Seuls 8 Pilotes Au Monde Sont Certifiés Pour Atterrir Ici

C’est curieux
Il y a 1 an

[1] Qu’est-ce qui se passe ? Tu te sens anxieux au moment de l’atterrissage ? Bah, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Même si tu atterris dans un endroit aussi singulier que le Bhoutan ! Le truc, c’est que le terrain est si extrême qu’il y est très difficile d’atterrir. Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’existe que très peu de pilotes certifiés pour atterrir dans ce pays — eh oui, zigzaguer vers le sol s’apparente plus à un véritable tour de force... L’aéroport international de Paro au Bhoutan est souvent considéré comme l’un des aéroports les plus dangereux qui soit. Dans le monde entier, seules deux compagnies aériennes desservent celui-ci. Il y a une dizaine d’années, seuls 8 pilotes étaient autorisés à y voler, mais aujourd’hui, ils sont un peu plus nombreux.

[2] Et pourtant, il existe quelque chose d’encore plus ardu que l’aéroport international de Paro. L’aéroport Tenzing-Hillary de Lukla, au Népal, semble présenter tous les dangers possibles : piste courte, vents violents, terrain montagneux — cet endroit a tout pour plaire ! La piste d’atterrissage ne mesure que 520 mètres de long. À titre de comparaison, une piste normale dans la plupart des aéroports fait environ 3 000 mètres de long, voire davantage.

[3] De nombreux aéroports disposent de moquette dans leurs zones d’embarquement. Cette commodité s’accompagne généralement de quelques autres avantages : des plafonds plus bas, des sièges confortables et un éclairage naturel agréable. Il va sans dire que toutes ces décorations coûtent cher aux aéroports et que les moquettes ne sont pas aussi faciles à nettoyer que les sols en dur. Mais l’essentiel est qu’ils créent un sentiment de confort pour les passagers qui attendent leur vol, ce qui est de nature à les détendre. Désolé de te l’apprendre, mais ce n’est pas seulement pour que tu te sentes bien... Selon des études comportementales, les passagers calmes sont 7 à 10 % plus enclins à faire du lèche-vitrine et à acheter quelque chose dans la galerie duty-free. En investissant dans le confort des passagers, les aéroports sont donc susceptibles d’accroître leurs propres revenus.

[4] Pour ce qui est de dilapider son argent dans un aéroport, il existe un terme qui désigne les 60 premières minutes suivant l’enregistrement : c’est l’"heure d’or". Il s’agit du moment où les passagers dépensent statistiquement le plus d’argent dans les boutiques et le duty-free de l’aéroport. Le fait d’installer les sièges les plus confortables juste devant ces boutiques est une autre astuce visant à t’inciter à faire du shopping. Il faut bien l’admettre, s’asseoir dans un fauteuil confortable, tout en regardant une enseigne ou une vitrine tape-à-l’œil a quelque chose de tentant, et c’est exactement ce que les aéroports veulent que tu ressentes.

[5] Tu sais comment ça se passe parfois : tu te présentes au contrôle de sécurité et, soudain, on t’apprend que tu as quelque chose d’interdit dans ton bagage à main. Adieu petite bouteille d’eau ! À vrai dire, tu as la possibilité de les faire suivre par la poste à n’importe quelle adresse se trouvant à l’intérieur du pays. Quant aux bagages non réclamés, ils sont généralement conservés pendant environ 60 jours. Les objets confisqués par les services de sécurité qui n’ont pas été réclamés peuvent également être vendus lors de ventes aux enchères spéciales et sont livrés dans le monde entier !

[6] La plupart des aéroports disposent d’experts spécifiques appelés profileurs. Ces personnes pratiquent ce que l’on appelle le SPOT (pour Screening Passengers by Observation Technique). Ils analysent soigneusement les expressions faciales, les gestes et le comportement des passagers pour détecter les personnes suspectes. Leur travail consiste à remarquer tous les signes non verbaux d’anxiété, comme le fait de se lécher les lèvres, de se gratter ou de regarder autour de soi. Si un profileur remarque qu’une personne agit de manière étrange ou carrément louche, il peut l’inviter à une inspection, au cours de laquelle il s’entretient avec la personne pour essayer d’en savoir plus sur elle. Les profileurs travaillent dans les terminaux principaux et au contrôle des passeports. La question type qu’ils posent est généralement la suivante : “Quel est le but de votre visite ?”. Ils vérifient ensuite la réaction de la personne à cette question. Quel que soit le degré de réserve d’un passager, s’il a quelque chose à cacher, les agents de la TSA s’en apercevront grâce aux indices les plus infimes de son comportement.

