Sans cette femme, “Cent ans de solitude” n’aurait jamais été publié, et maintenant, même Netflix peut la remercier !

Célébrités
Il y a 5 ans

À ce qu’on dit : “Derrière chaque grand livre, il y a une grande femme”, c’est le dicton. Et cela est exactement le cas de Cent ans de solitude, car sans Mercedes Barcha, l’épouse de Gabriel García Márquez, ce dernier ne l’aurait jamais écrit. Maintenant que Netflix a annoncé la production d’une série inspirée de cette œuvre, nous pouvons remercier Mercedes, car sans elle, ce livre n’aurait jamais été publié !

Sympa va aujourd’hui te raconter l’histoire de l’une des œuvres les plus influentes au monde, et qui a vu le jour grâce à cette femme.

L’idée du roman Cent ans de solitude a émergé dans l’esprit de “Gabo” (surnom de Gabriel García Márquez) lors d’un voyage qu’il a fait avec sa mère dans sa ville natale colombienne d’Aracataca, en 1952. Cependant, c’est 13 ans plus tard, en 1965, que l’écrivain décide enfin de se lancer dans l’écriture du roman latino-américain le plus vendu de l’histoire.

Gabriel García Márquez, qui était déjà marié et père de deux enfants, a fait part de sa décision à sa femme, expliquant qu’il devrait abandonner son poste de rédacteur en chef dans deux magazines pour travailler sur ce roman. Ce serait pour une courte période, allant de trois à quatre 4 mois.

Mais même si Gabo écrivait six heures par jour, ces quelques mois sont peu à peu devenus 18 mois, jusqu’à ce que ça commence à devenir problématique. La famille n’ayant plus de revenus, c’est sa femme, Mercedes qui a pris les rênes, en dactylographiant les écrits de son mari, tout en restant confiante que le résultat serait un succès, et que ça les aiderait à éponger leurs dettes.

Afin de limiter leurs dépenses, elle a acheté à crédit au boucher, au marchand de légumes et au boulanger. Elle a demandé de l’aide à sa famille et à ses amis, qui leur ont généreusement offert des paniers de nourriture. Et quand le besoin s’en est fait sentir, elle a même mis en gage leur électroménager, jusqu’à son sèche-cheveux !

Un jour, leur propriétaire les a appelés, car ils devaient déjà trois mois de loyer. Mercedes lui a promis que dans six mois, ils auraient assez d’argent pour payer tous les loyers d’un coup. Et le propriétaire répondit : “Ta parole me suffit.” Et c’est tout !

Le succès qui a suivi la publication de ce roman fut totalement inespéré. L’œuvre s’est rapidement vendue à 8 000 exemplaires, et a été traduite en français, en italien et en anglais. À ce jour, il s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires, et a été traduit dans plus de 45 langues.

Et tout cela grâce aux efforts de Mercedes, qui a tenu sa famille à bout de bras afin d’offrir au monde un joyau littéraire. Et qu’est-il arrivé avec le propriétaire de leur maison ? Ils lui ont remboursé les loyers avant la date prévue, bien entendu !

Mercedes Barcha devait être une femme qui avait beaucoup de courage, et un véritable amour pour son mari. Connais-tu l’histoire d’une autre grande femme, peut-être même une femme de ta famille, que tu aimerais faire connaître au monde entier ? Raconte-nous dans les commentaires, et partage cet article autour de toi !

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