10 raisons de faire attention au syndrome des ovaires polykystiques

Filles
Il y a 5 ans

Si tu ne souffres pas du syndrome d’ovaires polykistiques (SOP), il est très probable qu’une de tes amies ou une soeur puisse en souffrir. Au Brésil par exemple, on recense presque 2,5 millions de nouveaux cas par an. Et comme on peut l’imaginer, il existe aussi beaucoup de mythes à propos de ce syndrome.

C’est pour cette raison que Sympa souhaite mener son enquête et réunir dans cet article les informations principales pour dissiper tous les doutes que tu pourrais avoir à ce sujet.

1. Qu’est-ce que le syndrome de l’ovaire polykystique ?

Le syndrome de l’ovaire polykystique est un trouble hormonal que connaissent les femmes en âge de procréer, dont la caractéristique est l’augmentation de la production des hormones masculines.

2. Comment peut-on le diagnostiquer ?

Pour réaliser un diagnostic précis, il est nécessaire de distinguer toute autre pathologie et que la patiente présente deux ou trois symptômes à la fois, tels que :

  • L’augmentation du volume ovarien (ou microkystes) ;
  • L’absence ou irrégularités des menstruations ;
  • L’absence d’ovulation ;
  • Un excès de poids ;
  • De l’acné ;
  • Un excès de poils sur le visage, sur le ventre et sur les seins ;
  • La chute de cheveux ;
  • La résistance à l’insuline ;
  • Les problèmes de fertilité.

3. 2,5 millions de nouveaux cas chaque année

18% des femmes en âge de procréer souffrent de cette maladie. Au Brésil, par exemple, 2,5 millions de nouveaux cas ont été enregistrés par an.

4. Cela peut se transformer en cancer

Le SOP provoque une grande irrégularité menstruelle chez 85% des jeunes femmes, mais ce trouble peut se manifester de bien d’autres manières. De plus, il est associé à un risque majeur de contracter d’autres maladies comme le cancer de l’endomètre (une tumeur localisée sur les parois internes de l’utérus), un infarctus ou encore du diabète.

5. Il est essentiel de changer ton style de vie

La méthode principale et la plus efficace pour traiter le SOP est un changement de style de vie. Tu dois mieux t’alimenter et faire plus de sport : cela peut limiter les symptômes, entre autres car l’augmentation de poids peut aggraver ce trouble.

Au lieu de remèdes, les gynécologues “prescrivent” du sport. En effet, le sport est un traitement de première ligne dans la plupart des cas. Il n’est pas nécessaire de s’entraîner des heures durant pour atteindre les bienfaits de l’exercice physique. Il suffit de laisser de côté le sédentarisme et de réaliser une certaine activité au moins trois fois par semaine.

6. Les contraceptifs sont-ils le seul traitement contre le SOP ?

Les contraceptifs oraux constituent le traitement le plus utilisé pour traiter le syndrome des ovaires polykystiques, et généralement, ils sont sûrs et efficaces, tant que la patiente n’a pas de comorbidités métaboliques majeures, c’est-à-dire, deux maladies ou plus en même temps.

Cependant, même si l’on recommande un contraceptif pour réguler la menstruation et les hormones, certaines femmes ne souhaitent pas prendre de pilule contraceptive à cause de ses effets secondaires. La bonne nouvelle est que l’on peut opter pour d’autres traitements, et c’est le médecin qui pourra définir la meilleure manière de contrôler cette maladie.

7. Des facteurs de risque cardiovasculaires

Ce trouble fait que la graisse, l’adiposité centrale (au niveau de l’abdomen), la testostérone, le glucose postprandial, les triglycérides et le cholestérol total et le cholestérol LDL augmentent. Ainsi donc, les femmes qui souffrent de ce syndrome et qui sont en surpoids ont plus tendance à souffrir de maladies cardiovasculaires que celles qui ont un IMC normal.

8. Risque de diabète

Le SOP provoque une résistance à l’insuline et l’hyperandrogénisme. Ces deux facteurs sont associés à l’augmentation du risque de développer du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires. Ce même cadre hyperinflammatoire de l’organisme peut affecter de la même manière les fonctions immunitaires et favoriser l’apparition de maladies de la thyroïde, respiratoires, la lithiase rénale, biliaire, et un cancer.

9. Comment la perte de poids peut-elle aider ?

Les changements d’habitudes, c’est-à-dire revenir à un régime équilibré et à de l’exercice physique régulier sont les meilleurs traitements pour lutter contre ce trouble. La perte de poids favorisera notamment :

  • La diminution des androgènes circulants (les hormones masculines) ;
  • L’amélioration du profil lipidique. Des études consistant en une série d’examens de laboratoires pour diagnostiquer des irrégularités dans les lipides doivent être réalisées. On cherchera notamment du cholestérol et des triglycérides.
  • La diminution de la résistance périphérique à l’insuline.
  • De cette manière, tu aideras à diminuer le risque d’athérosclérose, une maladie vasculaire chronique, et le risque de diabète ; en plus, ton cycle ovulatoire se régularisera.

10. Le SOP ne signifie pas que le sujet soit stérile

Un total de 50 à 80% des patientes commencent à ovuler lorsque le syndrome est traité, et au moins la moitié d’entre elles tombent enceintes.

Malheureusement, c’est une maladie qui touche beaucoup de femmes. N’attends pas que les symptômes empirent, va consulter ton médecin aussi vite que possible !

Combien de fois par an vas-tu chez le docteur ? Connais-tu quelqu’un qui ait souffert de ce syndrome ? Raconte-nous ton expérience dans les commentaires et n’oublie pas de consulter ton médecin si tu présentes ces symptômes ! Et rappelle-toi de ce dicton : “Mieux vaut prévenir que guérir” 😉

Commentaires

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Je vais partager cet article à mes connaissances féminines !

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Il ne faut pas oublier de rendre visite à son gynécologue pour éviter de s’en rendre compte trop tard

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