Les 3 créatures sous-marines les plus venimeuses du monde

Animaux
Il y a 7 mois

Requins, raies, crocodiles. Si tu croises l’un de ces animaux dans l’eau, tu sais quoi faire : t’éloigner très vite ! Mais penchons-nous aussi sur certaines créatures sous-marines apparemment moins intimidantes, face auxquelles tu devrais faire exactement la même chose, car elles peuvent être tout aussi dangereuses à leur manière ! Commençons par le poisson-globe ! Pourquoi faut-il éviter ce poisson à l’aspect bizarre qui ne mesure généralement pas plus d’un mètre? Eh bien, parlons d’abord de son étrange apparence ! Si tu n’en as jamais vu, ce qui est peu probable vu sa fréquence d’apparition dans les films et autres programmes télévisés, sache qu’il a la capacité unique de se gonfler comme un ballon.

Les chercheurs pensent qu’ils ont développé cette caractéristique comme un mécanisme de défense étant donné que leur style de nage lent et maladroit les rend vulnérables aux prédateurs. Ainsi, au lieu d’essayer de s’échapper en nageant plus vite que leur poursuivant, les poissons-globes peuvent inhaler de grandes quantités d’eau, ou même d’air, et grossir jusqu’à trois fois leur taille initiale. Ils sont capables de faire cela car leur estomac est très élastique, et lorsqu’ils ont fini de se gonfler, ils ressemblent à un ballon de football. Enfin, un ballon de football avec des pointes ! Ces pointes sont connues sous le nom d’épines. Même si le poisson peut se gonfler jusqu’à atteindre une grande taille, cela ne suffira pas à repousser tous ses prédateurs potentiels, donc ces épines ont pour but de rendre le poisson-globe encore plus immangeable.

Maintenant, le bon sens voudrait que tu n’aies aucun intérêt à sauter dans l’eau et à essayer de manger un poisson-globe pour le déjeuner. Alors pourquoi le fait d’être difficile à manger en fait-il quelque chose que tu devrais éviter si tu en croises un dans l’océan ? Eh bien, nous n’avons pas encore mentionné que les poissons-globes sont extrêmement toxiques. Si un prédateur veut prouver qu’il n’a pas peur d’attraper un poisson-globe en guise d’en-cas, il n’en profitera pas longtemps. Presque tous les poissons-globes contiennent une substance létale appelée tétrodotoxine. En plus de faire du poisson-globe un repas très peu satisfaisant d’un point de vue gustatif, cette substance est également mortelle pour les poissons. Et aussi pour les humains !

Cette substance est presque 1 200 fois plus toxique que le cyanure. Il y a assez de poison dans un seul poisson-globe pour abattre près de 30 humains ! Et si tu entres en contact avec cette substance, il n’y a pas d’antidote connu. Alors oui, il est peut-être préférable de ne pas s’en approcher du tout ! Mais ce n’est peut-être pas la chose la plus facile à faire si tu passes beaucoup de temps dans l’océan, car il existe plus de 120 espèces de poisson-globe dans le monde, dont la plupart se trouvent en abondance. Leur taille varie du poisson-globe nain ou pygmée de 2,5 cm de long au poisson-globe géant d’eau douce, qui peut atteindre plus de 60 cm de long. Ils ont tous quatre dents qui se rejoignent pour former une forme de bec.

Mais ne t’inquiète pas. Heureusement, les poissons-globe n’ont pas de réel intérêt pour les humains. Ils sont carnivores, mais leur régime alimentaire se compose principalement d’invertébrés et d’algues. Les plus gros poissons-globes peuvent même ouvrir et manger des palourdes, des moules et des crustacés avec leurs becs rigides. On pense que le poisson-globe synthétise son poison à partir des bactéries présentes dans les animaux qu’il croque ! Qui aurait cru que ces poissons qui ressemblent à un ballon pouvaient être si dangereux ?

Maintenant, quelle est la prochaine créature sous-marine dont tu devrais te méfier ? Le Conus Geographus, plus connu sous le nom de cône géographe, est peut-être la créature la plus dangereuse parmi les 500 espèces d’escargots coniques. Oui, tu as bien entendu, il s’agit d’un escargot.

Pas très différent des escargots que tu ramassais dans ton jardin quand tu étais enfant, ce petit bonhomme qui mesure généralement entre 10 cm et 15 cm est à éviter absolument. Pourtant, tu pourrais être tenté d’essayer d’en examiner un, étant donné leurs magnifiques coquilles brunes et blanches à motifs, qui sont très prisées par les collectionneurs de coquillages. Alors pourquoi sont-ils dangereux ? Eh bien, tout comme le poisson-globe, ils sont venimeux ! Leur venin est une concoction complexe de centaines de toxines différentes ! Il est délivré par une dent en forme de harpon, propulsée par une trompe extensible, qui n’est autre qu’un long nez ! Tout comme le poisson-globe, il n’y a pas d’antidote connu pour le venin du cône géographe. Le traitement se limite à essayer de garder toutes leurs victimes en vie et à réduire les dommages !

