Pour échapper au froid extérieur, on peut boire une tasse de thé chaud, du café ou du cacao, ou mettre un pull et un foulard. Mais pour se réchauffer l’âme, il faut lire des histoires pleines de bonté, comme celles que les membres des communautés “La chambre N°6” et “Entendu dire” ont récemment partagées sur Internet.
Sympa a réuni 12 histoires qui te donneront du baume au coeur, alors souris !
- Une fois, j’ai dû dépenser tout mon argent pour un médicament. Il ne me restait que de quoi me rendre au travail et en revenir, et de quoi payer le loyer de l’appartement. Pour la nourriture, zéro. Mon prochain salaire n’allait arriver que trois semaines plus tard. Quand la propriétaire est venue prendre son argent, je le lui ai donné, mais je ne parvenais pas à dissimuler l’angoisse évidente qui me rongeait à l’interieur. Prise d’inquiétude, elle a commencé à me demander ce qui m’était arrivé. Je n’ai pas pu me retenir ; j’ai laissé libre cours à mes larmes et paroles et je lui ai tout raconté. Elle m’a regardé et m’a rendu la moitié de l’argent du loyer. Elle m’a dit de le lui donner dès que je pourrais.
- Une grand-mère vit dans notre immeuble. Elle est connue et respectée de tous. Et elle le mérite parce que, pratiquement, chaque voisin peut raconter une histoire dans laquelle elle l’a beaucoup aidé. Dans mon cas, elle a nourri mon chat et arrosé mes plantes pendant 2 semaines, quand j’ai dû me rendre d’urgence dans ma ville natale. Elle a conseilé à ma voisine un très bon pédiatre qui a guéri son fils, alors que d’autres médecins ne lui prédisaient que le handicap. Aujourd’hui âgée de 85 ans, la grand-mère commence à lâcher prise : elle a du mal à marcher, elle peut à peine voir. Et tout l’immeuble se relaie pour l’aider dans les tâches ménagères, parce que les gens comme elle méritent vraiment tout notre soutien.
- Cela fait si longtemps, et jusqu’à présent la plus tendre surprise de ma vie est encore celle d’une barre de céréales. Quand j’étais à l’école, j’étudiais et jouais avec un garçon qui était autrefois mon voisin. Je ne l’ai jamais revu depuis. Il se souvenait de moi quand j’étais toute petite, mais moi je ne le connaissais pas encore. J’étais très malade, j’avais un rhume et j’étais à la maison. Un soir, alors qu’il faisait déjà nuit dehors, il m’a envoyé un message : “Va à la porte, il y a quelque chose pour toi”. J’y suis allée, et j’ai vu une petite boîte contenant la barre nutritive de céréales et un citron. Et une note, écrite d’une écriture d’une beauté incroyable : “Guéris vite !”.
- Nous avons trouvé un terrier, nous l’avons donné à un ami (nous avions déjà 5 chiens et 2 chats à la maison). Pendant un mois, il a marché avec lui tous les jours dans différents quartiers de la ville, espérant que le chien reconnaîtrait l’endroit d’où il venait. Un soir, ils se promenaient dans l’un des quartiers, et une jeune fille qui passait avec ses amis a dit d’un ton triste : “C’est le même que le nôtre. Mon ami s’est emballé et a dit à haute voix : “C’est peut-être le tien !” La fille a appelé le chien par son nom, il était heureux et a commencé à courir vers elle. Il y a eu des larmes de joie d’une famille enfin réunie.
- C’était le dernier jour de classe. Avec mes camarades, on était vraiment épuisés. La maîtresse qui était bien grippée, est rentrée dans la classe, nous a regardés, puis, en voyant l’obscurité derrière la fenêtre, a soupiré et a dit : “Et si nous prétendions que vous n’êtes pas venus et que je suis une prof au caractère faible, et que personne ne le saurait ? ” Un excellent jeu de rôle pour tous les élèves.
- J’ai un amie merveilleuse. Elle vit dans un petit espace d’une seule pièce, transformé en studio, dont les fenêtres donnent sur un parc. Sa maison est toujours propre, chaude, accueillante et sent bon la nourriture. Tu peux aller la voir à tout moment, avec n’importe quel problème. Elle te donnera une couverture douce, te servira du thé et, après avoir posé son chat noir sur tes genoux, elle commencera à préparer des collations et te distraira par sa conversation. Une fois sur place, on est transporté dans un charmant univers parallèle, où tout va toujours bien et où il n’y a que du thé à la menthe, des petits pains fraîchement cuits, un chat ronronnant et le bruissement des feuilles de l’autre côté de la fenêtre.
