La technique de sommeil des plus grands génies révélée

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Il y a 7 mois

Voici le légendaire inventeur Léonard de Vinci. Il ne dormait pas la nuit comme nous le faisons tous. Au lieu de cela, il dormait 15 minutes plusieurs fois dans la journée. Et c’était un génie. Quant à Salvador Dali, célèbre peintre espagnol, il aimait dormir pendant la journée, mais il le faisait assis dans son fauteuil. Il s’endormait en tenant une cuillère ou une clé en métal. Quand il s’endormait, la cuillère tombait dans une assiette métallique au sol, et le bruit le réveillait. Lui aussi était un génie. Thomas Edison, l’homme qui nous a donné l’ampoule électrique, tenait des balles dans ses mains lorsqu’il essayait de s’endormir. Les balles tombaient et le réveillaient. Encore un un génie.

Ces hommes célèbres s’endormaient de cette façon étrange pour une raison bien précise. Ils essayaient d’entrer dans la “zone crépusculaire”, lorsque leur cerveau n’était plus tout à fait éveillé mais ne dormait pas encore. Les scientifiques pensent que les questions les plus cruciales pourraient bien trouver réponse dans cette phase du sommeil. La “zone crépusculaire” s’appelle en réalité l’hypnagogie. C’est le processus de transition de notre cerveau vers le sommeil. Ce n’est pas encore une phase de sommeil, mais une période pendant laquelle notre cerveau nous montre certaines hallucinations. Les personnes qui ont fait l’expérience de l’hypnagogie disent que leur cerveau rassemble toutes les informations auxquelles elles pensaient avant de dormir, les analyse comme un ordinateur, et répond aux questions que l’on se pose.

En d’autres termes, si tu es réveillé et que tu regardes une énigme, la zone crépusculaire va permettre à ton cerveau de la résoudre tout seul. Il va rassembler les faits en pilote automatique et te donner la réponse à la question à laquelle tu pensais avant de t’endormir. Mais il est crucial de te réveiller avant de t’enfoncer plus profondément dans les phases du sommeil et d’oublier tes déductions. C’est précisément ce que faisait Salvador Dali. Le cliquetis d’une clé tombant sur une assiette le réveillait précisément au moment où son cerveau s’endormait, et il faisait alors l’expérience de l’hypnagogie. Puis il notait immédiatement toutes ses observations. C’est pourquoi certaines de ses peintures ont l’air très étranges.

Toi aussi, tu as sans doute connu un tel état, lorsque tu t’es soudainement réveillé en pleine la nuit avec une idée et que tu l’as rapidement notée sur un bout de papier. Mais tu n’avais probablement pas pensé à quelque chose en particulier avant de t’endormir. Alors quand tu as regardé tes notes le matin, tu as vu quelque chose comme “super pigeon informatique”... Mais certains scientifiques ont délibérément réfléchi à des tâches complexes avant de s’endormir, pour que leur cerveau presque assoupi leur donne quelques indices pertinents. James Watson, par exemple, a vu deux serpents entrelacés dans son sommeil et a réalisé que c’est à cela que ressemble la structure de notre ADN.

La “zone crépusculaire” est aussi appelée N1. C’est la première phase du sommeil.

Des scientifiques ont récemment fait des expériences pour étudier cette “zone crépusculaire”. Une centaine de participants ont dû résoudre des problèmes mathématiques. À un moment donné, les scientifiques ont laissé les participants faire une pause. Ils se sont allongés dans un fauteuil dans une pièce sombre, en tenant un gobelet dans leurs mains. Beaucoup de participants se sont endormis et ont laissé tomber le gobelet. Le bruit les réveillait, et ils devaient continuer à résoudre les problèmes de mathématiques. Les résultats de l’expérience ont montré que 83% des participants qui s’endormaient et entraient dans la phase de la zone crépusculaire arrivaient à résoudre le problème, contre 30% parmi les participants qui sont restés éveillés. Les premiers n’ont eu besoin que de 15 secondes dans la “zone crépusculaire” pour obtenir un avantage considérable.

Les scientifiques attribuent ce regain d’activité cérébrale et de créativité au fait que notre cerveau se trouve dans un état idéal, où notre cognition se relâche et où nous procédons à des associations bizarres. Si tu ne te réveilles pas pendant la phase N1 et que tu t’endors, ton cerveau va encore plus loin dans la phase N2. Ces deux phases font partie du sommeil superficiel.

Tu peux t’y réveiller sans problème. Dans la phase N1, tu peux même encore entendre les sons qui t’entourent. Si tu t’es déjà endormi dans le métro, tu as été dans l’une de ces phases. Ensuite, ton cerveau plonge dans la phase la plus profonde du sommeil, N3. Si tu te réveilles alors que tu es dans cette phase, tu te sentiras très mal. Tu resteras assis sur le bord du lit pendant un certain temps, en essayant de reprendre tes esprits. Ce n’est pas surprenant, car si tu regardes l’activité de ton cerveau, la fréquence de tes ondes ralentit de plus en plus à chaque phase.

