10 Détails d’œuvres littéraires célèbres auxquels personne ne fait vraiment attention

Il y a 4 ans

Un livre de qualité accroche tellement le lecteur qu’il peut lui faire tout oublier, jusqu’à la notion du temps. Néanmoins, des détails importants peuvent se perdre ou rester non résolus malgré une lecture assidue.

Chez Sympa, nous aimons lire et nous te proposons aujourd’hui de prêter attention aux détails intéressants qui se cachent dans des œuvres littéraires connues. Il est fort probable qu’après avoir pris connaissance de ces nouveaux faits, tu aies envie de les relire afin de voir les choses sous un angle différent.

Anna Karénine s’est mariée par manipulation.

En lisant le volumineux roman de Tolstoï, il était facile de passer à côté du fait que le mariage d’Anna a été truqué par sa tante qui y est parvenue par tromperie. Au chapitre XXI, il y a une citation directe sur la façon dont la femme s’y est prise : " La tante d’Anna, une femme fort riche, qui manœuvra habilement pour rapprocher de sa nièce ce gouverneur, jeune, sinon comme âge, du moins au point de vue de sa position sociale. Alexis Alexandrovitch se vit un jour dans l’alternative de choisir entre une demande en mariage ou une démission [...] Un ami de la tante d’Anna lui fit entendre que ses assiduités avaient compromis la jeune fille, et qu’en homme d’honneur il devait se déclarer ".

James Bond était ornithologue.

Lorsque Ian Fleming, le créateur de l’espion le plus célèbre de la planète, réfléchissait à un nom pour son nouveau héros, un livre sur l’ornithologie lui passa entre les mains, où apparaissait sur la couverture le nom de l’auteur, James Bond. Fleming a tellement aimé qu’il a décidé de donner son nom au héros. Plus tard, il a écrit à la femme de l’ornithologue : " Ce nom court, peu romantique, anglo-saxon et viril était ce dont j’avais besoin, et ainsi est né un deuxième James Bond ".

Tous ceux qui ont lu “Le portrait de Dorian Gray” se souviennent que le personnage principal incarnait une multitude de péchés à lui tout seul.
Cependant, il n’avait qu’un seul vice apparent.

Dans son roman, Oscar Wilde a pris soin de ne pas nommer ouvertement les différents vices de Dorian Gray, à l’exception de son addiction à l’opium. L’écrivain a dit que chaque lecteur trouverait dans le personnage principal sa propre noirceur : “Chaque homme voit en Dorian Gray ses propres péchés. Personne ne sait quels sont les péchés de Dorian Gray. Celui qui les trouve les a apportés par lui-même”.

Il y a une explication logique à la folie du Chapelier fou
et du Lièvre de mars.

Le livre farfelu et fascinant de Lewis Carroll est rempli de références à l’art populaire. Et plus particulièrement deux personnages, le Chapelier fou et le Lièvre de mars, qui sont issus et inspirés par des expressions de la langue anglaise.
Le proverbe anglais “Mad as a hatter” (Fou comme un chapelier) remonte à l’époque où le mercure était utilisé pour fabriquer le feutre pour les chapeaux. Le mercure lui donnait une sensation de douceur au toucher, mais avec le temps, il empoisonnait le personnel qui fabriquait les chapeaux et leur causer des troubles mentaux.
En ce qui concerne l’autre proverbe anglais “Mad as a march hare” (Fou comme un lièvre de mars), il fait référence au comportement étrange des lièvres au printemps, la saison de reproduction.

Le créateur de Peter Pan a doté son personnage de la capacité de ne pas vieillir en hommage à son frère mort jeune.

Le frère aîné de James Barry, David, est mort à la veille de son quatorzième anniversaire alors qu’il patinait. James a toujours gardé en mémoire la peine inconsolable de sa mère qui appelait David, lors de conversations à son sujet, “l’éternel petit garçon”.
Des années plus tard, lorsque Barry a écrit son livre dans lequel apparaît Peter Pan, il a décidé, en hommage à son frère, de donner à son personnage principal la possibilité de ne pas grandir. Bien que l’âge exact de Peter Pan ne soit indiqué nulle part, on peut supposer qu’il est âgé de 12-13 ans, comme David.

