20+ Esthéticiennes racontent leur pire expérience avec des clients de leur salon

Bien-être
Il y a 3 ans

On a tous vécu, au moins une fois dans sa vie, une mauvaise expérience dans un institut de beauté. Mais il n’y a pas que les clients qui partent mécontents : très souvent, ce sont les esthéticiennes elles-mêmes qui passent de terribles moments avec des gens qui leur font vivre leur pire cauchemar.

Chez Sympa, nous avons rassemblé des confessions inédites qui prouvent, encore une fois, à quel point il est important de prendre certaines situations de la vie à la légère et avec humour. Surtout dans un salon de beauté.

  • Je travaille en tant que maquilleuse dans un salon de beauté. L’autre jour, il y a une cliente qui rentre : vêtements de marque, allure très soignée. Nous avons discuté ensemble du maquillage qu’elle voulait et je me suis mise au travail. Lorsque j’ai commencé à maquiller ses lèvres, elle m’a mordue et est partie en courant. Je suis restée scotchée pendant un moment, le pinceau à la main. Je n’ai pas compris ce qui s’est réellement passé. Il y a de drôles de clients parfois. © Подслушано / Ideer

  • J’avais une cliente pour un maquillage de soirée. Tout allait bien, je termine mon travail et tout d’un coup, la cliente me dit, en mode diva : " Je n’aime pas, je ne paye pas “. Et là, j’ai vu rouge :

— Très bien, si cela ne vous plait pas, ne payez pas. Je vous démaquille alors.

— Comment ça, vous me démaquillez ?

— Bah, vous me dites que vous n’avez pas aimé, donc j’enlève tout.

Pause.

— Vous savez, ça va aller finalement.

Elle a fini par régler la prestation. Plus tard, j’ai appris par mes collègues qu’elle était connue pour ce genre d’arnaque, mais personne auparavant ne lui avait proposé de la démaquiller. © LRAss / Pikabu

  • L’autre jour, j’ai eu une cliente pour une séance d’épilation au laser. Dans une zone à traiter, elle avait un tatouage que je ne pouvais pas passer au laser, c’était formellement interdit. La cliente insistait pour que je contourne le tatouage. J’ai essayé de lui expliquer à maintes reprises qu’il était impossible de passer avec le laser au millimètre près, que je pouvais, sans faire exprès, toucher la peau de la zone tatouée, très sensible. Rien à faire, la cliente était dans tous ses états, elle criait et exigeait que cela soit fait. Eh bien, j’ai fait ce qu’elle m’a demandé. Elle a eu tellement mal, qu’elle a sursauté et est partie en courant à l’accueil se plaindre. J’ai eu un avertissement au travail, mais je n’oublierai jamais son tatouage en forme de grenouille.

  • Normalement, je ne reçois pas les clients chez moi, car j’ai un enfant en bas âge (un an et demi), mais aujourd’hui, une bonne cliente m’a exceptionnellement demandé de la maquiller chez moi. Alors j’ai accepté. Pendant que je la maquillais, mon fils était étrangement sage — contrairement à d’habitude. La cliente part, je commence à laver mes pinceaux, les ranger dans mon coffre et me rends compte qu’il me manque deux pinceaux, un illuminateur et un produit pour le contouring. Je commence à chercher partout dans l’appartement : rien ! Et tout d’un coup, je reçois un SMS de la part de la cliente qui vient de partir : ” Re-bonjour, j’ai ouvert mon sac et j’ai découvert vos produits de maquillage, une petite voiture et une couche ". Mon fils a vraiment le cœur sur la main ! © Циничный визажист / Vk

  • La cliente : “Je suis sûre que vous avez été virée de la fac pour vos mauvaises notes”

    Moi : “Ah bon ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? ”

    la cliente : “Eh bien, vous êtes coiffeuse ! Ce métier ne demande pas d’être une lumière.”

    Moi (en me souvenant de tout le temps consacré à la formation, à la pratique et aux séminaires) : “En fait, ce n’est pas si facile...”

    La cliente : “Oui, c’est cela ! Vous dites toutes ça ! Ma voisine a suivi une formation de deux semaines et s’est mise à son compte direct ! ” Et bla-bla-bla...

    Moi (dans ma tête) : “Je ne veux plus jamais voir cette cliente...” © KateSova / Pikabu

  • Pendant longtemps et d’une manière très régulière, je suis allée chez une esthéticienne pour faire ma manucure. Son travail était irréprochable, mais nous n’avons jamais réussi à nous entendre : elle avait un sacré caractère. Une fois, le jour du rendez-vous, elle m’a appelée et m’a demandé de venir une heure plus tard. Aucun souci, j’ai accepté. Il faut préciser que le salon où elle travaillait se trouvait à l’autre bout de la ville et je n’avais qu’un bus qui passait toutes les heures pour aller là-bas. Je l’appelle pour la prévenir qu’il est possible que j’aie finalement cinq minutes de retard, pas plus, en cas de problème avec le bus. À l’autre bout du fil, je l’ai entendue littéralement hurler. Au final, elle m’a dit de ne pas venir du tout. Alors je ne suis pas venue. Plus jamais.