Le sommeil à ondes lentes est aussi appelé sommeil non-REM, sachant que REM signifie rapid eye movement (ou mouvement oculaire rapide). La température de notre corps baisse légèrement pendant cette phase, et le cerveau utilise moins d’énergie. Après le sommeil le plus profond, le cerveau accélère. Le sommeil paradoxal, ou sommeil REM, commence. C’est là que tu fais des rêves vifs et bizarres. Et pour regarder autour de toi dans ton sommeil, tu bouges tes yeux dans la réalité. Très rapidement.

C’est pourquoi cette phase est appelée sommeil à mouvements oculaires rapides. La nuit, ton cerveau alterne plusieurs fois entre toutes ces phases de sommeil, comme sur des montagnes russes. Et plus tu te rapproches du matin, plus le sommeil paradoxal est long. C’est pourquoi les rêves les plus longs et les plus vifs se produisent le matin. De plus, le sommeil paradoxal aide le cerveau à trier toutes les informations recueillies pendant la journée. Il met en évidence les informations dont il a besoin et les enregistre.

Lorsque tu apprends quelque chose de nouveau ou que tu fais de l’exercice, les cellules de ton cerveau établissent de nouvelles connexions. En d’autres termes, il construit des ponts. Ainsi, lorsque tu veux utiliser cette information ou cette compétence, ton cerveau peut l’atteindre rapidement grâce à ces nouveaux ponts. Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau fait quelques vérifications. Il envoie des signaux à travers toutes les connexions pour voir si tu les as utilisées ou non. Si tu joues de la guitare tous les jours, le cerveau laissera un pont responsable de cela.

Mais s’il découvre quelque chose que tu n’as jamais utilisé, comme le fait passionnant que le Mont Everest est aussi haut que 23 Empire State Buildings empilés, il détruira tout simplement ce pont. Les scientifiques ont construit un petit labyrinthe pour étudier la capacité du cerveau à établir de telles connexions dans les rêves. Ils ont laissé des souris le parcourir et ont surveillé leur activité cérébrale. Chaque tournant du labyrinthe éclairait certaines zones du cerveau. Petit à petit, les souris ont appris tous les chemins du labyrinthe. Leurs cerveaux s’allumaient comme de la musique.

Alors que les souris s’endormaient, leur cerveau essayait d’assimiler et d’organiser ces connaissances sur le parcours à l’intérieur du labyrinthe. Leurs cerveaux répétaient ces mêmes notes, mais beaucoup plus rapidement. Autrement dit, les souris dormaient et rêvaient de parcourir ce labyrinthe encore et encore. Leur cerveau les entraînait à le faire 10 fois plus vite. Et le lendemain, quand les souris se réveillaient, elles se mettaient à parcourir le labyrinthe plus efficacement. Alors si la phase la plus précieuse et la plus excitante est le sommeil paradoxal, pourquoi avons-nous besoin du sommeil à ondes lentes ? Beaucoup de gens pensent que c’est pour donner au cerveau une chance de se reposer. Mais le cerveau ne se repose jamais. Pas une seconde de toute ta vie. En réalité, le sommeil non REM donne à ton corps un diagnostic matériel.

Lorsque tu es éveillé, ton cerveau reçoit des signaux de la part de tous tes sens : les images de tes yeux, les sons de tes oreilles, etc. Mais quand tu dors, tous ces sens sont pratiquement désactivés. À ce moment-là, ton cerveau reçoit des signaux de tes organes internes. Et s’il trouve une erreur dans l’un d’eux, il envoie une alerte pour réparer ce bug. Les scientifiques ont testé cela en stimulant les organes d’un chat dans son sommeil. Son cerveau a perçu le stimulus et a répondu en plongeant encore plus profondément dans le sommeil pour y répondre. La deuxième fonction du sommeil non-REM est de nettoyer ton cerveau. Pendant que tu es dans une phase de sommeil profond, tes cellules nerveuses rétrécissent. Cela permet au liquide céphalo-rachidien de remplir les vides qui apparaissent. Ce fluide évacue les déchets et les toxines.

Dernier point, mais non des moindres : ton corps libère l’hormone de croissance précisément pendant les phases de sommeil profond. Oui, même si tu as déjà fini de grandir, tu as toujours besoin de cette hormone. Elle t’aide à te régénérer, prévient la calvitie et la peau sèche. Elle rend aussi tes os plus solides et aide à brûler les graisses. Alors oublie les régimes alimentaires. Contente-toi de dormir autant que possible.

Au fait, as-tu déjà eu un spasme soudain au moment où tu allais t’endormir ? Alors voici un fait bonus pour toi. Lorsque tu t’endors, ton cerveau arrête certains systèmes corporels inutiles pour que tu puisses te reposer. Mais parfois, cela ne se produit pas au bon moment. Lorsque tu as un sursaut, cela signifie que ton cerveau a désactivé la partie responsable de la position de ton corps dans l’espace. Mais comme tout le reste fonctionnait encore, le cerveau le perçoit comme une chute. Nos réflexes nous disent de nous réveiller immédiatement et signalent à tout notre corps de le faire. Par conséquent, tu sursautes avec la sensation de tomber, même si tu es allongé et immobile sur ton lit.

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