J’ai vérifié notre caméra de sécurité après que ma belle-mère ait fait du baby-sitting pour nous

L’abandon d’une fille par son père est une épreuve profondément marquante. Avec le temps, il arrive que ce dernier ressente le désir de renouer avec cet enfant qu’il a laissé derrière lui. Toutefois, pour l’enfant, accorder son pardon et envisager de reconstruire une relation avec une figure qui l’a blessée peut s’avérer être un parcours difficile, chargé d’émotions et de contradictions. Aujourd’hui, nous te partageons une histoire complexe où une mère doit choisir entre protéger sa fille et lui offrir la chance de découvrir son père.
Je suis tombée enceinte de ma fille à l’âge de 19 ans, alors que j’étais encore à l’université. Le père de l’enfant, également étudiant, connaissait mes convictions : je lui avais dit que si une grossesse survenait, je ne choisirais pas l’avortement. Il avait affirmé comprendre cette décision.
Cependant, lorsque cela s’est produit, il a refusé toute responsabilité et tout contact avec le bébé. Pour éviter que ses proches et nos amis ne le jugent, j’ai prétendu que cette grossesse était intentionnelle et que je l’avais manipulé, mais c’était un mensonge. Bien qu’il ait versé une pension alimentaire obligatoire, celle-ci était loin d’être suffisante.
Malgré les difficultés, je n’ai jamais regretté ma décision. Ma fille est un être exceptionnel, elle est pleine d’intelligence et de joie. Elle est tout pour moi.
Mon ex m’a récemment contactée via Facebook pour me demander de faire partie de la vie de notre fille. En fouillant un peu sur ses réseaux sociaux, j’ai découvert qu’il est marié et que sa femme publie régulièrement sur son combat contre l’infertilité.
Je ne suis pas favorable à sa demande, car il n’a jamais été impliqué dans la vie de notre fille. J’ai dû renoncer à mes études, travailler deux emplois, affronter des nuits sans sommeil et tout gérer seule. J’ai pris soin d’elle, assuré son bien-être et veillé à ce qu’elle ne manque de rien, alors qu’elle n’a jamais compté pour lui. Pendant ce temps, j’ai subi le rejet de mes amis, les jugements de la société en tant que jeune maman et les critiques constantes de sa famille.
Aujourd’hui, après avoir vécu sa jeunesse sans responsabilités, obtenu son diplôme, trouvé un emploi et construit une vie, il revient parce que sa femme ne peut pas lui donner d’enfant ? Je sais très bien qu’il ne s’investira pas vraiment. Tout ce qu’il fera, c’est venir chercher ma fille de temps en temps, et cela, ce n’est pas suffisant.
Je lui ai dit ce que j’en pensais, et il s’est énervé. Il m’a répondu que c’était moi qui avais pris la décision de garder l’enfant et pas lui, pour remettre la faute sur moi. Je lui ai demandé de me prouver qu’elle avait une place dans sa vie et qu’il pensait à elle, par exemple, qu’il avait mis de l’argent de côté pour ses études ou pour l’achat d’une voiture. Il ne l’a jamais fait, ce qui m’a montré une fois de plus que tout ce qui l’intéressait, c’était qu’il pensait ne plus pouvoir avoir d’enfants.
J’ai discuté avec ma fille, elle a 16 ans maintenant, mais je lui ai dit quel genre de personne était son père. Je lui ai dit qu’elle ne devait rien attendre de lui, et j’ai été sincère sur le fait que sa femme était stérile et que c’était la raison pour laquelle il avait repris contact avec nous. Je lui ai donné mon avis, que je la soutiendrais pour apprendre à le connaître, mais je lui ai aussi dit que ce n’était pas une bonne personne et que ses intentions n’étaient pas celles que nous attendions de lui. Elle a décidé de ne pas le rencontrer.
Après en avoir discuté avec son père, il s’est énervé. Il m’a dit que je lui avais gâché l’opportunité de la rencontrer, que je lui refusais le droit d’avoir un père, mais je lui ai répondu qu’il était à l’origine de tout ça. Ma mère m’a dit que je n’aurais pas dû ternir son image, qu’elle se sent probablement encore rejetée et qu’elle est peut-être blessée. Maintenant, j’ai l’impression d’avoir mal agi avec elle.
Certains parents se donnent beaucoup de mal pour assurer la sécurité de leur enfant. Préoccupée par le départ de sa fille à l’université, Sophie a placé secrètement un traceur pour surveiller ses allées et venues. Ce qu’elle a découvert était si choquant que Sophie s’est sentie perdue et trahie, ce qui l’a poussée à nous contacter pour obtenir des conseils.