Un père célibataire a appris à coiffer sa fille et aujourd’hui, il apprend à d’autres pères à faire de même

Éducation
Il y a 3 ans

La paternité n’est pas une tâche facile, surtout lorsque vous êtes pères célibataires et que tout repose sur vos épaules. Toutefois, l’amour d’un père pour son enfant permet de déplacer des montagnes et de faire des choses que nous n’aurions jamais imaginées pour égayer son enfance.

Chez Sympa, nous sommes convaincus que l’affection permet de montrer le meilleur de nous. Nous avons décidé de partager l’histoire de Greg Wickherst, un père célibataire qui a appris à coiffer sa fille, un petit geste qui a impliqué de grands changements dans leur vie.

Suite à sa séparation, Greg a dû s’adapter au changement

Greg Wickherst est un père de famille qui vit dans le Colorado. Au moment de sa séparation et de l’obtention de la garde de sa fille Izzy, alors âgée de 2 ans, il a intégré de nouvelles habitudes à sa routine. Mais l’un des défis était relativement coriace : savoir la coiffer.

Lorsque Izzy était petite, il arrivait à démêler ses cheveux parce qu’il ne fallait qu’un coup de peigne. Mais en grandissant, la tâche devenait de plus en plus complexe. Attacher les cheveux de la petite fille de manière jolie et structurée était un combat difficile à mener : “Un jour, j’ai essayé de lui attacher les cheveux, mais je n’ai pas réussi”. Il a essayé différentes techniques, au point de faire des recherches sur internet, mais aucune astuce n’a fonctionné. Mais il ne s’est pas avoué vaincu : “J’avais des lacunes à ce sujet et j’ai voulu arranger ça, alors j’ai demandé de l’aide”.

Sans se soucier du regard des autres, il a demandé de l’aide pour apprendre à la coiffer

Greg travaille au bureau des admissions d’une université et il s’est souvenu qu’il y avait un département de cosmétologie, alors il a demandé de l’aide aux étudiants de cette filière. Ils ont compris sa situation et proposé de lui donner des cours. Sur son temps libre, Greg se rendait dans un salon pour s’entraîner sur un mannequin.

Régulièrement, les clients du salon étaient surpris par sa présence, mais il ne s’est jamais soucié des préjugés. Il se moquait que cette activité soit considérée comme “féminine” pour un papa. Il voulait simplement que sa fille ne se sente pas différente des autres, alors s’il pouvait contribuer à son bien-être en apprenant à la coiffer, il le ferait avec plaisir, malgré la complexité de la tâche.

Heureusement, ses efforts ont porté leurs fruits : “Après avoir pris des cours avec un étudiant, j’ai appris beaucoup de choses. Cette expérience a créé un lien entre ma fille et moi”, a-t-il confié. Au fur et à mesure, il s’est rendu compte que ce n’était pas aussi difficile : “J’ai été surpris par la facilité de faire un chignon. Je pensais que c’était beaucoup plus compliqué, mais quand je l’ai fait, je me suis dit : ‘Oh mon Dieu, c’est très beau pour être aussi facile. Je pense que beaucoup d’hommes ignorent à quel point c’est simple’”.

Coiffer sa fille est devenu une expérience qui lui a changé la vie

Greg a commencé à reproduire sur sa fille ce qu’il faisait tous les jours sur le mannequin. Petit à petit, les coiffures qui lui demandaient des heures ne lui prenaient que quelques minutes. Il était tellement fier de son travail qu’il a décidé de le partager sur les réseaux sociaux et ses réalisations ont eu un grand impact. Il a découvert que ce geste significatif pour lui était précieux pour les internautes. Émus par son action, ils ont commencé à lui donner des conseils en coiffure.

Après avoir acquis les bases, Greg n’a plus assisté aux cours, mais il n’a jamais cessé d’apprendre. Il a continué à regarder des tutoriels sur internet, parce que cette activité qui permettait que sa fille soit présentable à la garderie s’est transformée en passion commune. Il avait appris tellement de choses que les personnes lui demandaient des conseils. Cette activité lui a valu le surnom de “The Hair Dad”.

Maintenant, il veut prouver aux autres parents qu’ils sont capables de faire la même chose

“C’est fou d’avoir reçu autant d’attention, j’ai simplement voulu apprendre à coiffer ma fille. Mais ce geste a prouvé à tout le monde que les pères de famille sont capables de le faire et j’en suis ravi”. Désormais, il vient en aide à d’autres papas qui traversent la même situation. Il s’est associé à des entreprises de sa région qui donnent des cours et son objectif est d’étendre son projet à tout le pays. Pour lui, il ne s’agit pas de vaincre la timidité ou de réaliser une coiffure, mais la signification de ce geste est plus dans la relation avec les petites filles : “Il ne faut pas être parfait, il faut être présent. Faire partie intégrante de la vie des enfants. L’argent, ça va, ça vient, mais les souvenirs sont éternels”, a-t-il dit.

Le plus important est que sa fille soit heureuse

Aujourd’hui, malgré le temps qui passe, Greg continue de coiffer sa fille, une activité qu’il adore et qui développe son lien paternel. Au-delà de sa popularité et de ses qualités de coiffeur, il souhaitait prouver à sa fille que même en étant père célibataire, il ferait tout son possible pour la rendre heureuse. “Je fais tout ça pour qu’Izzy sache que son père l’aime et qu’il fait tout pour que son enfance soit la meilleure possible. Personne n’est parfait, mais en tant que père, j’ai appris que nous faisons tout ce que nous pouvons pour que nos enfants soient heureux”.

Le père et sa fille prouvent que tout acte a de la valeur lorsqu’il est fait avec amour, et qu’aucune activité n’est trop “masculine” ou “féminine” lorsqu’il s’agit de faire plaisir à son enfant.

As-tu déjà été confronté à ce genre de défis ?
Connais-tu quelqu’un avec une histoire similaire ? Es-tu doué pour coiffer tes enfants ? N’hésite pas à partager ton avis dans les commentaires !

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