Chaque génération souhaite que les enfants vivent mieux que leurs grand-parents, qu'ils soient heureux, aient meilleur boulot et un meilleur avenir.
Les parents “millénials” souhaitent que leurs enfants obtiennent un diplôme universitaire, contrairement aux autres générations
La Walton Family Foundation, l’une des fondations les plus reconnues pour son travail altruiste et ses études sociales, a partagé les résultats d’une étude sur la perception que les parents millénials (ou génération Y, soit ceux qui sont nés entre les années 1980 et 2000) ont de l’éducation publique aux États-Unis. Selon ce rapport, 38 % d’entre eux estiment que l’objectif le plus important de l’éducation est de préparer les enfants et les adolescents à entrer à l’université, et à en ressortir avec un diplôme.
Chez Sympa, nous avons recherché les détails de ce rapport auquel plus de 800 parents de la génération “post-millenials” ont participé, et nous voulons partager les résultats de cette recherche avec toi.
1. Cette génération souhaite que ses enfants se distinguent de leurs grands-parents.
Cette étude à révélé un fait intéressant : 38 % des parents millenials affirment que le but de l’éducation est “de préparer les enfants à poursuivre leurs études, à l’université ou en école de commerce”, alors que 21 % pensent que l’objectif principal est de “préparer les enfants à acquérir les compétences sociales dont ils auront besoin afin de relever les défis qu’ils rencontreront à l’âge adulte.” Ces deux affirmations diffèrent des objectifs visés par la génération des baby-boomers et la génération X (1960-80), c’est-à-dire celles de nos parents qui, dans bien des cas, n’ont pas terminé leurs études secondaires ou universitaires, parce qu’ils ne les considéraient pas comme primordiales.
2. L’argent est un facteur important, car les études ne sont plus subventionnées comme elles pouvaient l’être par le passé.
Le statut socioéconomique influence grandement cette génération lorsqu’on lui demande son avis sur l’éducation, car plus les parents gagnent de l’argent, meilleure sera la qualité de l’éducation qu’ils pourront offrir à leurs enfants. Par rapport à la génération précédente, c’est très différent, car par exemple, aux États-Unis, l’éducation était subventionnée sans obligation de rembourser de dette, grâce à la politique qui régissait ce pays à l’époque. En d’autres termes, les générations précédentes avaient moins de préoccupations financières que la génération des millenials, au moins dans ce sens.
3. Contrairement aux autres générations, les millenials sont généralement parents d’un seul enfant.
En 2016, au moins la moitié des femmes de la génération Y étaient mères. Selon l’étude de Walton, chaque année, un million de millenials donnent naissance à un enfant. Ce même groupe est trois fois moins susceptible que les autres de fonder une famille, contrairement aux jeunes nés en 1965, qui se sont mariés pour la plupart à environ 21 ans. En effet, ceux qui sont nés entre 1981 et 1996 donc dans la deuxième moitié de la génération Y, sont actuellement dans la trentaine, et leurs enfants commencent tout juste à fréquenter les crèches ou les écoles primaires.
4. Les millenials sont des compétiteurs, parce qu’ils savent à quel point il est difficile d’entrer à l’université.
Les parents millenials font souvent des comparaisons pour déterminer si quelque chose fonctionne ou non. Par exemple, 56 % d’entre eux disent évaluer le niveau scolaire de leur enfant en fonction de ses notes dans les matières littéraires comme la lecture, alors que 42 % préfèrent vérifier les matières scientifiques, comme les mathématiques, afin de mesurer leurs compétences. Tout tourne autour de la compétition, afin d’accéder à l’université. Par exemple, en 1988, 65% des élèves demandeurs étaient acceptés à l’Université de Columbia, mais à partir de 2014, ce taux d’acceptation est tombé à 7%.
5. Cette génération accorde plus d’importance aux actions sociales.
Les parents américains de la génération Y jugent au minimum cinq facteurs afin de décider dans quel établissement ils inscriront leurs enfants. Ce choix se définit par la fréquence des examens (53 %), la culture de l’encouragement (42 %), les activités parascolaires (40 %), le nombre d’élèves par classes (30 %) et le pourcentage de réussite en ce qui concerne à la fois l’obtention des diplômes, mais aussi l’acceptation à l’université (26 %). C’était très différent pour les générations antérieures, surtout si on prend en compte qu’à l’époque de nos grands-parents, 79% des gens ne présentaient que peu d’empathie envers les actions sociales ou les critères mentionnés ci-dessus.
6. Ainsi, ils pensent que la responsabilité de l’éducation de leurs enfants est partagée avec les enseignants.
Selon le rapport, cette génération, du moins aux États-Unis, a tendance à penser que l’école est responsable de fournir une bonne éducation aux enfants. Cela soulève une question : qu’en est-il du rôle des parents ? Eh bien certains d’entre eux pensent que la responsabilité de l’éducation est partagée entre parents et professeurs, 42% estiment que les enseignants devraient en être les principaux responsables.
Et toi, à quelle génération corresponds-tu ? Tiens-tu compte de ces mêmes facteurs afin de mesurer la qualité d’une école ou le potentiel de tes enfants ? Laisse un message dans la section commentaires, et partage cet article avec les personnes de ton entourage !
Commentaires
Nos grands-parents voulaient qu'on ait un métier "solide"... que diraient-ils de tous les nouveaux métiers apparus avec le web
Pour moi les parents et les enseignants sont responsables fifty / fifty
L’argent a toujours était un facteur important