perspective, ou au moins te faire sentir moins seul face à tout ça.

  • Ne minimise pas ta tranquillité d’esprit. Écoute, l’argent, c’est bien, mais si un job te ruine le sommeil ou te pousse à vérifier Slack à minuit, ces 10 % en plus ne voudront plus rien dire. Demande-toi si ce salaire va vraiment acheter de la sérénité, ou s’il va seulement payer plus de stress.
  • Tu as le droit de vouloir l’ensemble. Ne culpabilise pas de vouloir à la fois un bon salaire et de bonnes personnes. Tu as mérité cet équilibre. Ce n’est pas être difficile, c’est savoir ce que l’épuisement fait vivre et refuser de replonger.
  • Ils évaluent la confiance, pas seulement la compétence. Cette question de la RH ne parlait pas de loyauté, elle parlait de confiance. Les entreprises veulent savoir si tu es le genre de personne qui dira la vérité, même quand c’est inconfortable. Sans t’en rendre compte, tu as réussi ce test.

Au final, ce genre de situation peut aussi être le point de départ d’une toute autre histoire, celle où tu réalises qu’on te demande beaucoup trop et que ton silence te coûte cher.

Sophie l’a vécu : au début, “couvrir les collègues” lui a semblé normal, presque gratifiant, jusqu’à ce que ça devienne des mois de travail supplémentaire non payé. Après avoir repris les responsabilités de deux collègues qui avaient démissionné, elle a passé six mois à faire trois jobs pour un seul salaire. C’est seulement quand elle a choisi de s’exprimer, et de le faire de façon stratégique, que les choses ont enfin changé.

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