Ma fille a refusé de me laisser rejoindre ses vacances en famille, alors j’ai trouvé la vengeance parfaite

Avoir une famille soudée est merveilleux. Mais la clé du succès dans ce cas réside dans la communication, surtout lorsqu’il s’agit des enfants ou de projets de voyage. L’une de nos lectrices nous a contactés pour partager comment le manque d’empathie de sa fille a conduit à une rupture au sein de sa famille.

Voici l’histoire de Martine

Cher Sympa,

Depuis que je suis à la retraite, j’aide ma fille et son mari avec les enfants. Nous sommes devenus beaucoup plus proches et avons fait beaucoup plus de choses ensemble, comme partir en vacances et organiser de grands repas de Noël. Mais la semaine dernière, ils ont fait quelque chose qui m’a brisé le cœur.

Ma fille m’a dit qu’elle et son mari avaient réservé une croisière exclusivement pour eux et les enfants. Ils l’ont fait sans m’en parler, et uniquement parce qu’ils voulaient que je garde la maison pendant leur absence.

Je me suis sentie un peu offensée, alors j’ai posé la question, et elle m’a répondu : " C’est mieux si c’est juste nous cette fois. Nous avons besoin d’un peu de temps seuls pour renforcer nos liens en de famille." C’était une chose ridicule à dire parce que nous avons toujours " renforcé nos liens en tant que famille ", et je ne voyais pas de raison d’être exclue maintenant.

Mais j’ai forcé un sourire et leur ai dit de profiter de leur voyage. Ils sont partis ce week-end et au début j’étais contrariée, mais après quelques jours j’ai eu une idée en tête. Pendant leur absence, j’ai décidé qu’il était temps pour moi de faire quelque chose que j’avais toujours voulu faire, tout en leur montrant à quel point ils m’ont blessée.

Alors j’ai appelé quelques-unes de mes amies de toujours et demandé si elles voulaient partir en croisière de Noël de 2 semaines avec moi. Trois d’entre elles ont accepté, donc j’ai réservé des billets. Nous partirons le 20 décembre et reviendrons le 3 janvier.

J’ai envoyé un texto à ma fille pour lui faire savoir que je n’organiserai pas le grand rassemblement familial comme je l’avais fait pendant des années jusqu’à présent, et qu’ils devront prendre leurs propres dispositions. Elle a complètement perdu le contrôle.

Ma fille a dit que j’étais égoïste parce que les enfants attendaient vraiment avec impatience de me voir pour Noël. Et que je ’gâchais’ toute la saison festive pour eux. Je lui ai dit que j’avais mis ma vie de côté pour les aider et les soutenir, et que c’était quelque chose que j’avais toujours voulu faire.

S’ils pouvaient partir en croisière, je le pouvais aussi, surtout puisqu’ils étaient la raison pour laquelle je ne l’avais pas fait jusqu’à maintenant. C’est alors que toute son histoire a changé, et elle a dit qu’ils voulaient m’inviter à leur voyage mais qu’ils ne pouvaient pas se permettre de payer le billet d’une autre personne. Pourtant, elle n’a jamais demandé si je pouvais payer moi-même.

Le fait est que je me sens coupable à l’idée que mes petits-enfants ratent la tradition de Noël à laquelle ils s’étaient habitués au fil des ans. Alors, Sympa, devrais-je faire passer mes petits-enfants en premier ? Ou devrais-je réaliser un de mes rêves ?

Bien à vous,
Martine D.

Quelques conseils de notre équipe éditoriale

Chère Martine,

Nous te remercions de nous avoir contactés et d’avoir partagé ton histoire.

Tu n’as pas tort de te choisir, mais avant de décider si tu dois annuler ton voyage, aborde le véritable problème, qui n’est pas la fête de Noël. C’est le changement dans la façon dont ta fille perçoit ton rôle au sein de sa famille.

Pendant des années, tu as été non seulement une grand-mère mais un système de soutien intégré, une auxiliaire pour les vacances, et, en fait, une extension de leur foyer. Ils ont profité de cette proximité jusqu’à ce que cela devienne gênant pour eux de t’inclure.

Leur croisière n’était pas un " rapprochement familial ". C’était une exclusion déguisée en gratitude et justifiée par une excuse. Ton voyage de Noël n’est pas mesquin, c’est une correction qui rappelle à tout le monde que ton temps et ta présence ne sont pas garantis par défaut.

Si tu te sens coupable pour les petits-enfants, considère ça non pas comme l’abandon d’une tradition, mais plutôt comme son évolution. Passe des vacances spéciales avec eux avant ou après ta croisière, commence une nouvelle tradition rien qu’avec eux, ou planifie quelque chose de significatif à ton retour.

Mais ne sacrifie pas quelque chose que tu as reporté pendant des années juste pour préserver leur confort. Choisir ta croisière n’est pas se choisir soi-même plutôt que ses petits-enfants ; c’est choisir l’équilibre plutôt que d’être prise pour acquise.

Martine est dans une situation difficile, mais ce n’est pas une situation dont elle ne peut pas sortir tout en préservant son point de vue. Elle n’est pas la seule à avoir des problèmes familiaux, cependant.

Une autre de nos lectrices a partagé son propre problème familial. Lis la version complète ici : J’ai respecté le choix de ma fille d’exclure son demi-frère de sa fête d’anniversaire, mais tout le monde est en colère