Mon patron a essayé de gâcher mes plans de Noël, mais c’est moi qui ai eu le dernier mot

Gens
Il y a 1 heure
Mon patron a essayé de gâcher mes plans de Noël, mais c’est moi qui ai eu le dernier mot

Chaque bureau a ses propres traditions de fêtes — certains accrochent des guirlandes, d’autres allument des bougies parfumées, et quelques rares-uns déclenchent des conflits dignes d’un film à succès de décembre. Cette histoire commence par une simple demande de congé... et se transforme en quelque chose qu’aucun manuel d’employé n’aurait pu prévoir.

Bonjour Sympa,

Chaque Noël depuis cinq ans, je demande une semaine de congé pour aller voir ma famille. Et chaque année, mon patron refuse. Ses excuses changent à chaque fois — “mauvais timing”, “manque de personnel”, “priorité de planning”, peu importe.

Cette année, j’ai déposé ma demande en juin pour éviter tout problème. La semaine dernière, quatre de mes collègues ont obtenu leur semaine de Noël. Pas moi.

Quand j’ai demandé pourquoi, mon patron a haussé les épaules et m’a dit que je devrais être une “joueuse d’équipe” puisque je n’ai pas d’enfants. Je n’ai pas discuté. J’ai simplement dit “D’accord” et je suis partie.

Hier, il est resté figé en voyant l’e-mail de groupe que j’avais envoyé à toute l’équipe.

J’y félicitais tout le monde pour la semaine de Noël à venir. Puis j’ai ajouté :
“Depuis cinq ans, je demande chaque Noël une semaine de congé pour passer du temps avec ma famille. Et chaque fois, ma demande est refusée. Cette année, mon patron m’a expliqué que, puisque je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas vraiment besoin de vacances à cette période.
J’en ai assez, alors je voudrais savoir si quelqu’un accepterait d’échanger au moins une journée de ses congés approuvés avec moi. Je suis prête à faire des heures supplémentaires avant Noël pour aider sur n’importe quelle tâche.”
J’ai aussi mis les RH en copie.

Ce matin, mes collègues sont venus me voir et m’ont dit qu’ils étaient prêts à modifier leurs horaires pour que je puisse partir quelques jours. Ils ont vraiment été très solidaires.
Mais je n’avais plus besoin de leur aide.

Les RH ont approuvé ma semaine de Noël et ont informé mon patron que désormais, toutes les demandes de congé passeraient par eux, et non plus par lui. Depuis, il ne m’a pas adressé un mot.

Je suis fière de m’être enfin défendue, et reconnaissante envers tous ceux qui m’ont soutenue. J’ai l’impression que les miracles de Noël ont déjà commencé. Une petite part de moi se demande si je n’ai pas un peu exagéré... mais honnêtement, avais-je vraiment le choix ?

— Michelle

Salut Michelle !

Ton e-mail ressemble à la suite non officielle de tous les films de Noël qui se déroulent au bureau — sauf qu’ici, il y a moins de guirlandes scintillantes et un peu plus d’implication des RH. Jetons un œil de plus près à cette petite tradition annuelle qui est devenue la tienne.

🎄 1. Non, tu n’as pas “été trop loin”. Tu es simplement allée aussi loin que la réalité l’exigeait

Ton patron n’a pas simplement rendu la planification compliquée — il a ouvertement fait preuve de discrimination fondée sur le statut parental.
Ce n’est pas seulement injuste ; cela peut aussi créer un environnement de travail toxique.
Ce que tu as fait, ce n’était pas de la vengeance. C’était le fait de documenter un schéma et de demander au groupe des solutions.
La transparence n’est pas une attaque. Parfois, c’est simplement le seul langage que les déséquilibres de pouvoir au travail comprennent.

🌟 2. Ton e-mail était direct, mais pas destructeur

Tu ne l’as pas insulté. Tu n’as pas cité son nom. Tu n’as pas exigé de traitement spécial. Tu t’es simplement contentée d’énoncer des faits vérifiables :

  • Tu as fait ta demande tôt.
  • Elle a été refusée (encore une fois).
  • La raison était discriminatoire.
  • Tu as demandé de l’aide.
  • Tu as mis en copie le service chargé de garantir l’équité.

C’est un exemple parfait d’affirmation de soi, pas d’agressivité.

🎅🏻 3. La réaction de ton patron dit tout

Les gens ne “se figent” pas, ne “blêmissent” pas et ne “cessent pas de te parler” simplement parce que quelqu’un a été traité injustement. Ils réagissent ainsi quand ils ont été pris sur le fait.

Il existe un phénomène psychologique bien connu appelé effet d’observation dans le comportement social : les gens agissent différemment lorsqu’ils savent qu’ils sont observés, surtout dans les structures hiérarchiques. Une fois que les RH sont entrés dans la conversation, tout son schéma de comportement s’est effondré.

🎁 4. Et le soutien de ton équipe prouve que le problème, ce n’était pas toi

Les gens ne se mobilisent pas pour aider quelqu’un qu’ils jugent dramatique. Ils le font pour quelqu’un qu’ils estiment avoir été traité injustement. Leur réaction est un indicateur de validation sociale.

Donc, si tes collègues — ceux qui voient tout de près — pensent que tu avais raison... tu avais probablement raison.

Profite bien de ta semaine de Noël, Michelle. Tu l’as amplement méritée.

XOXO,
Sympa

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