Le héros du roman policier “Le Nom de la rose”
ressemble beaucoup à un autre personnage bien connu.

L’un des protagonistes du roman “Le Nom de la rose” de Umberto Eco, le moine franciscain Guillaume de Baskerville, doit enquêter sur une série de meurtres dans une abbaye bénédictine. Son nom est une référence directe à Sherlock Holmes et au roman “Le Chien des Baskerville” de Sir Arthur Conan Doyle. Le personnage est d’une certaine façon également lié à Sherlock par son apparence, son comportement et sa manière de raisonner. Tout comme le héros de Conan Doyle, il fait appel à la déduction, tombe parfois dans l’apathie et mâche des herbes spéciales pour améliorer ses fonctions cérébrales (c’est une allusion à la consommation de substances psychotropes par Sherlock). De plus, le nom de l’élève de Guillaume — Adso de Melk — est très similaire au nom de l’assistant du détective, le Dr Watson.

Un des héros du roman “Pour qui sonne le glas”
est inspiré d’un officier du renseignement soviétique.

Malgré le fait qu’Hemingway lui-même ait toujours affirmé que les événements du livre ne sont qu’une fiction, de nombreux spécialistes de la littérature sont convaincus que l’intrigue de certaines scènes serait basée sur des événements réels.

On sait en particulier que pendant la guerre civile espagnole, l’écrivain a rencontré l’officier du renseignement soviétique Hadji-Umar Mamsurov et qu’il a tellement été impressionné par ses histoires qu’il les a intégrées dans son livre. On pense également que l’auteur s’est inspiré de Mamsurov lui-même pour un des personnages du roman.

Les personnages du roman “Ça” de Stephen King n’apparaissent pas seulement dans ce livre.

Les fans de Stephen King savent que tous ses livres sont liés, et qu’il y a de nombreuses références et connexions. Par exemple, les protagonistes du roman “Ça”, Beverly Marsh et Richie Tozier, rencontrent le personnage du livre “22/11/63” lorsqu’il arrive à Derry. De plus, sur le mémorial aux enfants morts à Derry, on trouve l’inscription “Pennywise est vivant”, et ces enfants sont mentionnés dans le roman “Dreamcatcher”. Quant à Eddie Kaspbrak dans “Ça”, il vit aux côtés de Paul Sheldon, le personnage-écrivain du roman “Misery”.

Dans le diptyque “La Servante écarlate”, Margaret Atwood laisse un message d’amour personnel.

La dystopie de Margaret Atwood ne cache pas seulement dans ses pages des scènes de violence et de cruauté, on y trouve aussi un message d’amour qu’elle a adressé à son amant l’écrivain Graeme Gibson. Dans une des scènes, lorsque Defred examine différents papiers laissés sur une table, elle tombe sur la note “M. aime G., 1972”. Si on le relie à la biographie de l’écrivaine, on comprend que (“M”) est Margaret et (“G”) est Graeme Gibson avec qui elle avait débuté une relation en 1972.

Dans “Le Petit Prince”, Saint-Exupéry révèle aux yeux de tous avoir été infidèle.

Tous les personnages centraux du “Petit Prince” de Saint-Exupéry sont inspirés par des personnes réelles. Enfant, les parents du petit Antoine l’appelaient souvent le Roi-Soleil, en admirant ses beaux cheveux blonds. L’auteur s’est inspiré de sa propre image d’enfant pour son personnage principal, un garçon bouclé aux cheveux d’or. Il n’est donc pas difficile d’y reconnaître l’écrivain dans ses caractéristiques. Dans le personnage du fidèle Renard, on peut retrouver la petite amie de Saint-Exupéry, Sylvia Hamilton Reinhardt, et dans celui de la belle et capricieuse rose, son épouse Consuelo.
La complexité de la relation entre l’écrivain et sa femme à propos de son aventure extra-conjugale est également dépeinte dans le roman, au cours de la scène où le Petit Prince s’envole vers la Terre et voit un immense champ rempli d’autres roses, toutes aussi belles les unes que les autres.

Et toi, as-tu déjà remarqué des détails importants dans des livres célèbres ?
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