Ton téléphone n’est pas totalement inutile si tu es perdu dans la nature
Bienvenue sur cette île déserte. Comment avons-nous atterri ici ? Aucune idée. Mais maintenant, il va falloir survivre pendant quelques jours, et je vais t’apprendre tout ce que je sais. Heureusement, où que j’aille, je suis toujours préparé à une situation comme celle-ci, et dans mon sac à dos magique, j’ai tout ce dont on aura besoin pour survivre. La première chose est, bien sûr, un couteau, qui sera utile dans de nombreuses situations. Entouré par la mer, tu n’as pas d’eau potable à disposition. Oups, je n’ai pas mis de gourde dans le sac à dos. Mais pas de panique !
Ta source d’eau la plus fiable ici, ce sont les noix de coco. Il faut donc aller en chercher. Si tu as la chance d’en trouver des vertes, tu peux les couper avec un couteau, c’est relativement facile. Mais le problème, c’est qu’elles poussent en haut des cocotiers. Tu es libre de grimper là-haut pour en attraper, mais ce ne sera pas facile. Heureusement, lorsque les noix de coco arrivent à maturité, elles brunissent et tombent des arbres. L’eau qu’elles contiennent reste potable pendant environ neuf mois. Tu peux donc en ramasser directement sur le sol. Le problème, c’est qu’elles peuvent être assez difficiles à ouvrir. Mais si tu as la chance d’avoir un tournevis, ce sera beaucoup plus facile. De même, une simple pierre peut te permettre de casser une noix de coco, mais n’oublie pas de l’envelopper dans une serviette ou un vêtement au préalable.
N’oublie pas que tu ne peux pas boire autant d’eau de coco que tu veux ! Ne bois pas plus que le contenu de cinq noix de coco brunes par jour, sinon tu risques d’avoir des maux d’estomac. D’ailleurs, c’est la même chose pour les noix de coco vertes. Après avoir bu une noix de coco brune, ne la jette pas trop vite.
Tu peux gratter la chair blanche et la manger, elle est tout à fait comestible. Bon, j’ai aussi oublié les bols, mais la noix de coco peut encore nous être utile, puisqu’elle peut être transformée en bol ! Après l’avoir coupée, tu auras deux moitiés en forme de bol. Commence par enlever tout le blanc de l’intérieur, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la coquille. Ce sera ton nouveau bol, mais nous allons le rendre plus joli. Gratte les poils à l’aide du couteau, puis frotte-le avec du sable pour le rendre plus lisse. La dernière chose à faire est de le polir avec la chair de la noix de coco — les huiles qu’elle contient feront briller ton bol.
Ensuite, la compétence la plus importante est bien sûr de faire du feu. J’ai mis quelques briquets et une boîte d’allumettes dans le sac pour faciliter les choses, mais tu ne seras jamais un vrai survivant si tu ne sais pas comment allumer un feu sans briquet ni allumettes.
Tu dois trouver un morceau de bois courbé et y attacher une corde comme ceci, pour que cela ressemble à un arc. Si tu n’as pas de corde en nylon, un lacet de chaussure fera l’affaire. Donc, quand tu pars en voyage, emporte des chaussures à lacets. Ensuite, trouve un morceau de bois dur sec — ce sera ton fuseau. Enroule la corde de l’arc autour du fuseau afin de créer une friction. Le fuseau peut être fixé sur une planche avec une encoche pour le maintenir. Tu auras également besoin d’une autre pièce de bois, généralement appelée bloc à main. Il doit avoir un creux sculpté, ce qui te permettra de créer plus facilement un frottement.
Voici comment ça fonctionne : la planche tient le fuseau, et tu fais tourner la corde autour de lui comme ceci. Sur le dessus, tu tiens le fuseau avec ton bloc à main. Ensuite, tu commences à bouger l’arc, en l’enroulant autour du fuseau pour créer une friction. Il commencera à chauffer, et tu finiras par obtenir une braise. Tu dois alors la déplacer avec précaution vers un tas d’amadou et souffler dessus pour essayer d’allumer le feu. Ce sera difficile la première fois, mais une fois que tu auras compris, tu pourras allumer ton feu en moins de cinq minutes.
