12 Preuves qu’il y a plus d’embûches dans la parentalité qu’il n’y a d’étoiles dans le ciel

Psychologie
Il y a 1 an

Avant même de devenir parents, nous pensons souvent à ce que sera notre vie lorsque nous aurons des enfants. Nous observons ceux qui nous entourent et nous nous comparons involontairement à eux. Face à une femme qui crie sur son fils : “Non, je ne vais pas être une mère aussi stricte”. Face à un père avec sa fille, en train de faire des pâtés de sable : “Cool, je ferai pareil avec le mien”. Mais parfois, la vie fait des ajustements improvisés.

Dans l’article d’aujourd’hui, Sympa compare la vie avec les enfants et nos attentes en la matière. Même si nous ne sommes pas toujours en mesure d’être des mères et des pères parfaits, nous prenons autant de plaisir à élever nos enfants et à passer du temps avec eux.

Nous prévoyons de donner à notre enfant une alimentation saine et surtout, variée

Nous nous jetons sur les livres de cuisine, à la recherche de nouvelles recettes saines que nous prévoyons d’essayer lorsque le bébé commencera à manger des repas réguliers. Nous pensons que nous aurons la force et l’imagination nécessaires pour offrir aux enfants un repas complet de trois plats chaque jour, et faire en sorte que le menu soit toujours différent. Mais ensuite, l’enfant grandit et nous trouvons que préparer une bonne soupe pour trois jours n’est pas une si mauvaise option.

Nous nous promettons d’accepter les enfants tels qu’ils sont

Mais certaines expériences de nos fils et filles peuvent être un peu décourageantes. Les cheveux colorés, c’est une chose, mais que faire si ta fille décide de quitter l’université et de devenir une artiste indépendante ? Ou si ton fils s’adonne à un hobby extrême comme la course de moto, par exemple ? Chaque parent a ses limites, et tôt ou tard, en entendant les déclarations de notre adolescent, nous nous exclamerons avec colère : “N’y pense même pas !”

Parfois, nous espérons pouvoir nous occuper nous-mêmes de nos enfants, sans l’aide d’une crèche, d’une nounou ou d’une grand-mère

Il n’y a rien de mal à envoyer un enfant à la crèche ou à demander de l’aide à la famille. Être dans un appartement H24 avec un bébé, même ton propre enfant chéri, est une épreuve mentale. Penser que les mères doivent se débrouiller seules n’est pas réaliste. Une mère a souvent besoin d’aide et c’est normal.

Penser que l’on fera toujours tout bien, par exemple qu’on ne sera jamais en retard en allant chercher notre enfant à la crèche ou à ses activités

En réalité, c’est parfois l’inverse qui se produit : nous courons en sortant du travail, en maudissant les interminables embouteillages et en craignant que l’enfant ne s’énerve. Pourtant, nous sommes les derniers à arriver et à aider notre petit à s’habiller sous le regard critique de l’assistante maternelle. Mais cela fait-il de nous de mauvais parents ?

Nous pensons que nous ne deviendrons jamais le genre de personnes qui ne parle que de ses enfants

Les jeunes parents ont tendance à parler surtout de bébés, et c’est bien normal, car les premières années, c’est lui qui occupe tout le temps de sa maman. Mais, bien sûr, nous pensons que nous serons autrement et ne passerons pas notre temps à exhiber nos photos de bébés. Pourtant, nous ne pouvons pas toujours résister à l’envie de montrer une photo trop chou de notre fille endormie dans les bras d’un chat.

Nous prévoyons de dormir dans notre propre lit et les enfants dans le leur

En théorie, nous pensons que si un enfant vient dans notre chambre à cause d’un cauchemar, nous allons lui donner un verre de lait chaud, le réconforter et le ramener dans sa chambre, en nous assurant qu’il n’y a pas de monstres sous le lit ou dans l’armoire. Mais au milieu de la nuit, nous sommes souvent trop paresseux pour lever le petit doigt, alors nous laissons les enfants dormir à côté de nous après avoir balbutié quelque chose d’indistinct dans notre sommeil.

Nous nous promettons de ne pas céder aux caprices de nos enfants, mais parfois, nos nerfs prennent le dessus

Les enfants nous manipulent très facilement et habilement : certains avec des crises de colère, d’autres avec des yeux de chien battu. Et le résultat est le même : on ne le supporte pas et on achète un jouet, une friandise, ou on les laisse passer une heure de plus sur l’ordinateur pour les calmer.

Nous pensons que nous saurons inculquer à notre enfant un bon goût pour la musique, l’art et les vêtements

Lorsque nous envisageons de devenir parents, nous sommes certains que notre enfant n’écoutera que de la bonne musique, ne regardera que des bons films et portera des vêtements toujours appropriés. Mais les adolescents et les enfants portent, écoutent et regardent souvent des choses que nous ne comprenons pas du tout, et qui nous font même parfois grimacer de perplexité. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’un adolescent comprenne immédiatement à quel point Pink Floyd est génial, par exemple ; les goûts différents selon les générations sont légitimes.

Nous supposons naïvement que nous prendrons vraiment soin de nous-mêmes pendant la grossesse et après l’accouchement

Nous regardons toutes des photos de femmes enceintes élégantes et de mères avec des enfants et nous pensons : “Je vais être aussi jolie moi aussi”. On se rassure : pas de chignons ébouriffés ni de pantalons de survêtement, juste du maquillage, un massage quotidien et une huile anti-vergetures. Mais lorsque nous ne nous sentons pas bien, nos priorités changent : nous voulons juste mettre un T-shirt oversize parce qu’il est confortable et des chaussons qui correspondent enfin à nos pieds gonflés.

Nous avons l’impression que nous serons toujours sur la même longueur d’onde que nos enfants

Combien de fois, lorsque nous voyons une mère gronder un enfant dans la rue, nous sommes-nous promis de ne pas être comme ça ? Et jusqu’à un certain point, nous nous retenons. Nous nous retenons jusqu’à ce que nos nerfs soient au point de rupture et que l’enfant agisse volontairement comme un tyran. Tous les parents craquent parfois, nous ne sommes pas de bois. Et si cela se produit, tu ne dois pas t’en vouloir. Il est important de s’excuser ensuite auprès de ton enfant et d’expliquer pourquoi tu as crié.

Nous croyons que nous pouvons développer de l’autonomie chez nos enfants

Au début, on pense que l’on aura évidemment la patience pour apprendre à nos enfants à faire leurs propres calculs, à faire la vaisselle et à ranger leur chambre. Mais quand, après la 50e demande de laver une assiette, l’enfant fait semblant d’être sourd, nous abandonnons nos principes et faisons tout nous-mêmes pour qu’il y ait juste un semblant d’ordre dans la maison.

Nous espérons nous retenir et ne pas acheter tout le rayon des vêtements pour bébés, car ils grandissent vite de toute façon

Oui, les enfants grandissent à la vitesse de l’éclair, et nous avons vu à maintes reprises, chez des personnes que nous connaissons, que les montagnes de vêtements pour bébés doivent bientôt être vendues ou données. Les vêtements prennent beaucoup de place, et en théorie, nous devrions nous efforcer de consommer consciemment. Puis, nous arrivons au rayon enfants et toutes nos certitudes s’effondrent à la vue des petits pulls et jupes adorables.

As-tu des enfants ? Quelles promesses personnelles n’as-tu pas tenues en tant que parent ?

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