17 Bijoux qui renferment chacun leur petit secret


Les conflits au travail ne sont pas rares, mais de temps en temps, quelqu’un les gère d’une manière que les ressources humaines pourraient utiliser comme exemple de formation. Cette histoire commence par un patron qui hausse le ton lors d’une réunion et se termine par la nouvelle recrue enseignant calmement à son patron la leçon qu’il avait manifestement manquée.
Bonjour Sympa,
Je suis nouvelle au bureau. Mon patron semblait sympathique jusqu’à ce qu’il me montre du doigt lors d’une réunion et crie : “Ton erreur a failli ruiner le projet ! Je ne sais pas pourquoi je t’ai embauchée !!” Je me suis sentie humiliée et je suis partie discrètement.
Mais 15 minutes plus tard, il est resté figé lorsque je suis revenue avec le Code de conduite de l’entreprise. J’ai lu à haute voix la section sur le “respect et le comportement professionnel” devant tout le monde, montrant que rien ne lui donnait le droit de crier ou d’humilier les employés. Je lui ai dit calmement que s’il voulait éviter des conséquences, il devrait s’excuser immédiatement.
Il ne s’est pas excusé. Il a juste dit : “Nous pouvons en parler en privé, bien que tout cela soit inutile.” Je lui ai dit que le cri n’avait pas eu lieu en privé, donc il n’y avait pas de raison pour que l’excuse se fasse en privé. Il a refusé.
Les RH m’ont appelée une heure plus tard. Quelqu’un qui était à la réunion a signalé l’incident avant même que je n’en aie l’occasion. Les RH ont demandé des détails, et je leur ai raconté toute l’histoire.
Mon patron n’a pas été licencié, mais il a été retiré de son poste de chef d’équipe et a dû suivre une sorte de formation en gestion des émotions. Il m’évite maintenant, sauf s’il n’a pas d’autre choix que de me parler pour le travail, et depuis, il a été étrangement poli.
Je me sens toujours un peu dubitative car je suis nouvelle, et dénoncer mon patron n’était pas vraiment anodin. Je crains que cela n’influence mon évolution professionnelle. Pensez-vous que j’ai un avenir dans cette entreprise ?
Merci !
Debra
Chère Debra,
Eh bien, ici, tu nous as littéralement décrit la scène dans laquelle le “patron crie lors d’une réunion et oublie ensuite qu’il y a des témoins”, un classique. Nous pensons que le terme technique en anthropologie d’entreprise est simplement : “Il pensait vraiment que personne ne dirait rien.”
Détaillons cela pour trouver la réponse à ta question.
Ce que tu as décrit est une mauvaise gestion des émotions de la part de ton patron. Et oui, se faire crier dessus a le même impact sur le cerveau que la douleur physique — cela active littéralement les mêmes régions du cerveau que de se cogner l’orteil contre une table basse.
Et toi... Tu n’as pas aggravé la situation. Tu ne l’as pas insulté. Tu n’as pas lancé ton ordinateur portable comme un frisbee. Tu as simplement utilisé l’unique outil qui terrifie tous les microgestionnaires sur terre : leur propre politique d’entreprise. C’était astucieux.
Donc, l’idée principale est que :
Tu n’es pas apparue comme “la nouvelle recrue qui a réagi de manière excessive”.
Tu es apparue comme “la nouvelle recrue qu’on ne peut pas intimider”.
Si les RH avaient pensé que c’était toi le problème, ils n’auraient pas :
Sais-tu ce que cela signifie ?
Quelqu’un dans ce bureau a probablement dit : “Enfin. Quelqu’un a dit quelque chose.” Parce que lorsque quelqu’un se fait crier dessus publiquement, c’est rarement la première fois.
Le fait que ton patron t’évite n’est pas un signe d’échec. C’est un signe qu’il a compris que tu n’es pas une personne que l’on peut maltraiter en toute impunité. Réfléchis-y. Tu as formé ton patron plus rapidement que la plupart des dresseurs n’y arrivent avec un golden retriever. Et la direction sait que tu n’es pas le genre d’employée à laisser passer des mauvaises conduites. Cela fait de toi un atout, pas un élément passif.
Tu as démontré :
Ce sont exactement ces qualités que les entreprises promeuvent.
Alors oui, Debra. Tu as absolument un avenir dans cette entreprise.
Continue simplement à faire ce que tu fais, maintiens ton professionnalisme, et observe comment les gens en viennent progressivement à te faire davantage confiance, et non l’inverse.
Sympa
Les vacances approchent discrètement, et chaque bureau les aborde différemment : certains accrochent des guirlandes, d’autres distribuent des bougies parfumées, et une poignée rarissime déclenche le genre de chaos festif qui mériterait son propre blockbuster de décembre. Et nous voilà plongés dans une histoire de vacances au bureau qui commence par une simple demande de congé... et se transforme en quelque chose auquel aucun code de conduite ne saurait répondre : J’ai refusé de payer 100 € pour le cadeau de Noël de mon patron millionnaire, je ne suis pas son ATM