  • J’ai créé un post sur ma page Facebook : " Recherche modèle pour maquillage, le 10 septembre à 14h00. Gratuit “. Le modèle a été trouvé en une heure. J’ai donc modifié le post en ajoutant en bas : ” Le modèle a été trouvé. Merci ". Le 10 septembre, le soir, je reçois une demande de rendez-vous pour le lendemain. Je regarde mon agenda, je vois un créneau disponible et je confirme à la dame le rendez-vous en envoyant l’adresse du salon où je travaille. Elle arrive, je la maquille, elle est ravie. Je lui dis :

— 50 euros, s’il vous plaît.

— Comment, 50 euros ? Vous avez dit que c’était gratuit.

— Qui a dit ? Quand ?

— Attendez, je vous montre !

Et elle me montre ma publication de la veille.

— C’est mon amie qui avait besoin d’un modèle pour hier. Tous les détails ont été bien précisés.

— Mais pas du tout !

Elle a fini par me traiter d’arnaqueuse. © Lisycha / Pikabu

  • Je suis esthéticienne. Je commence à travailler à midi. Un jour, je reçois un coup de fil à 9 h du matin.

— Bonjour, vous vous souvenez que nous avons un rendez-vous à 12 h ?

— Oui...

— Oups, je vous réveille ?

— Oui...

— Dis-donc, il y en a qui font la grasse mat’ ! Allez, debout ! Moi, par exemple, je me réveille à 6 h tous les jours ... © Подслушано / Ideer

  • J’ai à une époque travaillé dans un salon de beauté qui se positionnait comme haut de gamme, mais en réalité, ne l’était pas du tout : la direction faisait des économies sur tout. Entre autres, ils fournissait de l’huile... de tournesol pour faire les massages du visage. Oui, de l’huile de tournesol à appliquer sur le visage. Mes collègues l’utilisaient, mais moi, je ne pouvais pas. Je ramenais de l’huile spéciale de la maison. Naturellement, je n’ai pas fait long feu dans ce salon.

  • Une fois, j’ai eu une cliente avec les cheveux noirs corbeau qui voulait absolument devenir, vous l’aurez deviné, blonde platine. Je lui ai expliqué que ce n’était pas possible d’obtenir ce résultat en une seule session. Et que dans les meilleurs des cas, on pourrait obtenir du blond caramel. Elle était d’accord. J’ai fait sa couleur et elle est partie. Quelques jours plus tard, la cliente en question revient et tape un scandale : elle voulait être blonde platine, et à cause de moi, elle était devenue rousse. L’hôtesse d’accueil a retrouvé des notes prouvant que la cliente avait été prévenue. Elle est repartie. Cinq ans plus tard, elle a commencé à laisser des commentaires désagréables sous mes publications en racontant à tout le monde, qu’au lieu de la colorer en blonde platine, je l’avais transformée en rousse... © IVANETSKAYA / YouTube

  • Mon amie est coiffeuse. Son plus gros souci, ce sont les attentes irréalistes des clients. Les gens avec les cheveux noirs veulent devenir blond platine en un rendez-vous. Certains veulent avoir des cheveux rose vif et que la couleur ne parte jamais. Les autres veulent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel comme sur une photo retouchée d’Instagram... La pauvre ! © manlikerealities / reddit

— Alors, qu’est-ce que je vous fais ?

— Une coupe Pixie, s’il vous plaît.

— Ça marche !

— Votre collègue Chloé le faisait différemment...

— Ah bon ? Alors pourquoi vous avez pris rendez-vous avec moi et pas avec Chloé ?

— Vous savez, la dernière fois, elle a vraiment raté ma coupe ! " © KateSova / Pikabu

  • Je travaille en tant qu’hôtesse d’accueil dans un institut de beauté. Un soir, il n’y avait pas de clients, le calme absolu. Tout à un coup, un homme entre. Je crois qu’au début, il n’a pas compris que c’était un salon de beauté. Il a commencé à poser tout un tas de questions sur des prestations, des tarifs etc. Cela a duré longtemps. Et puis il a dit qu’il laisserait un avis positif et des remerciements sur le site de notre institut car j’avais été fort aimable et patiente avec lui.

  • Je travaille dans un salon depuis six mois. L’autre jour, la responsable vient me voir et me dit : " Tu vas avoir une cliente aujourd’hui, fais exactement ce qu’elle veut, elle est très pointilleuse et capricieuse ! Et aussi, à titre d’information, sache que c’est une très bonne amie de la propriétaire du salon “. Super ! Ça promet... La cliente en question arrive très en retard et entre comme un ouragan dans le salon (ni ” bonjour “, ni ” excusez-moi “) et crie : ” Alors, c’est qui qui s’occupe de moi aujourd’hui ? " Je commence à m’occuper d’elle. Pendant que je commence mon travail, elle n’arrête pas d’appeler la terre entière, regarde des photos sur son téléphone, gigote... Puis elle dit : " J’ai besoin de faire une pause " et elle sort dehors. Lorsque l’on reprend, rien ne lui plaît : un sourcil lui paraît plus large que l’autre, elle frotte les yeux alors que j’ai déjà mis des fards à paupières, elle demande à poser des faux cils puis veut les retirer une minute plus tard. Bref, une vraie catastrophe. En parallèle, elle me pose tout un tas de questions, du genre pourquoi on fait ceci et cela, et à quoi cela sert etc. Je suis restée très patiente et pédagogue et ai répondu à toutes ses questions. Finalement, malgré ce marathon, j’ai parfaitement réussi sa mise en beauté et elle était ravie du résultat. Alors que moi, j’ai eu un tic nerveux, je crois. © Циничный визажист / Vk