[7] Tu arrives à l’aéroport, rêvassant déjà à ces quelques semaines loin du travail et de tous tes soucis quotidiens. Tu gares ta voiture sur le parking, et tu découvres que ça va te coûter une petite fortune de laisser ta voiture sur place... Pourquoi tant de frais ? Les parcs de stationnement des aéroports sont des entreprises comme les autres. Le terrain sur lequel ils sont construits, la construction du parking lui-même, l’entretien de l’ensemble une fois qu’il est en service — tout cela coûte une coquette somme d’argent. Et il faut bien que quelqu’un paie. En outre, le fait de stationner à proximité immédiate d’un aéroport est tout simplement pratique, ce qui augmente le coût de l’offre vis-à-vis de la demande. Si tu n’es pas prêt à mettre la main à la poche pour ce confort supplémentaire, mieux vaut prendre un taxi ou demander à un ami de te déposer.

[8] Les traînées de condensation, ces lignes blanches que les avions laissent souvent derrière eux en haute altitude, sont souvent prises à tort pour les gaz d’échappement de leurs moteurs, mais la plupart d’entre elles ne sont rien d’autre que de la vapeur d’eau... Au cours d’un vol, l’humidité de l’air s’accumule dans les moteurs avant d’être évacuée avec les gaz d’échappement. L’air chaud et humide qui sort des moteurs se mélange à l’air frais et sec que l’on trouve en haute altitude, ce qui donne lieu à de longues et fines lignes de vapeur. L’humidité détermine le moment où les traînées de condensation se forment et la durée pendant laquelle elles restent visibles. S’il fait déjà humide là-haut, il y a davantage d’eau et la traînée de condensation est plus observable. Et s’il fait froid, les gouttelettes peuvent se transformer en glace et rester plus longtemps dans l’atmosphère.

[9] Il peut sembler étrange que le personnel de bord se préoccupe de savoir si les stores de tes fenêtres sont baissés ou relevés. La raison principale est que les yeux des passagers doivent s’adapter à la lumière extérieure. La plupart du temps, il s’agit simplement de faire monter et descendre les passagers rapidement, mais en cas d’urgence, la dernière chose que l’on souhaite, c’est que les passagers s’arrêtent pour se frotter des yeux juste avant d’évacuer l’avion. Une autre raison pour laquelle tous les stores restent relevés lorsque l’avion est sur le point de décoller ou d’atterrir est que l’équipe au sol peut voir s’il y a un problème à bord. Par exemple, s’il y a un incendie dans la cabine, l’équipe au sol s’en apercevra immédiatement et agira en conséquence. Si les stores sont abaissés, elle risque de perdre un temps précieux pour secourir les passagers et l’équipage.

[10] En regardant par le hublot au dessus de l’aile de l’avion, tu peux apercevoir une sorte de double crochet jaune. Ça semble étrange, car cela devrait nuire à l’aérodynamisme, mais ce crochet est là pour ta sécurité. En cas d’atterrissage d’urgence, ces crochets servent à fixer les câbles qui aident les passagers à sortir de l’avion par les ailes. Et si les ailes sont glissantes, ce câble t’aidera à garder pied et à ne pas tomber pendant la descente.

[11] Il existe plusieurs courants d’air extrêmement rapides dans l’atmosphère de notre planète. Ils se déplacent de manière étrange mais ont un flux plus ou moins constant, ce qui permet aux avions de transport de passagers de les exploiter. Lorsqu’un avion s’approche d’un jet stream, il peut s’adapter à la direction du courant et voler beaucoup plus vite, propulsé par ce flux. De nombreuses compagnies aériennes utilisent ce phénomène à leur avantage pour réduire les coûts de carburant et rendre les voyages aériens encore plus rapides.

[12] Les nuages, en particulier les cumulonimbus, peuvent indiquer qu’une zone de turbulence est à venir. Mais il arrive parfois que des turbulences se produisent dans l’air même et qu’un avion tombe de quelques mètres et commence à trembler sans aucun signe avant-coureur. Ces turbulences se produisent lorsque deux masses d’air entrent en collision à très grande vitesse. Elles sont absolument invisibles et les pilotes ne peuvent donc pas savoir quand cela va se produire. Les chances d’entrer dans une zone de turbulences par temps clair sont plus élevées en basse altitude, au-dessus des chaînes de montagnes et à proximité des jet streams.

[13] Normalement, après avoir été frappé par la foudre, un avion est envoyé à l’inspection, mais il peut encore terminer son vol en toute sécurité. Le fuselage conduit suffisamment bien l’électricité et, comme avec un paratonnerre, la foudre frappera probablement l’une des extrémités de l’avion, soit l’une des ailes, soit le nez. Elle cherche ensuite le sol, mais ne le trouve pas, et sort donc par la queue. Il est plus facile pour l’électricité de circuler à travers la surface de l’avion que de pénétrer à l’intérieur, de sorte que les personnes à bord sont à l’abri de ses effets. Néanmoins, la foudre est puissante et l’avion peut être endommagé à l’extérieur. Quoi qu’il en soit, si tu es toujours nerveux à l’idée de prendre l’avion, rappelle-toi ce que disent les pilotes : Tout atterrissage auquel on survit est un bon atterrissage. Hmm... ça n’a pas trop aidé, n’est-ce pas ?

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