Une étude explique pourquoi nous hésitons parfois à mettre fin à une relation

Couple
Il y a 4 ans

Être en couple est souvent complexe, car évidemment, cela implique de partager ta vie avec une autre personne complètement différente de toi. Cependant, quand tu ne te sens plus bien dans ta relation, il faut prendre des décisions pour savoir que faire, et tout devient encore plus délicat. Comme l’affirme une étude réalisée par Samantha Joel, psychologue diplômée d’une Université de l’Ontario, et publiée dans la revue de Psychologie Sociale et de la Personnalité, mettre fin à une histoire d’amour est un choix souvent influencé par l’état de notre partenaire, et non par notre propre bien-être.

Sympa a donc aujourd’hui approfondi le sujet pour t’expliquer pourquoi il est parfois compliqué de mettre fin à une relation.

Je reste ou je pars ?

Il existe de nombreuses hypothèses sur les relations et sur la manière dont les couples traversent des dilemmes complexes quand il est question de faire le choix de se séparer ou non. Cependant, la théorie de l’interdépendance permet de mieux expliquer pourquoi les gens prennent des décisions en pensant d’abord aux besoins de leur couple.

L’étude s’est donné comme objectif de comprendre plus profondément le “je reste ou je pars”, en se concentrant sur pourquoi les relations non satisfaisantes continuent, sur ce que désire la personne qui veut ou non rester avec son conjoint, et à quel point chacun d’eux est dépendant de l’autre.

Les besoins du couple passent avant les nôtres

Pour vérifier cette théorie, deux expériences ont été réalisées sur des couples avec des caractéristiques d’indépendance et de dépendance au sein de leurs relations. On a étudié la manière dont ils percevaient leur propre bien-être et celui de leur conjoint, ainsi que la probabilité qu’ils restent en couple s’ils pouvaient s’affranchir de questions du style : “combien mon partenaire perdrait-il si notre relation prenait fin ?” ou “à quel point mon partenaire a-t-il besoin de poursuivre cette relation ?”.

Dans le premier test, on a cherché à savoir si, en raison de la dépendance de son conjoint, le premier partenaire serait moins susceptible de mettre fin à sa relation pour une période de 10 semaines. Le deuxième test était similaire au précédent, mais la durée a été prolongée à 2 mois. Les résultats de ces deux évaluations se sont avérés être les mêmes : les gens sont disposés à rester en couple pour le bien-être de l’autre et non pour le leur.

Le bonheur et le bien-être dans la relation

En résumé, être en couple est une chose naturelle entre deux personnes, tout comme l’est le fait de rompre le lien qui les unit. Cependant, lorsque ce moment arrive, l’un des facteurs jouant un rôle important est le bien-être de l’autre.

Cette étude s’est concentrée sur les aspects prosociaux des couples, c’est-à-dire la dépendance de chacun dans la relation amoureuse, mais également le fait que certaines personnes ne se sentent pas satisfaites de leur relation, les sentiments et les besoins du conjoint. Ces différents aspects affectent en grande partie le choix de mettre fin à son couple.

Et toi, que penses-tu du fait de faire passer le bien-être de ton partenaire avant le tien ? Penses-tu que la dépendance puisse affecter la décision de rompre ? N’hésite pas à nous donner ton avis dans les commentaires ci-dessous !

Photo de couverture Someone Great / Netflix

Commentaires

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Franchement je ne resterais pas en couple si c'est juste pour faire plaisir à l'autre

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ou lorsqu'on a des ennuis finaniers si on habite ensemble, et qu'on ne peut pas se permettre de louer un logement

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