11 Compagnons de route dont l’arrogance est aussi inépuisable que les océans du monde

Les déplacements dans les transports publics ne se font pas sans compagnons. Certaines personnes donnent parfois envie de mettre fin à un voyage sur-le-champ et de ne plus jamais mettre un pied hors de chez soi. Si on peut parfois avoir le courage de remettre certaines personnes à leur place, il y a aussi celles qui sont totalement têtues et dont on doit supporter les bêtises jusqu’au bout du trajet.

Chez Sympa, nous souhaitons que personne n’ait affaire au genre de compagnons de voyage dont on se souvient plus tard avec un frisson.

• Cela s’est passé en Suède dans le train de Göteborg à Stockholm. Je devais passer un examen dans un institut et je me préparais pour, lors du trajet. Une jeune fille a pris place à côté de moi et a commencé à parler au téléphone. Elle a raconté d’abord à son amie tout ce qui concernait sa relation avec son petit ami, son déménagement dans un nouvel appartement et les meubles qu’elle avait achetés, puis c’était le tour d’appeler sa grand-mère, à qui elle n’avait pas parlé depuis longtemps. Toutes les tantes et tous les oncles, les baptêmes et les fiançailles étaient mentionnés, elle a aussi parlé du contenu de son réfrigérateur. Bien sûr, je ne pouvais pas travailler dans ces conditions et après une heure et demie, je lui ai dit : “Je pense que je sais tout sur vous et votre famille maintenant”. La fille est restée assise tranquillement après ça. © Oksana Malinin-Laihonen / Facebook

• Sur le vol du Caire à New York, un couple de personnes âgées était assis à côté de moi. L’homme était fatigué et sa femme lui a dit de s’allonger, en posant sa tête sur mon siège et ses pieds sur ses genoux. C’était si étrange ! J’ai dit que j’étais mal à l’aise. La femme a commencé : “Nous sommes vieux, c’est un si long vol, c’est dur pour nous”. Je voulais aller chercher quelque chose à manger, aller aux toilettes, mais je n’ai pas pu ! J’ai fini par l’accepter et j’ai passé tout le vol à lire. Je ne sais pas s’il existe des situations plus bizarres. © Meghna Patel / Quora
• Je revenais du travail en train, et j’écoutais doucement de la musique dans mes écouteurs. Mais le type à côté de moi écoutait de la musique directement sur le haut-parleur de son portable. Je voulais le réprimander, mais une autre dame a été la première à dire : “Excusez-moi, pourriez-vous éteindre le son ou utiliser vos écouteurs ?”. Le gars a obéi et une expression de satisfaction est apparue sur mon visage. Moins de cinq secondes plus tard, la même dame m’a tapé sur l’épaule et m’a dit : “Vous aussi, jeune homme”. J’étais surpris, mais j’ai baissé les yeux et j’ai réalisé que mes écouteurs n’étaient pas complètement branchés et que ma musique était également entendue. Je me suis excusé, j’ai fixé le fil des écouteurs et j’ai rendu le son encore plus bas. © verbal_diarrhea_guy / Reddit

• Nous avons pris le bus avec une femme qui a passé les six heures sur son smartphone à jouer à un jeu avec de la musique forte qui bipait quand elle gagnait. Quand je lui ai demandé de baisser le son, la dame a dit que ce ne serait pas intéressant pour elle de jouer comme ça. Je lui ai proposé d’acheter des écouteurs pour un euro chez le conducteur de bus, j’étais même prête à les acheter moi-même. La dame a plissé les yeux de façon prédatrice et a dit : “Les écouteurs simples me font mal aux oreilles. Si seulement votre garçon me donnait les siens...”. Bien sûr, j’ai délibérément acheté à mon fils des écouteurs coûteux avec toutes les garnitures, afin que la dame insolente soit plus à l’aise !
• Une fois, ma femme et moi étions en Thaïlande et nous avons pris un bus de l’île à la capitale. C’était un voyage long qui a pris environ sept heures. Il n’y avait pas de sièges indiqués sur les billets. Nous avons pris place au milieu du salon et nous sommes arrivés sans problème au premier arrêt intermédiaire. Là, nous sommes sortis pour un moment, en laissant nos affaires sur les sièges. Lorsque nous sommes revenus, il y avait un couple à nos places et nos bagages à main étaient sur leurs sièges, au fond de la cabine. Ils ne voulaient pas expliquer la situation. On a pris place sur leurs sièges, le bus était assez confortable. Cela n’aurait pas été si grave, mais ils avaient laissé là des bouteilles, des sacs de friandises froissés et d’autres déchets. J’ai ramassé tout ça et je l’ai apporté aux propriétaires en leur disant : “Vous avez oublié ça”. Je suis retourné et ils m’ont tout rapporté ! À ce moment-là, j’ai commencé à être un peu nerveux. Je leur ai encore apporté tous ces objets et les ai jetés du sac sur leurs genoux. Ils ont grogné quelque chose, puis ils se sont calmés. © i8086 / Pikabu
• Ma future femme et moi sommes allés en Thaïlande. La durée du vol était de presque 11 heures. Sachant que le vol serait ennuyeux, j’avais pris ma vieille PSP. Nous avons volé pendant environ six heures, je jouais et ma femme dormait. Quelqu’un a touché mon épaule. J’ai enlevé mes écouteurs et je me suis retourné. C’était une femme de l’autre côté de l’allée.
  — Pourriez-vous arrêter de jouer ?
  — Est-ce que vous pouvez entendre le son ? Je vais le baisser.
  — Non, la tablette de mon enfant est morte, il s’ennuie.
  — Vous êtes sérieuse ? S’il s’ennuie, que les autres s’ennuient aussi ?
  — Est-ce que c’est difficile pour vous ?
  J’ai souri ironiquement, j’ai fait signe à l’enfant d’environ sept ans à côté d’elle, j’ai mis mes écouteurs et j’ai continué à jouer. Une demande très étrange. Je ne savais pas à quel genre de réaction elle s’attendait. © Eugen*** / Pikabu

