10 Indices qui trahissent un film médiocre dès les premiers cadres

Conseils
Il y a 3 ans

Certains ne font que jeter un coup d’œil rapide sur l’affiche du film à venir pour réaliser que la production est médiocre et que ce n’est pas la peine de se ruer dans les salles. D’autres, s’en rendent compte lors des premières minutes du visionnage. Cela dit, peu de gens peuvent expliquer ce qui ne va pas et pourquoi le film n’apporte pas de plaisir esthétique.

Sympa a découvert les indices qui aident les cinéphiles à comprendre dès les premiers cadres (voire dès la sortie de la bande-annonce) si le film vaut leur temps.

1. La comédie est portée par un acteur du cinéma d’action

Il arrive que les acteurs qui incarnent des durs à cuire décident de s’essayer dans un autre registre. En règle générale, le choix se porte sur la comédie et le résultat est minable. ll existe, bien entendu, des exemples de réussite. Ainsi, Arnold Schwarzenegger a livré une bonne performance dans les comédies Jumeaux et Un flic à la maternelle. Là, il faut dire que même dans la peau des super-héros dans ses films d’action, l’acteur ne se prive pas d’une touche comique.

Vin Diesel a vécu une expérience identique (avec Baby-Sittor), sauf que son film a eu des critiques désastreuses. Sylvester Stallone en est un autre triste exemple, ses tentatives de percer dans la comédie (Arrête ou ma mère va tirer !) ont failli détruire sa carrière.

2. On a l’impression que le film est tourné avec une caméra amateur

Cette technique de prise de vues vise à créer un effet d’immersion et à plonger le spectateur dans l’action comme s’il se trouvait lui-même sur le plateau. Si les premiers films qui ont eu recours à ce procédé ont suscité l’intérêt du public, ces derniers temps, on a tendance à en abuser.

Les réalisateurs et les cameramen privilégient la shaky cam pour les séquences des courses-poursuites dans les films d’action et les super-productions.

Malheureusement, les images tremblantes empêchent souvent le spectateur de suivre ce qui se passe à l’écran et provoquent des nausées, comme le mal des transports. Si tu revois les scènes d’action dans Quantum of Solace, tu t’apercevras certainement que l’usage de la shaky cam y est associé au changement d’images très rapide, si rapide que les séquences sont presque illisibles.

D’ailleurs, on peut citer des films qui ont utilisé cette technique de manière pertinente, par exemple, La Vengeance dans la peau, Capitaine Phillips et A Single Man.

3. Le lancement d’un troisième, quatrième voire de plusieurs autres volets de la franchise

Faire plusieurs films s’inspirant de la même œuvre est un signe certain que le studio pense avant tout au box-office et pas à la qualité de son produit. Voici comment on procède : on divise l’histoire en plusieurs parties, on insère des rebondissements, on termine chaque volet par un twist qui sert à inciter le spectateur à regarder un deuxième, troisième, énième épisode, bien qu’il soit tout à fait possible de “compresser” l’histoire et de n’en faire que deux, voire un seul film.

Citons parmi les échecs Twilight, Divergente et Hunger Games. Parmi les suites à succès on trouve Logan, Le Seigneur des anneaux : Le retour du roi, Toy Story 3.

Parfois, le film rencontre un tel succès que les studios choisissent de tourner une suite, alors qu’en fait l’histoire est déjà terminée. Dans ce cas, le scénario est littéralement tiré par les cheveux (Jurassic Park 3, Le Parrain, 3e partie, etc.). Le spectateur ne manque pas de s’en apercevoir.

4. Dans la bande-annonce on entend “inspiré d’une histoire vraie”

Certes, un grand nombre d’histoires de vie ont inspiré de vrais bijoux du cinéma qui sont allés directement au cœur des spectateurs (Apollo 13, À la dérive). Cependant, les studios utilisent à outrance cette formule, qui, par conséquent, cesse de produire l’effet désiré. En fait, c’est une sorte de manipulation : les cinéastes veulent nous faire sentir de l’empathie pour les personnages.

Selon des internautes, si le film est basé sur des événements réels et que l’histoire mérite d’être portée à l’écran, son titre ressemblerait à “L’histoire de X qui a fait Y”. Si le spot publicitaire annonce haut et fort que long-métrage se base sur un fait divers, on peut supposer que l’histoire n’est pas captivante en soi. C’est la raison qui pousse les studios à booster l’intérêt du public.

Parfois, le film qui n’est basé sur aucune histoire vraie est présenté comme tel, mais ce n’est qu’une astuce marketing. C’est le cas des films Le Projet Blair Witch, Fargo ou Paranormal Activity.

5. La comédie met en vedette des acteurs âgés

Les comédies portées par des acteurs âgés, se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Normalement, les personnages entreprennent un voyage pour vivre une seconde jeunesse et surmontent une multitude de petits malheurs sur le chemin. Quelques blagues sur le Viagra et la présence d’une jeune beauté pour laquelle craque l’un des héros, voire toute la bande, sont un passage obligé.

En voici des exemples : Last Vegas, Les deux font la père.

