Quand la famille dépasse les bornes : mon bébé devient l’outil de ma belle-mère pour se faire aimer

Éducation
Il y a 4 heures

À une époque où tout se partage — des repas aux moments forts — protéger l’empreinte numérique de son enfant est devenu l’un des gestes les plus personnels et chargés d’émotion de la parentalité. Il ne s’agit pas de paranoïa, mais de vigilance. On ne sait jamais qui regarde les photos, comment elles sont utilisées, ni où elles finiront.

Une mère n’avait qu’une seule limite concernant son nouveau-né. Mais quand cette limite a été franchie par quelqu’un de sa propre famille, elle a dû affronter une vérité douloureuse : ce n’est pas parce que quelqu’un sourit devant la photo de ton enfant qu’il respecte la confiance qu’elle représente.

Je n’avais qu’une seule règle pour mes amis et ma famille

En tant que nouvelle maman, j’adorais que tout le monde soit aux petits soins pour mon bébé. Je savais qu’elle était aimée, mais elle restait ma fille, alors j’avais demandé une seule chose : que personne ne publie de photos d’elle en ligne.

Ce n’était pas pour embêter qui que ce soit. Ce n’était pas une question de contrôle. C’était une question de sécurité. On ne sait jamais qui les regarde.

Les photos de bébés ne restent pas juste entre amis. Elles circulent — sur les fils d’actualité, dans des boîtes de réception inconnues, parfois même entre les mains d’inconnus.

Ma belle-mère m’a dit qu’elle comprenait. Elle m’a même promis qu’elle arrêterait. Et je l’ai crue.

Mais j’ai découvert un acte de trahison choquant

Un jour, en scrollant tranquillement sur Internet, j’ai eu un choc : je suis tombée sur une photo de mon bébé en ligne. Là, sous mes yeux, une image que je n’avais jamais vue, publiée depuis le compte de ma belle-mère. Mon enfant, souriante, entourée de jouets, dans un cadre qui était clairement le nôtre. Mon cœur s’est serré.

En regardant de plus près, j’en ai trouvé d’autres. Des photos de fêtes, d’anniversaires, même une de moi tenant mon bébé dans les bras, un moment que je n’avais même pas partagé avec mes amies les plus proches.

J’ai dénoué le tissu de mensonges

Mon cœur s’est serré. Qu’avait-elle encore publié ?

J’ai regardé sa page. Et bien sûr, il y en avait d’autres. Des dizaines d’autres. Des légendes mignonnes. Des filtres. Des likes. Tout un album numérique de mon enfant, sans que je le sache, et sans mon autorisation.

Elle n’avait pas oublié. Elle avait choisi de m’ignorer.

“C’est juste la famille, pourquoi en faire toute une histoire ?”

Quand je l’ai confrontée, elle n’a même pas essayé de le nier.

“C’est juste la famille,” a-t-elle haussé les épaules. “Tout le monde le fait. Je ne t’ai pas identifiée. Et puis, les gens veulent voir le bébé !”

Elle a prononcé ces mots comme s’ils étaient inoffensifs, comme si sa promesse n’avait aucune importance, comme si mes inquiétudes n’étaient que l’exagération d’une jeune maman un peu trop émotive. Mais je n’exagérais pas. Je réagissais à une véritable rupture de confiance.

Ce n’est pas une question de likes, c’est une question de sécurité

Voilà le problème : Internet n’est pas un album photo privé. Ce ne sont pas seulement tes amis qui voient ce que tu publies. Les captures d’écran existent. Les paramètres changent.

Et ce qui ressemble à un moment tendre partagé peut devenir bien plus sombre quand cela tombe sous les mauvais regards. Je n’ai pas demandé à ma famille d’être d’accord avec mes choix. J’ai demandé qu’on les respecte. Et quand quelqu’un dit qu’il va arrêter, puis ne le fait pas, ce n’est pas de l’oubli. C’est un manque de respect.

Les limites autour de ton bébé ne sont pas optionnelles

Pour naviguer la parentalité dans le monde numérique d’aujourd’hui, voici notre conseil :

  • Pose des limites dès le début. Exprime clairement tes souhaits concernant l’empreinte numérique de ton enfant dès le départ, et mets-les par écrit si nécessaire.
  • Tu n’exagères pas. Il y a de nombreux dangers à partager les photos de ton bébé en ligne. En résumé, la vie privée de ton enfant compte, et tu as le droit de la protéger.

  • Ne laisse pas la culpabilité prendre le dessus sur la sécurité. Être ferme ne te rend pas froide. Ça fait de toi un parent.

La sécurité des enfants passe avant tout. Voici 18 règles que tout enfant devrait connaître pour se sentir en sécurité dans la rue.

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