• Je revenais de Florence et l’homme à côté de moi a décidé de prendre un repas composé de viande de bœuf séchée. Il avait un énorme sac et il mangeait morceau par morceau. L’odeur a rempli l’espace et il a continué à mâcher, malgré les grognements des gens autour de lui qui se couvraient le nez avec des serviettes. Finalement, une hôtesse de l’air s’est approchée de nous pour demander si elle pouvait mettre sa nourriture dans un endroit sûr jusqu’à ce que nous atterrissions. Elle lui a parlé poliment mais fermement, et il lui a remis à contrecœur le reste de sa réserve. © Sylvie Aimée / Quora
• Mon amie et moi avons pris un bus pour aller à la mer. C’était un trajet de quatre heures. Parmi les passagers se trouvaient un jeune couple avec un garçon de 18 mois, et deux vieilles dames avec une petite-fille d’environ quatre ans. Tout le monde a soupiré tristement et nous sommes montés dans le bus. Le gamin s’est avéré être un bon enfant : il a gardé le silence pendant tout le voyage et a observé avec intérêt la petite fille, qui essayait de se déplacer en se tenant sur son siège ou en marchant dans l’allée. Et tout le bus a été assourdi par ces deux grands-mères, qui, s’interrompant l’une l’autre, ont distribué des commandes à leur petite-fille, et chacune d’elles faisait son petit bonhomme de chemin. Leurs bouches ne se sont pas fermées pendant une minute et les enfants n’ont pas émis un seul bruit ! Cela fait longtemps, et je pense encore : quelle sorte de mère folle a laissé sa fille à ces deux femmes ? Elles ont continué de se comporter comme cela à la mer et ont hurlé toute la journée. © Liudmyla Glushchevska / Facebook

“C’est le pied dégoûtant dans l’avion juste à côté de ma fille”.

• J’ai pris le train avec une dame qui avait un sac rempli de mots croisés, de nourriture rapide, de biscuits et de rouleaux de papier toilette. Elle était paranoïaque à l’idée que quelqu’un puisse lui voler son sac, alors elle a tout fourré sous son siège. Ce bric-à-brac prenait toute la place de ses jambes. Pendant sept heures, ses membres étaient donc dans mon espace. © Lightmareman / Reddit
• Un jour, une femme est montée dans un bus bondé à l’heure de pointe et s’est assise sur mes genoux. Elle avait la trentaine, était habillée comme si elle travaillait dans un beau bureau. Elle était normale en tout point sauf la façon dont elle était installée. J’ai essayé pendant quatre arrêts de trouver le courage de dire quelque chose, puis elle s’est levée et est partie. Personne n’a dit un mot ou ne nous a même regardés. © Unknown author / Reddit
• J’allais rendre visite à mes parents à la campagne pour le réveillon du Nouvel An. J’ai décidé de prendre le bus et j’ai acheté mon billet en ligne à l’avance. J’ai spécifiquement choisi un siège juste derrière le conducteur, car c’était plus confortable pour ma taille pas si petite, et j’étais au début de ma grossesse et je ne voulais pas être secouée et avoir le mal de mer. Le bus est arrivé et il y avait une jeune femme assise à ma place avec des écouteurs dans les oreilles. Je lui ai demandé d’enlever ses écouteurs, et ce dialogue a suivi :
  — Mademoiselle, c’est ma place. Qu’y a-t-il sur votre billet ?
  — Tout le monde peut s’asseoir ici s’il le souhaite.
  — Mais c’est mon siège. Laissez la place, s’il vous plaît.
  — Je n’ai pas de numéro sur mon billet.
  — Montrez-moi votre billet, s’il vous plaît. Ce n’est pas possible.
  — Je ne vous montrerai rien.
  Elle a mis ses écouteurs et s’est retournée. J’ai demandé de l’aide au chauffeur, mais il n’a pas pu lui résister non plus. Et puis le contrôleur est arrivé, m’a écoutée, a demandé à la fille quel était le numéro de sa place. Il s’est avéré qu’elle le connaissait parfaitement, c’était le siège numéro 17, puis elle a laissé sa place en soupirant. © mannab / Pikabu

En effet, des passagers insolents peuvent gâcher le voyage le plus agréable. Et toi, as-tu déjà eu de tels compagnons qui t’ont fait regretter de ne pas être resté chez toi ce jour-là ? N’hésite pas à partager ton expérience dans les commentaires !