6. Le film est basé sur un jeu vidéo

Souvent, ce sont des jeux vidéo emblématiques qui inspirent des films, à l’instar de Warcraft : Le Commencement, Max Payne, Prince of Persia : Les Sables du Temps, Doom et d’autres. Pourtant, ces longs-métrages s’imposent rarement comme des productions cultes et reçoivent beaucoup d’avis défavorables. Visiblement, la raison réside dans le fait qu’un jeu vidéo donne au joueur la possibilité de contrôler l’univers virtuel et de l’adapter selon ses préférences. Hélas, cela ne fonctionne pas pour un film.

De plus, de nombreux jeux n’ont tout simplement pas d’histoire qui mériterait une adaptation. Ou bien, ils ont tant de tournants, qu’on ne sait pas comment les porter tous à l’écran et comment choisir les lignes narratives à garder ou à supprimer.

7. Trop d’images de synthèse

Un bon nombre de films cultes ne le seraient jamais devenus, sans les possibilités offertes par les effets spéciaux (citons ici Avatar, Matrix, Interstellar, Gravity). Cependant, les studios utilisent de plus en plus ces technologies pour réduire les coûts de production. En fait, il est beaucoup plus facile de recréer un paysage ou des blessures sur le corps d’un personnage que de trouver des décors naturels ou de réaliser un maquillage complexe.

Le résultat ne pourrait même pas être qualifié d’un film, mais plutôt d’un jeu vidéo bourré d’effets spéciaux, à tel point qu’on ne sait plus ce qui se passe à l’écran. Voici quelques exemples parlants : Suicide Squad, Deadpool, Justice League, etc.

Le fait que les technologies en question soient abordables explique en partie cet engouement. Si auparavant, on profitait des effets spéciaux numériques en dernier recours, aujourd’hui, rares sont les films qui s’en passent. Cette facilité a fait oublier les règles de la physique. Pense à Matrix Reloaded et Catwoman : les cascades des personnages sont impossibles dans la vraie vie. Et si au début, on était vraiment impressionnés, maintenant le spectateur comprend que ce qu’il voit à l’écran n’est pas réaliste et il ne l’apprécie donc pas.

Il existe un moyen simple de comprendre s’il y a beaucoup de CGI dans un film. Si dans ta tête, tu te dis “Waouh, c’est très bien dessiné !”, alors les créateurs ont utilisé les technologies à outrance. Après tout, elles doivent rendre plus réel ce qui se passe à l’écran et le spectateur ne devrait pas se rendre compte de leur présence.

8. La présence de la promesse “Par le producteur de...” dans la bande-annonce

Lorsque tu entends “Par le producteur de ...”, tu peux t’en arrêter là et aller chercher un autre film à voir. En effet, le producteur ne fait que réunir des personnes talentueuses, piloter le projet, etc. Lui tout seul, ne peut pas créer un bon film : il n’est pas réalisateur, ni acteur, ni scénariste, ni caméraman. Il est en fait la personne qui a une vision artistique et qui peut juger d’une telle vision.

En réalité, on se fait manipuler. Mentionner “par le producteur des thrillers horrifiques Us et Get Out” revient à dire : “Si tu as aimé ces films, tu dois voir cette nouvelle œuvre.” De leur côté, les spectateurs s’attendent inconsciemment à découvrir encore un chef-d’œuvre, mais restent souvent déçus.

Ainsi, à sa sortie en 2020, Antebellum était positionné comme un film par le producteur de Us et Get Out. Cependant, le public n’a pas aimé ce nouveau long-métrage, qui contrairement aux deux films à succès mentionnés, a échoué au box-office : avec un budget de dix millions de dollars, il n’en a rapporté que sept.

Parfois, les spécialistes du marketing font appel à cette astuce lorsqu’ils ne savent pas comment vendre un film. Par exemple, s’il n’y a pas de stars planétaires dans le casting, ou s’il s’agit de cinéastes débutants. Dans ce cas, la chance de voir un film de qualité augmente légèrement.

9. Une affiche stéréotypée

Si une affiche présente une lueur floue ou des personnages qui regardent la caméra en arborant un sourire moqueur, tout cela signale un navet. Les protagonistes avec une bouche entrouverte en seraient un autre indice évident.

Parfois, l’affiche permet de deviner le développement de l’intrigue. Par exemple, s’il y a un bâtiment, c’est sûrement le lieu de l’affrontement final. Et si l’on voit un mec musclé à côté d’une jolie fille, il est fort probable que le film abonde en blagues vulgaires et en clichés du genre le “bad guy” cherche à gagner le cœur de l’héroïne.

10. Les femmes aux courbes généreuses

Selon des cinéphiles, les courbes féminines dévoilées à l’écran dans les dix premières minutes du film prouvent que la production n’a pas grand-chose pour te séduire. Il ne reste donc que de jouer avec les instincts humains les plus bas.

En fait, l’abondance de ces éléments au cinéma est l’un des moyens de mieux vendre une production. On comprend dès les premiers cadres si l’on est manipulé : si tu vois une femme trop splendide, le film n’a probablement rien d’autre pour capter ton attention que la beauté physique des actrices.

Et toi, as-tu des critères pour déterminer assez vite si un film vaut ton temps ? N’hésite pas à enrichir notre liste dans les commentaires !

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