Un homme qui a failli se noyer dans le ciel

Gens
Il y a 8 mois

Peu d’histoires de survie peuvent rivaliser avec le miracle qui est arrivé au lieutenant-colonel de marine William Henry Rankin en 1959. Découvre-le par toi-même : un mauvais jour, cet homme a failli se noyer... en tombant du ciel ! Hum, es-tu en train de dire que cela semble trop paradoxal pour être vrai ? Alors, assieds-toi, je vais te raconter une histoire...

Le 26 juillet 1959, Rankin pilotait son F-8 Crusader, un avion supersonique monomoteur, le long de la côte de Caroline du Nord. Il s’agissait d’un vol à haute altitude et Rankin, ainsi que son ailier, le lieutenant de marine Herbert Nolan, volaient à plus de 14,350 m. Leurs jets, surnommés “candy stripers” en raison de leur couleur orange et gris argenté inhabituelle, se déplaçaient dans l’air sans à-coups et à la vitesse de l’éclair. La seule chose qui pourrait poser problème était un orage qui faisait rage bien en dessous des avions, mais il ne présentait aucune menace pour l’instant. Cependant, les pilotes étaient censés traverser cette tempête pour se rendre à la base aérienne des Marines de Beaufort, en Caroline du Sud.

Les choses ont empiré lorsque l’avion s’est trouvé à environ 14.5 kilomètres et à quelques minutes de la base militaire. Soudain, le moteur de Rankin s’est arrêté et le voyant d’incendie s’est allumé. Incapable de redémarrer le moteur qui a perdu toute sa puissance, l’homme savait qu’il n’avait pas beaucoup d’options. C’est pourquoi, tentant désespérément d’empêcher son avion de prendre de la vitesse et de piquer du nez, Rankin a annoncé par radio à son partenaire : “Panne moteur. Je dois m’éjecter.” La décision était terrifiante, car l’altitude était trop élevée et le Marine n’avait pas de combinaison pressurisée. La seule chose qui pouvait l’aider à survivre était un masque à oxygène avec une réserve d’oxygène limitée.

Quoi qu’il en soit, le pilote n’avait pas le choix. Sans hésiter, il a tiré la poignée aérienne qui a déclenché l’éjection, et en un rien de temps, il était dans les airs et son avion a disparu dans les nuages en dessous. Rankin s’est retrouvé alors en chute libre à une altitude de 12 200 mètres, avec une température de moins 55 degrés C. Habituellement, les parachutistes sportifs effectuent leurs sauts à une altitude comprise entre 1 070 et 3 050 mètres. Seuls les experts très expérimentés sautent à des altitudes supérieures à 4 600 mètres. Même dans ce cas, cela peut entraîner de graves complications s’ils ne disposent pas de tout l’équipement nécessaire, y compris d’une combinaison pressurisée (dont Rankin ne disposait pas, comme tu t’en souviens). Cela signifie que lorsque l’homme s’est retrouvé dans les airs à une altitude sans précédent, il a subi une grave décompression. Il a eu l’impression que son estomac avait doublé de volume et que son nez était sur le point d’exploser. Ses yeux, ses oreilles et sa bouche se sont mis à saigner. Pendant les quelques instants qui lui ont glacé le sang, le Marine était persuadé que la décompression l’achèverait sur-le-champ. Il était loin de se douter qu’une épreuve bien plus grave l’attendait.

Rankin continua à tomber, et tout ce qu’il pouvait ressentir, outre la peur qui l’envahissait, c’était le froid choquant. Ses poignets et ses chevilles le brûlaient comme si quelqu’un avait mis de la glace directement sur sa peau. Il a perdu l’un de ses gants en quittant l’avion et sa main gauche était complètement engourdie. Pour couronner le tout, il était encore en chute libre. Bien sûr, le pilote avait un parachute, mais celui-ci était censé se déployer automatiquement à une altitude de 3 050 mètres. Et même si Rankin avait décidé de l’ouvrir, il n’aurait tout simplement pas pu le faire.

C’est pourquoi, en quelques secondes et à une vitesse vertigineuse, l’homme a percuté la tempête qu’il pilotait quelques minutes auparavant. C’est alors qu’une autre calamité s’est produite. Rankin tombait à travers les nuages noirs sans visibilité depuis environ cinq minutes, entouré d’éclairs, de pluie, de grêle et de vents violents, quand le baromètre qui était censé déployer automatiquement son parachute s’est déréglé. Trompé par la violence du climat autour du Marine, il s’est déclenché prématurément, et l’homme s’est retrouvé coincé au beau milieu d’un orage.

