Regarde comment ils utilisent des chiens robots dans la vie réelle

C’est curieux
Il y a 7 mois

Non seulement super mignons, mais aussi super utiles : Boston Dynamics construit des chiens-robots qui sont censés assister les humains dans la main-d’œuvre de certaines industries. Les chiens-robots sont actuellement testés dans une station de pompage, située dans l’Ouest de l’Autriche. Ils seront utilisés comme chiens d’inspection, capables de renifler les problèmes potentiels. Non, ils ne reniflent pas littéralement, mais utilisent leurs caméras haut de gamme, qui peuvent détecter toute fuite grâce à leur vision thermique. Ces robots ont déjà parfaitement fonctionné dans l’environnement contrôlé de leur atelier. La façon dont ils parviendront à travailler seuls définira l’avenir des robots dans le monde du travail.

Un centre de contrôle, situé à 30 minutes de là, contrôle à distance l’entreprise autrichienne et gère également 20 autres usines. Aucun humain ne travaille dans ces installations, à l’exception d’une personne, qui se rend sur place afin de s’assurer que tout se passe bien. Les robots sont chargés d’inspecter des tâches encodées par une société de logiciels appelée Energy Robotics. Boston Dynamics a fourni le matériel, c’est-à-dire les robots. Les gens d’Energy Robotics écrivent le code pour rendre ces robots intelligents.

Les chiens-robots devraient se débrouiller parfaitement seuls, car ils disposent d’un système de navigation et d’évitement des obstacles intégré. Les codes sur lesquels ils travaillent peuvent permettre au chien d’étudier l’ensemble du site et de s’y diriger sans tomber ni se cogner la tête partout. Il s’agit essentiellement de dire au chien de se rendre sans problème à un certain point, de prendre une photo de quelque chose et de la renvoyer aux opérateurs.

Ce qui est génial, c’est que les robots programmés par Energy Robotics ne sont pas télécommandés. Ils sont automatiquement programmés pour effectuer leurs tâches par eux-mêmes. On leur apprend à effectuer une tâche et à la répéter tout au long de la journée. L’avantage d’utiliser ces toutous est qu’ils peuvent se promener tranquillement dans des environnements toxiques et radioactifs, chaque fois que cela est nécessaire. Ils peuvent également apprendre à détecter si quelqu’un a été blessé ou a eu un accident, puis en avertir le centre de contrôle.

Le robot peut travailler jusqu’à 12 heures, en effectuant des inspections avec des intervalles de 60 minutes de marche et 60 minutes de recharge. Il retourne tout simplement à sa station de recharge et s’assoit pour se reposer comme un bon petit toutou. Il dispose d’un accéléromètre intégré, qui lui permet de savoir s’il est en mouvement et de capteurs de rotation dans ses articulations, qui peuvent déterminer la répartition de son poids. S’il a l’impression de basculer en avant, le programme lui indique rapidement d’orienter son poids vers l’arrière pour garder l’équilibre. Il est équipé de caméras sur quatre côtés, afin de voir où il peut marcher.

Boston Dynamics fournit également un joystick inspiré de la celui de la Xbox. Alors si tu es fan de jeux vidéo, ce robot est parfait pour toi. Boston Dynamics conçoit des robots qui permettent à tout acheteur d’ajouter des modules supplémentaires pour son activité. Par exemple, si tu veux créer un modèle 3D de l’intérieur d’un bâtiment, tu peux fixer un capteur sur le dos du chien qui peut faire le travail pour toi.

L’usine en Autriche n’est pas dangereuse, mais elle n’est pas pratique pour les personnes qui s’y rendent en voiture, surtout en période enneigée. Les routes de montagne deviennent trop risquées, voire inaccessibles. Cette installation et ses couloirs ont été conçus pour que des humains y travaillent. C’est pourquoi ils doivent faire appel à des robots capables de manœuvrer dans un environnement humain, plutôt que d’employer des robots spécialisés dans une tâche spécifique. Et c’est là tout l’intérêt de faire travailler des robots — ils sont censés être conçus en vue de leur tâche. Tu ne verras pas un humanoïde travailler dans une usine d’assemblage de pièces ; il y a des bras robotisés pour faire ça.

Boston Dynamics abrite également Atlas, un humanoïde qui peut te surpasser en gymnastique. Il peut courir, porter des objets, sauter, danser et même faire des sauts périlleux arrière, car on peut toujours avoir besoin d’un saut périlleux arrière dans un entrepôt, n’est-ce pas ? Il mesure environ 1m50 et pèse environ 86 kg. Il fonctionne sur batterie et possède un ensemble impressionnant de systèmes hydrauliques pour se maintenir en équilibre. Il est équipé d’un ensemble de caméras et de capteurs de profondeur reliés à son système de contrôle, qui est surveillé et contrôlé par quelques ordinateurs sous la supervision d’humains.