Maintenant qu’on a le feu, il nous faut de la nourriture. Le choix le plus évident est d’aller pêcher. Dans mon sac à dos magique, j’ai un kit de pêche. Ce n’est qu’une petite boîte avec des hameçons et des fils, mais ça va nous être d’une grande aide. Si tu réussis à attraper un poisson, tu devras le faire cuire, et c’est la partie la plus facile maintenant que tu as du feu. Enveloppe ton poisson dans des feuilles de cocotier, attache le tout avec de l’écorce et mets-le sur les braises de ton feu. Attends une vingtaine de minutes, et avant de le manger, assure-toi qu’il est bien cuit. Il suffit de percer le poisson en biais à l’aide d’une fourchette ou d’un cure-dent et de le tordre doucement à l’endroit le plus épais. Si le poisson est cuit, il se défait facilement. Bon appétit !
Le soleil se couche ; il faut se préparer pour la nuit. Pendant la journée, tu dois donc fabriquer un abri avec des bâtons et des feuilles de palmier. Des morceaux d’écorce peuvent servir de cordes, mais il est aussi conseillé de se promener le long du rivage et de voir ce qui est rejeté par les vagues. Il peut y avoir beaucoup de déchets et certains d’entre eux peuvent être utiles.
Si tu vas sur une île, tu dois emporter des gadgets qui t’aideront à ne pas te perdre. J’ai ici une montre multifonction résistante à l’eau que j’ai achetée sur Amazon. En plus de donner l’heure, elle contient une boussole, un thermomètre, un grattoir, un sifflet et même un allume-feu. C’est vrai, ce n’était pas la peine de te donner tout ce mal avec tes bouts de bois, mais il fallait bien que tu apprennes. Bref, emporte la montre avec toi si tu vas dans la jungle.
Il te faut maintenant des matériaux pour ton abri — des bâtons, de l’écorce et des feuilles de palmier, qui sont d’ailleurs plus difficiles à arracher de l’arbre que tu ne l’imagines. Les feuilles sèches sur le sol conviennent aussi. Fais le toit de l’abri avec des feuilles de palmier, et mets-en aussi sur le sol pour pouvoir t’y allonger. Mais attention, assure-toi que les feuilles que tu utilises ne cachent pas de serpents, d’araignées ou de scorpions — tu ne veux rien de tout ça dans ton lit.
D’autre part, la nuit, les insectes et de nombreuses autres créatures sortent, et ils seront très heureux de te rejoindre dans ton abri. Le feu et les termitières autour de ton abri contribueront à en éloigner au moins une partie. Mais d’autres peuvent encore se faufiler et grimper sous tes vêtements, te grimper dessus et te piquer ou te mordre. Il est donc temps d’utiliser le sac à dos magique. J’ai ici un sac de couchage de survie. Comme il ne mesure que 10 cm de long lorsqu’il est plié, il ne prend pas beaucoup de place, mais il est résistant aux déchirures, imperméable et garde la chaleur de ton corps à l’intérieur. De plus, ses coutures sont scellées, ce qui empêche l’eau, le vent et les insectes d’y pénétrer. Tu peux aussi le trouver sur Amazon. Ne fais pas ton feu juste devant l’entrée de ton abri, car tu risquerais de respirer de la fumée toute la nuit.
Voilà, tu es prêt ; mais voici quelques conseils supplémentaires pour survivre. Ton téléphone, qui est probablement la seule chose que tu auras avec toi, est plutôt inutile ici, mais pas totalement. L’écran peut être utilisé pour refléter la lumière du soleil ou de la lune afin d’envoyer des signaux SOS.
Deuxièmement, si tu n’as pas beaucoup d’eau en réserve, essaie de garder ton corps au frais. Va dans l’eau de temps en temps pour éviter la surchauffe et la déshydratation. Et, bien sûr, garde toujours une trousse de premiers secours avec toi. C’est le dernier accessoire de survie que j’ai dans mon sac à dos — également trouvé sur Amazon. Il s’agit d’une trousse résistante à l’eau contenant une paire de ciseaux, des pansements, une pince à épiler, des bandages, et d’autres choses utiles. Sur ce, bonne survie ! En espérant que tu es maintenant mieux armé en cas de besoin.