Les bourreaux de travail ont une vie quotidienne bien à part, lis ces 12 histoires si tu veux savoir à quoi elle ressemble

Histoires
Il y a 6 ans

En 1919, un article du psychanalyste Sandor Ferenczi intitulé Les névroses du dimanche exposait déjà comment certaines personnes pouvaient se sentir mal lorsqu'elles n'avaient pas à travailler. De fait, certains d'entre nous ne peuvent décrocher. Et pourtant, c'est si bon de ne rien faire.

Alors que certains inondent Instagram de photos d'eux en maillot de bain, d'autres enchaînent les rendez-vous. Ceux qui ont de la chance profitent de la mer et du soleil, quand leurs voisins préfèrent nager dans un océan de béton. Mais nous ne nous avouons pas vaincus pour autant ! Pour ceux dont les vacances sont encore très loin, Sympa a rassemblé 12 belles histoires au sujet de la vie quotidienne des bourreaux de travail.

  • J'ai trouvé un boulot dans une grande librairie. On reçoit sans arrêt des cartons entiers de livres neufs qui sortent tout juste de l'imprimerie et j'adore les ouvrir, écouter le bruit qu'ils font, décoller les pages fraîchement coupées, sentir l'odeur de l'encre... J'adore mon job !
  • Ma responsabilité dans mon travail consiste à répartir les gens dans des maisons de repos. J'essaie toujours de mettre ensemble les grands-mères et grands-pères célibataires qui ont plus ou moins le même âge afin qu'ils puissent apprendre à se connaître pendant leur convalescence, peut-être même jusqu'à se marier dans le futur. Et ensuite, en guise de remerciement, ils m'apportent des chocolats. J'ai limpression de bosser dans une agence matrimoniale.
  • Je suis de ceux qui aiment leur métier. J'y vais avec le sourire, je lis les chats du bureau pendant le weekend, je suis toujours en ligne si mes collègues ont besoin de moi, je peux parler de mon boulot pendant des heures, et cela même si je suis considéré comme "le plancton du bureau". Au sein de mon cercle d'amis, je dois parfois mentir, en disant que j'en ai marre de ce job pour qu'ils ne me prennent pas pour une folle.
  • Depuis peu, j'ai commencé un travail d'opticienne, j'aide les gens à choisir leurs lunettes et lentilles de contact. J'ai vraiment trouvé ma voie. Je ne peux pas mettre de mots sur ce que je ressens lorsque mon client est heureux parce qu'il VOIT. Il voit ce qu'il ne pouvait pas voir avant ! En fait, si, je peux le décrire, je me sens SUREXCITÉE. Je me sens bien parce que je peux améliorer la vie de quelqu'un, d'une personne qui m'est complètement inconnue et ceci en un clin d'œil.
  • Je suis chef de département d'une agence de publicité relativement connue. Mon rôle est d'imaginer un slogan efficace qui, rien qu'en l'entendant, fera courir les gens pour aller acheter le produit en question. Les clients payent beaucoup pour ça et je leur demande toujours une semaine ou deux avant de leur faire une proposition percutante et parfaitement adaptée à leurs besoins. En réalité, cette phrase, j'y réfléchis toujours tout seul, je la trouve en une quinzaine de minutes et le reste du temps, les une à deux semaines qui restent, je m'amuse avec mes collègues : on regarde des séries télévisées, des comédies, on mange du popcorn. J'ai un job de rêve !
  • Je suis professeur de mathématiques. J'étais tellement fatiguée un jour, en rentrant à la maison, ma fille a commencé à me parler mal et je lui ai dit : "Et tu parles comme ça chez toi ?"
  • J'ai changé de lieu de travail et le nouveau bureau est à 200 mètres de l'ancien (ce sont pourtant deux entreprises différentes). En trois semaines, le matin, je suis allé deux fois à mon ancien bureau : j'allumais l'ordinateur, je mettais de l'eau à chauffer et je me préparais. Quand en plein milieu, je jurais à voix haute, j'éteignais tout et je partais pour l'autre bureau. En bref, en trois semaines, j'ai eu deux retards. Après mon explication, les supérieurs ont éclaté de rire et ont proposé de déménager tout le bureau là-bas.

  • Je travaille avec des Chinois et j'ai toujours été très surpris par leur addiction au travail. Il y a peu de temps, j'ai appelé une femme asiatique avec qui j'étais en contact. Ce jour-là, nous étions en pleine discussion à propos d'un contrat, mais elle était dans un lieu très bruyant. La barrière de la langue plus le bruit : il m'était difficile de parler de ces sujets importants. Je lui ai demandé pourquoi il y avait autant d'agitation autour d'elle et elle m'a répondu qu'elle était à un mariage (les mariages asiatiques sont souvent de 500-1000 personnes). Je lui ai donc demandé d'aller dans un lieu un peu plus tranquille, mais elle m'a répondu qu'elle ne pouvait pas. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m'a dit que c'était parce que c'était elle la mariée.
  • Ma sœur est un bourreau de travail, elle dort presqu'au bureau. Elle passe son temps à se plaindre : "Au bureau, je ne passe que par deux états. "Mon dieu, ils vont me virer !" et "Malédiction, quand est-ce qu'ils vont me virer ?"".
  • Depuis que j'ai commencé à travailler, je ne suis jamais parti en vacances. J'en rêve depuis longtemps, jusqu'à les planifier, mais je ne me repose jamais. En fait, c'est parce qu'au bureau, ils ne payent quasiment jamais les jours de repos et après, il faut vraiment se serrer la ceinture pour pouvoir revenir à la normale. Mes vacances consistent à regarder les cartes de Google et à me promener dans les rues d'autres villes, ou tout simplement regarder une partie du monde où il y a la mer. J'ouvre les pages des hôtels, je regarde les photos et je m'imagine en train de me reposer au bord de l'eau. Ensuite, je ferme Google chrome et je continue à bosser. C'est vraiment dommage que ce soit les seules "récréations" que je puisse me permettre.
  • Je suis à mon poste de travail en train de bavarder avec un collègue. Il commence à se préparer pour rentrer chez lui, récupère ses affaires, éteint son ordinateur, enfin il fait toutes les opérations qu'il y a à faire à la fin d'une journée de travail. En même temps, on continue à bavarder. Il se lève et va dire au-revoir à tout le monde. Alors que moi, je continue à discuter avec lui sur des sujets de boulot et automatiquement, je m'approche aussi de mes collègues, leur serre la main, leur dis "au-revoir" et nous partons ensemble jusqu'au métro. Sur le chemin, je me rends compte que je n'ai pas éteint mon ordinateur, je n'ai pas pris ma veste et que je comptais rester au bureau jusque tard aujourd'hui.
  • J'ai compris que je travaillais trop quand je me suis réveillée au milieu de la nuit en pensant : "je me suis endormie au bureau. Il fait nuit, c'est l'heure de rentrer à la maison" et j'ai commencé à m'habiller dans le noir. C'est juste au moment où j'allais mettre mes chaussures que je me suis rendue compte que j'étais chez moi. Allez, ça suffit, il me faut des vacances !

Et toi, à quelle catégorie appartiens-tu ? Ce genre d'histoires te dit quelque chose ou pas du tout ?

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