En regardant leur atelier, on pourrait penser qu’il s’agit d’une sorte de gymnase dédié au parkour, mais tout est là pour entraîner le robot à franchir des obstacles difficiles. En plus des saltos arrière, le robot peut sauter de plate-forme en plate-forme. Il peut tenir compte de l’environnement et établir un plan avec des objectifs à court et à long terme, pour aller d’un point A à un point B. Il se souvient également des faux pas, ou des obstacles qu’il a dû surmonter. Il est facile de contrôler ou de programmer le robot pour qu’il effectue une tâche simple, mais le principal défi pour lui est d’arriver à effectuer plusieurs tâches complexes en même temps et de les répéter. Atlas déplace tous ses composants pour maintenir son équilibre, notamment lorsqu’il effectue une tâche complexe, comme un saut périlleux arrière. Il peut sauter par-dessus un obstacle et utiliser son bras pour garder le contrôle et faciliter son atterrissage.

C’est un travail fastidieux de le surveiller et de le voir tomber sans cesse, mais c’est ainsi que les ingénieurs le perfectionnent. Ils lui apprennent également à se relever tout seul lorsqu’il tombe sur la tête. Une équipe se consacre à la conception du logiciel, afin que l’on puisse voir ce qu’il peut faire par programmation. L’équipe chargée du matériel est responsable de la création des mises à jour d’Atlas. Les techniciens déboguent et réparent tout ce qui casse. L’équipe des opérations répare le parcours d’obstacles lorsqu’un robot se heurte à quelque chose et étudie également la disposition des lieux, pour que le robot effectue une démonstration ou une course.

Engineered Arts a mis en circulation le robot le plus réaliste et le plus expressif du marché à la fin de l’année 2021. L’entreprise est connue pour créer des robots humanoïdes pour le divertissement, les centres scientifiques, les parcs à thème et les entreprises. Elle l’a baptisé Ameca, et il a de quoi te filer la chair de poule. Il est tellement détaillé et réaliste qu’il ressemble à un véritable être humain se réveillant d’un profond sommeil. Ils ont choisi la couleur grise pour éviter toute controverse et ont fait en sorte qu’il ne soit pas sexué. Contrairement à Atlas, qui n’a pratiquement pas de visage, Ameca est semblable à une vraie personne lorsque tu le regardes ou quand tu lui parles.

Il a une variété d’expressions qui ressemblent étrangement aux nôtres et ne dépend pas exclusivement de la parole pour communiquer. Pour les ingénieurs et les concepteurs, tout l’intérêt d’un humanoïde est de le faire fonctionner de manière fluide et d’éviter qu’il ne ressemble trop à un robot. Cela signifie qu’il ne doit pas s’exprimer en phrases monocordes sur des sujets banals. Il ne se déplace pas encore, mais il s’appuie sur une combinaison d’IA et d’ingénierie robotique. Sa communication est non verbale, c’est-à-dire qu’elle s’appuie sur ses expressions et ses gestes. Il n’a pas besoin de poser des questions complémentaires ou de te fixer avec un regard vide s’il ne comprend pas ce dont tu parles. Au lieu de cela, tu as l’impression de parler à un être vivant.

L’IA est programmée pour tirer parti des opérations du système de vision, de la reconnaissance des visages, de la reconnaissance vocale et du clonage de la voix. Elle permet à Ameca de se démarquer des téléphones et autres gadgets sans vie. Les petits génies ont conçu un micrologiciel basé sur le cloud, qui peut être mis à jour avec des réparations et des fonctionnalités logicielles, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert en technologie pour l’utiliser. Grâce à ce logiciel, tu peux modifier le comportement du robot de n’importe où dans le monde. Tu peux accéder au logiciel appelé Tritium à partir d’un navigateur Web, au moyen d’une simple connexion. Tu peux pimenter ton Ameca en te rendant au travail, t’adresser à un public à distance et consulter les diagnostics du système depuis Engineered Arts.

L’intelligence artificielle du robot est si avancée que tu peux l’utiliser pour travailler sur deux tâches différentes en même temps. Il comprendra même quelle tâche est la plus importante et laquelle peut attendre. Au-delà de ce logiciel top niveau, le matériel est tout aussi impressionnant, avec des capteurs, des caméras, des microphones et des systèmes d’encodage de position intégrés. Tu peux voir l’interface du capteur en temps réel depuis ton appareil et surveiller le temps de réponse et les interactions. Fonctionnel ET beau à la fois !

La bonne nouvelle, c’est que tu peux d’ores et déjà mettre la main sur l’un de ces robots, puisqu’il est disponible au public. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il coûte plus cher qu’une voiture. Ils les vendent pour plus de 133 000 $. Ouais, bon... on dirait que je ne vais pas m’acheter d’Ameca de sitôt.

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