Mais ce n’était pas n’importe quel orage. Non, le malheureux pilote de chasse de 39 ans a plongé directement dans un cumulonimbus. Ces nuages, qui ressemblent souvent à d’énormes champignons gonflés, sont incroyablement denses et ont tendance à apparaître dans les zones où l’atmosphère est extrêmement instable. De plus, ces nuages sont verticaux et les sommets des plus monstrueux d’entre eux peuvent atteindre une hauteur de 21 500 mètres ! Plus le cumulonimbus est haut, plus il est instable et violent à l’intérieur.

C’est dans cette situation que Rankin s’est retrouvé après que son parachute s’est ouvert trop tôt. Par ailleurs, même si son parachute s’était déployé à l’altitude supposée de 3 050 mètres, l’homme aurait quand même été aspiré dans les nuages par le courant ascendant. Quoi qu’il en soit, le pilote ne pouvait pas se permettre de ruminer tout cela. Son corps était ballotté comme s’il n’était qu’une poupée de chiffon. Il heurtait la toile de son parachute, retombait et recommençait ce cycle. Le ballottement était tel que même le pilote de chasse expérimenté avait le mal de mer.

Les éclairs claquaient et crépitaient autour de Rankin, et même s’il n’entendait pas le tonnerre à proprement parler, il le sentait vibrer dans son corps. Les grêlons étaient si gros qu’à certains moments, Rankin craignait qu’ils ne déchirent son parachute. Mais le pire s’est produit lorsque le pilote traversait la pluie dans sa chute : pendant plusieurs instants terrifiants, l’homme a été persuadé qu’il allait se noyer. Il essayait de respirer, mais n’aspirait que des gorgées d’eau. S’il était resté plus longtemps dans cette zone de la tempête, se noyer en tombant dans les airs serait devenu une réalité effrayante. Il essaya de retenir sa respiration, mais c’était une chose très dangereuse à faire en tombant à une vitesse vertigineuse.

Pendant ce temps, Rankin était lui aussi projeté de haut en bas, parfois jusqu’à 1 500 mètres à la fois. Il avait l’impression d’être en chute libre depuis une éternité, avec des décharges d’air comprimé qui le frappaient en permanence. Heureusement, les bonnes choses, mais aussi les mauvaises, ont une fin. Lorsque Rankin a finalement atteint le bas de la tour de cumulonimbus, il était à l’intérieur depuis plus de 40 minutes angoissantes. Le pilote était choqué de découvrir qu’il était relativement indemne, que la foudre ne l’avait pas effleuré, que son parachute était en un seul morceau et qu’il ne s’était pas noyé dans l’eau de pluie. Il ne lui restait plus qu’à se préoccuper d’un atterrissage en toute sécurité.

Au début, Rankin descendait vers une clairière, mais sa malchance continuait, car, au dernier moment, une puissante rafale de vent l’a projeté dans un arbre. Le parachute s’est emmêlé dans les branches et le pilote s’est cogné la tête contre le tronc. Heureusement, il portait encore son casque et n’a pas perdu connaissance. Après s’être libéré et s’être relevé en titubant, le pilote a boité dans la forêt jusqu’à ce qu’il trouve une route de campagne. Mais faire du stop s’est avéré être une tâche difficile. Imagine un homme debout sur le bord de la route, couvert de sang et vêtu d’une combinaison de vol trempée et déchirée. Il n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas eu beaucoup de volontaires pour l’emmener.

Mais finalement, quelqu’un l’a pris en charge et l’a conduit jusqu’à une cabine téléphonique où Rankin a réussi à appeler une ambulance. Là, il s’est rendu compte de la chance qu’il avait eue. Il avait d’innombrables bleus et marques sur tout le corps, souffrait de graves effets de décompression et d’engelures. Mais à part cela, l’épreuve n’avait pas laissé de séquelles à long terme. Rankin a passé plusieurs semaines à l’hôpital et s’est complètement rétabli. Plus tard, il a écrit le livre “The Man Who Rode the Thunder” (L’homme qui chevaucha le tonnerre) dans lequel il décrit son expérience.

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