La Langue la Plus Complexe au Monde Pourrait Sauver des Millions de Vies

C’est curieux
Il y a 1 an

La photosynthèse serait capable de sauver des millions de vies humaines ! Attends, COMMENT ? Quel est le lien ? Eh bien, les plantes créent de l’énergie à partir de la lumière du soleil, de l’eau et du dioxyde de carbone. Ça nous le savons depuis longtemps. Il s’avère que la compréhension détaillée de ce processus pourrait aider à trouver un remède contre le cancer. Depuis longtemps, les chercheurs tentent de comprendre comment les plantes entament ce processus de transformation de la lumière du soleil en sucres par le biais de la photosynthèse. Et aujourd’hui, certains scientifiques sont enfin parvenus à décoder les signaux complexes que les plantes s’envoient à elles-mêmes !

Depuis de nombreuses années, les botanistes savent que le noyau d’une cellule végétale est tel un patron qui donne des ordres aux autres parties de la cellule. Pour ce faire, il crée des protéines, qui indiquent aux autres parties ce qu’elles doivent faire. Si ces protéines ne sont pas présentes, la plante ne peut pas pousser ou verdir. Mais il existe des centaines de protéines différentes dans le noyau, et trouver celles qui indiquent à la plante de commencer la photosynthèse a été un énorme défi. C’était comme essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin... Mais aujourd’hui, le professeur de botanique Meng Chen et son équipe ont réussi à trouver quatre de ces protéines et à documenter l’ensemble du processus.

En résumé, l’équipe du professeur Chen a découvert de nouvelles protéines qui aident les plantes à entamer le processus de photosynthèse, lequel transforme la lumière du soleil en énergie pour la croissance. Ces protéines font partie d’un processus complexe, qui se déroule dans deux “pièces” différentes de la cellule. Elles aident les différentes parties de la plante à “parler” entre elles, afin qu’elles puissent travailler de concert pour produire de l’énergie. Le professeur Chen compare ce processus à une symphonie, dans laquelle les protéines du noyau jouent le rôle de chefs d’orchestre et dirigent la musique. Ces chefs d’orchestre sont appelés “photorécepteurs”, ce qui signifie qu’ils réagissent à la lumière et activent les gènes qui déclenchent la photosynthèse. Cependant, ils doivent communiquer avec d’autres parties de la cellule qui sont éloignées, comme des musiciens jouant dans des pièces différentes. C’est là qu’interviennent les quatre protéines nouvellement découvertes : elles aident les chefs d’orchestre à envoyer des messages aux autres parties de la cellule.

Cette recherche a été financée par les Instituts Américains de la Santé, qui espèrent qu’elle permettra de trouver un remède au cancer. En effet, les chloroplastes, parties intégrantes des cellules végétales responsables de la photosynthèse, et les mitochondries, qui génèrent l’énergie chimique dans les cellules humaines, présentent certaines similitudes. Elles sont toutes deux importantes pour générer de l’énergie en vue de la croissance et contiennent également du matériel génétique. Les scientifiques ont étudié les processus de communication interne à l’intérieur de la cellule. Ils ont découvert que lorsque quelque chose ne va pas avec les petits organes à l’intérieur de l’une d’elles, connus sous le nom d’organites, ils envoient un message au noyau qui agit comme le centre névralgique de la cellule.

Cependant, nous ne savons pas grand-chose sur la manière dont le noyau renvoie ces messages aux organites. Le Pr. Chen pense que la façon dont le noyau communique avec ceux-ci à l’intérieur des plantes est similaire à celle des animaux. En étudiant la façon dont le noyau communique avec les chloroplastes, nous pourrions apprendre comment il contrôle également les gènes mitochondriaux. Et le dysfonctionnement de ceux-ci peut entraîner des maladies grave comme le cancer... Nous pourrions donc apprendre à réguler ces processus et ainsi peut-être trouver des moyens d’inverser la maladie ?

Il est important de comprendre comment la photosynthèse est régulée, car cela pourrait être exploité bien au-delà de l’étude des maladies. Par exemple, si nous vivons un jour sur une autre planète, nous devrons cultiver des aliments en intérieur et trouver un moyen de nous assurer que les plantes reçoivent suffisamment de lumière pour y croître. Par ailleurs, le changement climatique rend l’agriculture de plus en plus difficile pour les cultivateurs. En comprenant comment les plantes poussent, nous pouvons trouver des moyens de préserver notre alimentation collective. “La raison pour laquelle nous pouvons survivre sur cette planète est que les plantes sont capables de photosynthèse. Sans elles, il n’y a pas d’animaux, pas plus que d’êtres humains”, a déclaré le Pr. Chen. Par conséquent, si nous comprenons comment manipuler la croissance des plantes, nous pourrons également maîtriser la quantité de nourriture que nous produisons, ce qui pourrait certainement résoudre bon nombre de nos problèmes à l’avenir...

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