Mannequin à 72 ans, elle brise tous les stéréotypes liés à l’âge et enflamme le monde de la mode
Les normes de beauté qui sont acceptées dans le monde de la mode d’aujourd’hui ressemblent parfois à une cage imaginaire. Les personnes qui veulent consacrer leur vie à l’industrie de la mode doivent se conformer à tant de règles concernant leur âge, leur apparence, et même leur comportement, que cela devient vraiment oppressant pour la société. C’est pourquoi, c’est toujours une bonne nouvelle lorsque nous découvrons que certains stéréotypes ont été abandonnés, et qu’il y a des mannequins qui osent défier toute l’industrie.
Chez Sympa, nous voulons que tu fasses connaissance avec Rosa Saito, mannequin de 72 ans, qui prouve au monde entier que l’âge n’est qu’un chiffre, mais pas une mesure de la beauté et encore moins du talent.
Sa carrière de mannequin a débuté tard
À 68 ans, avec des cheveux blancs et un talent évident pour les arts, Rosa Saito a soudainement découvert la passion de sa vie : le mannequinat. Son vrai nom est Setsuko Saito et elle a adopté le nom de Rosa sur son compte Instagram pour faciliter la prononciation.
Sa taille est de 1,68 m, et sa connaissance alors limitée de l’industrie du mannequinat ne l’a pas empêchée de briller dans ce domaine. Le principal trait qui l’a aidée est son esprit d’aventure, qui l’a même amenée à la Fashion Week de São Paulo.
L’amour de la beauté s’est développé chez Rosa depuis son enfance
Rosa est née à Araçatuba, São Paulo. Dans sa petite enfance, elle a découvert son talent de création et s’est mise à chanter, à dessiner et à écrire. Étant une enfant très créative, elle savait qu’elle relierait sa vie à quelque chose de vraiment beau.
“J’ai toujours su que j’allais poursuivre quelque chose de créatif, quelque chose que je pourrai inventer. Tout ce que je fais, je le fais en ce sens”, dit-elle.
Le mannequinat s’est présenté à Rosa de manière inattendue et c’était un coup de chance
Avant de devenir mannequin, Rosa a traversé de nombreuses épreuves et pertes dans sa vie. À 22 ans, elle s’est occupée de sa mère alitée. Ensuite, en tant que mère de trois enfants, elle a dû être à la fois une mère et un père pour eux, car elle a perdu son mari en 2000. Mais elle avait une passion, et c’était de s’occuper des plantes. Elle trouvait en elles sa méditation quotidienne.
“Il est important de se chercher et de se trouver. Et mon moment de paix, c’est avec elles (les plantes). Je vais dans mon jardin et je leur parle”, dit-elle.
Elle n’avait jamais envisagé de devenir mannequin, mais des professionnels l’ont approchée. Ce n’est qu’après avoir été invitée trois fois qu’elle a décidé de considérer cette idée.
“Des professionnels de l’agence de mannequins Mega m’ont contactée deux fois, et l’autre fois, c’était un photographe. J’ai laissé mûrir l’idée pendant un an, après tout, cela avait aussi un coût, ce n’était pas quelque chose dans lequel j’allais me lancer comme ça, à l’aveuglette. Jusqu’à ce que je décide de prendre le risque”, se souvient-elle.
La vie de Rosa est maintenant florissante, et elle a quelque chose à dire à ses admirateurs
Setsuko a été élevée de manière très naturelle et n’a jamais eu à prendre ne serait-ce qu’un cachet d’aspirine durant son enfance. “Tout était basé sur le thé, et dans mon essence, je suis comme ça, un peu contre tout ce qui est chimique. J’ai donc toujours pris soin de moi avec de l’aloès, de l’huile de noix de coco, de l’huile d’olive”, dit-elle.
Mais l’accent est surtout mis sur le fait d’être en harmonie avec soi-même. “La beauté elle-même est dans le fait de vraiment prendre soin de ses pensées, de sa spiritualité. La personne peut devenir belle, captivante, sympathique, c’est bien plus que la beauté parfaite. C’est le contenu qui compte, à mon avis”, dit Rosa.
Pour elle, les normes de l’industrie de la beauté sont oppressantes, mais il y a de l’espoir. “J’ai le sentiment que, lentement, nous changeons. Les gens vivent plus longtemps, prennent davantage soin d’eux et les entreprises doivent vraiment s’ouvrir davantage en ce sens et visualiser ces clients potentiels”.
Quelle est ton opinion sur l’histoire de Rosa Saito ? Envisagerais-tu un jour de devenir mannequin à son âge ?