  • À l’époque, je faisais encore mes études pour devenir coiffeuse. Un jour, une femme vient au salon où j’étais en apprentissage et me demande de lui faire une coupe très courte. Il faut préciser qu’elle avait les cheveux jusqu’au bas du dos. J’ai demandé plusieurs fois si elle était sûre de sa décision, car le changement allait être vraiment radical ! Je lui ai même proposé de raccourcir ses cheveux en plusieurs étapes afin qu’elle puisse s’y habituer. Mais elle ne voulait rien entendre. Elle m’a montré la photo de la coupe qu’elle voulait et j’ai réalisé une copie exacte. Mais lorsque la cliente a vu le résultat final, elle s’est mise à pleurer et à crier que je lui avais gâché ses magnifiques cheveux. J’ai été tellement traumatisée que je n’ai pas pu continuer dans ce domaine et ai fini par complétement changer de métier. © Barbara Klickstein / Quora
  • Je travaille dans un salon de beauté. Un jour, un homme entre et me demande de lui faire une pose de faux ongles. Il le faisait pour l’anniversaire de sa petite fille sur le thème " Je suis une princesse “. Pendant la soirée, il allait porter une robe de princesse rose, une couronne et des ongles, donc. C’est la seule et unique fois de ma carrière que j’ai réalisé une telle prestation. © Подслушано / Ideer

  • Un matin, une femme entre en mode furie dans le salon de coiffure où je travaille et se met à hurler. Je ne comprends rien à ce qu’elle dit, car elle est en pleine crise d’hystérie. Mes collègues sortent dans la salle et nous attendons la fin de la crise de la cliente. Enfin, nous commençons à distinguer des mots :

    — Vous avez gâché ma vie ! Je vais vous poursuivre en justice !

    Je ne pouvais même pas en placer une. La dame s’est mise à agiter devant mon nez des papiers genre ‘officiels’ et a fini par me jeter à la figure deux pages d’une écriture nerveuse et brouillonne. Il y était écrit quelque chose du genre : ” De la sueur froide apparut sur mon visage, et l’horreur figea mon corps, lorsque j’ai vu dans le miroir le coiffeur se pencher sur moi et commencer à couper des touffes de cheveux de différentes tailles de ma belle tignasse ! Oh, combien de larmes j’ai versées en rentrant chez moi ! Encore aujourd’hui, je pleure à chaque fois que je me regarde dans le miroir ! " Un truc de fou. Finalement, nous lui avons rendu son argent contre l’attestation sur l’honneur de sa part de ne plus jamais nous rendre visite. © Unjoy / Pikabu

  • Je suis esthéticienne et je suis à mon compte. Je loue un local, modeste mais suffisant pour moi. J’avais une cliente fidèle qui venait me voir depuis longtemps et très régulièrement. Et puis tout à coup, elle me dit : “Ma chérie, je veux aller dans un autre salon. Il est très haut de gamme et j’ai envie de le tester ”. Aucun souci, ce que veut le client ! Elle y est allée et l’enfer a commencé : j’ai été accusée de n’acheter que des produits bon marché, même de les diluer avec de l’eau. Elle a fini par me dire qu’elle ne viendrait plus jamais chez moi. J’étais dégoutée mais j’ai décidé de ne pas gaspiller mon énergie pour cela et je lui ai tout simplement dit au revoir poliment. Plusieurs mois passent et la cliente en question m’appelle : " Ma chérie, je voudrais reprendre rendez-vous avec toi, tu es une vraie professionnelle, pas comme dans ce salon “. Je n’ai jamais trouvé de créneau disponible dans mon agenda pour cette dame.

  • Je me suis rendu compte qu’il faut répertorier et prendre en photo ses produits pour le maquillage ! Et être toujours vigilante, car les clients n’arrêtent pas de les voler. Je te jure, je vais mordre le prochain qui aura l’intention de me voler mon fixateur de maquillage ! © bitelulz / reddit

  • J’attendais mon rendez-vous chez le coiffeur. Un gars de 19-20 ans entre dans le salon. Le coiffeur lui demande : ” Qu’est-ce que je vous fais ? " Le gars répond : " La coupe la plus à la mode chez les hommes entre 18-27 ans " Le coiffeur lui tourne dos au miroir et lui rase la tête. Simple et efficace, quoi. © Подслушано / Ideer

Et toi, connais-tu des histoires amusantes ou effrayantes qui ont eu lieu dans des salons de beauté ? N’hésite pas à nous en faire part dans les commentaires !

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