Y a-t-il des effets secondaires à ce venin ? Eh bien, autre mauvaise nouvelle : oui il y en a, et c’est une paralysie instantanée. C’est en quelque sorte nécessaire, sinon la proie de l’escargot s’éloignerait simplement à la nage pour mourir, et lui, ne serait pas récompensé de ses efforts. Il faut savoir que la vitesse n’est pas le point fort de la plupart des espèces d’escargots. La plupart des gastéropodes, un autre nom pour les escargots et les limaces, se déplacent au maximum de 8 cm par minute. Cela signifie que si un escargot se déplace sans faire de pause pendant une heure, il ne pourra parcourir qu’une distance de 5 mètres. Pas vraiment l’équivalent sous-marin du guépard... ce type de vitesse ne les rend pas terrifiants en tant que prédateurs. Mais ce qui est terrifiant, c’est comment quelque chose d’aussi lent peut être aussi dangereux ; et plusieurs humains ont eu des rencontres malheureuses avec cette créature.

Heureusement, comme le poisson-globe, le cône géographe n’a pas de contact régulier avec les humains, et les accidents ne se produisent généralement que si les plongeurs surprennent la créature, lui marchent dessus ou ramassent un coquillage sans savoir ce qu’il contient. La créature s’intéresse davantage à la recherche de poissons, de vers marins ou d’autres escargots comme proies. Le cône géographe fournit également la preuve que Mère Nature peut avoir un grand sens de l’humour. Des recherches ont révélé que parmi les composés présents dans le venin de l’escargot conique se trouvent des protéines qui, une fois isolées, ont un potentiel énorme en tant que médicament antidouleur. Ces protéines ciblent des récepteurs spécifiques de la douleur humaine et peuvent être jusqu’à 10 000 fois plus puissantes que les autres médicaments antidouleur, sans aucune des propriétés et des effets secondaires potentiellement malsains.

Donc, nous avons le poisson-globe et les escargots sous-marins. Pas exactement le genre de créatures auxquelles on pense lorsqu’on a les talons dans l’estomac... Mais il en va autrement pour la chair de crabe : un total de 11 millions de tonnes de crabes, de homards et de crevettes sont pêchées ou élevées chaque année. Fais cependant attention au type de crabe que tu manges. Ils ne constituent pas tous un repas agréable. C’est particulièrement vrai pour les Xanthidae, qui sont une famille diverse d’espèces de crabes, que l’on trouve en Australie. Ils sont facilement identifiables grâce à leurs pinces à bouts noirs ! Nous pouvons être reconnaissants pour cette caractéristique d’identification unique, et pas seulement parce qu’elle peut aider à attirer l’attention sur le crabe et éviter un pincement potentiellement désagréable de sa part ; non, ce dont il faut vraiment s’inquiéter avec certains membres de la famille des Xanthidae, ce sont les toxines qu’ils possèdent.

Bien qu’ils ne produisent pas le poison eux-mêmes, on a découvert que les muscles et les grappes d’œufs de certaines espèces accumulent deux des substances naturelles les plus dangereuses connues de l’homme, la saxitoxine et la tétrodotoxine. La seconde est le même poison que celui que l’on trouve dans le poisson-globe. À peine un demi-milligramme de l’une de ces substances peut causer de graves dommages à un humain. La bonne nouvelle, c’est que si tu rencontres l’un de ces crabes Xanthidae venimeux, ils n’ont pas la capacité de libérer le poison eux-mêmes, par exemple par une morsure ou une piqûre ! La seule façon d’entrer en contact avec leur poison est de les consommer. Et si tu envisages de faire cuire la chair du crabe, sache que les toxines qu’ils possèdent résistent à la chaleur. Cela signifie que les toxines contenues dans le crabe persisteront dans les tissus même si tu les fais bouillir.

Si tu n’as vraiment rien d’autre qu’un crabe Xanthidae à te mettre sous la dent, ce qui, comme nous l’avons établi, n’est pas vraiment possible, une espèce japonaise de poisson-globe peut être une alternative viable. Mais ce ne sera pas facile. Seuls les chefs les plus compétents du Japon ont une licence pour utiliser la créature comme ingrédient, pour préparer un mets local connu sous le nom de “Fugu”. Alors pourquoi ne pas simplement aller chez le poissonnier et acheter du saumon ? En tout cas, évite à tout prix le poisson-globe, les escargots venimeux et les crabes toxiques !

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