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Un jour, j’ai dit à ma jeune sœur que j’avais besoin d’une veste pour l’automne, mais que je n’avais pas encore reçu mon salaire. Elle m’a immédiatement offert l’argent de sa tirelire. Je lui ai demandé combien il y en avait, elle a réfléchi une seconde et m’a dit : "Quatre billets de un ! Apparemment, elle pensait que c’était suffisant. J’ai dû lui expliquer que ce montant n’était même pas suffisant pour un chapeau. Mais sa gentillesse m’a de toutes façons fait incroyablement plaisir.
- Dès que ma glycémie baisse, je deviens aveugle. Une fois, j’étais dans le métro et j’ai eu une attaque. Terrifiée, j’ai essayé de sortir du wagon, mais il y avait trop de monde. Finalement, je suis arrivée à la porte, mais mon pied s’est coincé entre le train et le quai. Je n’ai jamais eu si peur pour ma vie, mais on m’a aidée à sortir mon pied, on m’a assise sur un banc, quelqu’un m’a offert un chocolat et une morceau de pain. Une femme m’a même proposé de m’emmener au café le plus proche, et tout cela en pleine heure de pointe, alors que tout le monde est pressé.
- Je me rendais au travail et j’ai entendu un cri déchirant : au quatrième étage d’un balcon, un chaton pleurait. Certaines dames se sont plaintes qu’il avait pleuré toute une journée : le propriétaire l’avait enfermé et était parti. Quand je suis allé déjeuner, il se lamentait encore. Et quand je suis rentré chez moi, je l’entendais à peine. Je ne pouvais pas le supporter. J’ai appelé les urgences, ils ont refusé de m’aider ; parmi les voisins de l’immeuble, le seul qui m’a ouvert la porte était celui du deuxième étage, et j’ai commencé à grimper sur les balcons. Dès que le chaton m’a vu, il a sauté par-dessus mon épaule et s’est agrippé fermement avec ses pattes. Ce n’est qu’en rentrant chez moi que j’ai commencé à trembler. J’ai découvert que j’avais très peur des hauteurs. J’ai ensuite donné le chaton à une bonne famille qui l’a adopté.
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Un jour, un conducteur de tram m’a sauvé la vie en me bloquant entre les portes. Alors que j’étais sur le point de quitter le tramway, déjà immobile à son arrêt, le conducteur a brusquement fermé les portes, m’emprisonnant entre elles. Je n’ai même pas eu le temps de me rendre compte de ce qui arrivait quand une voiture est passée à grande vitesse. Si le conducteur n’avait pas été attentif et sa réaction incroyablement rapide, peut-être que je ne serais plus en vie à l’heure qu’il est.
- Ma mère a eu une vie difficile. Quand j’avais 5 ans, mon père est parti et a fondé une nouvelle famille. Et même si nous avions notre propre maison, le salaire de ma mère était insuffisant. Afin de me garantir une bonne vie, elle avait deux boulots et se privait dans bien des domaines. Elle se privait au point de ne manger que des nouilles instantanées, pour que moi je puisse manger de façon normale. Maintenant, j’étudie dans une autre ville et je travaille en secret, car elle ne veut pas que je le fasse, parce que je dois concentrer tous mes efforts à mes études. Je l’ai convaincue de demander deux semaines de congé pour les vacances d’hiver. J’ai déjà économisé le montant nécessaire et, pendant ces vacances, ma mère fera un voyage en Europe pendant que je m’occuperai de sa maison.
- Dernièrement, je me suis beaucoup disputé avec ma petite amie à propos de choses qui, à mon avis, étaient stupides. J’ai alors tout raconté à une amie, mais elle m’a conseillé d’écouter les arguments que donnait ma petite amie lorsque nous nous disputons. Je les ai écoutés : elle se plaignait qu’elle seule cuisinait et nettoyait, que la collection permanente de tasses sales s’entassait sur ma table, que je ne lui avais pas fait de compliments depuis longtemps. Pour moi, c’était suffisant d’être avec elle, pourquoi parler ? Mais j’ai décidé d’essayer, et de me plier à ses demandes. J’ai cessé d’accumuler des tasses sales, j’ai commencé à lui faire des compliments et à l’aider avec les tâches ménagères. Depuis, nous ne nous disputons plus.
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