5 Conseils pour que les parents sachent convaincre leurs enfants à dire la vérité si nécessaire

Psychologie
Il y a 5 ans

Tous les parents sont confrontés d’une manière ou d’une autre aux mensonges de leurs enfants. Cependant, c’est quelque chose de normal, car c’est ainsi que les enfants développent leur imagination et, aussi étrange que cela puisse paraître, socialisent. Mais que faire si tu suspectes que ton enfant est dans une situation dangereuse, et qu’un mensonge peut lui faire du mal ? Par exemple, il souffre de harcèlement scolaire, le professeur a fait quelque chose de mal et ne souhaite pas que ton enfant le répète, il s’est battu avec quelqu’un mais le cache, etc... Comment l’aider à en finir avec les mensonges pour qu’il te raconte toute la vérité ?

Chez Sympa nous avons décidé de voir quelle est la meilleure manière d’aider un enfant à s’ouvrir dans ces situations et de présenter les choses telles qu’elles sont.

1. Choisis tes mots avec précaution

Fais en sorte que les émotions négatives provoquées par la conduite de ton enfant ne débordent pas sous forme de cris, de menaces et de punitions. Cela te permettrait de sortir la tête de l’eau mais ton comportement serait terrifiant pour ton enfant. Fais attention au ton de ta voix et évite d’utiliser des mots accusateurs (“tu as volé”, “tu as menti”, “tu as déçu”). Réfléchissez tous les deux à une bonne manière de résoudre ce qu’il s’est passé : fais en sorte que ton enfant trouve une solution par lui-même pour réparer la situation sous ta stricte supervision. Fais-lui savoir que, malgré le fait que tu l’aies grondé, vous restez une famille et vous êtes ensemble.

2. Réduis ses peurs

La raison principale pour ne pas vouloir confesser ses actions est la peur. Peur d’être puni, mal compris, honteux, peur de décevoir un être cher ou de provoquer en lui des émotions et des réactions négatives. Aide ton enfant à surmonter cette peur. Démontre-lui que, si nécessaire, tu peux le protéger et lui apporter ton soutien.

Encourage ton enfant à communiquer ouvertement. Par exemple, dis-lui : “Si tu me racontes ce qu’il s’est passé, je ne le dirai à personne”. Ou assure-lui que s’il dit la vérité, tu ne le puniras pas ; “Je ne serai pas fâchée contre toi”, “Je peux toujours te comprendre”.

3. Laisse l’enfant se sauver la face

Il n’est pas nécessaire de poser des questions pour lesquelles tu connais déjà la réponse. Par exemple, au lieu de poser la question menaçante “Tu as fait tes devoirs ?” essaie de demander plutôt : “Quand vas-tu finir tes devoirs ?”. Si ton enfant n’a vraiment pas fait ses devoirs, il pourra sauver la face et te faire part de son plan, au lieu d’inventer un mensonge.

4. Dis-lui que tu es de son côté

Cela concerne aussi la peur mais d’un autre point de vue : ce n’est pas la peur d’une punition mais la peur de ta réaction émotionnelle (de la déception, de l’incompréhension). Aie de la compassion. Montre à ton enfant que tu comprends ou que tu essaies de le comprendre s’il dit la vérité. Supposons que tu te sois rendu compte que ton enfant ait manqué l’école. Tu pourrais commencer une conversation sur ce sujet de cette manière : “Bien sûr tu vas nier le fait que tu as manqué les cours. Mais je pense comprendre pourquoi”.

Fais en sorte que l’enfant comprenne que s’il te dit la vérité, alors rien de mal ne lui arrivera. Nous avons peur de dire la vérité car nous nous attendons à une punition ou une réaction négative. Mais si tu peux démontrer que les conséquences ne vont pas être aussi terribles que le pense ton enfant, alors il aura confiance en toi.

5. Valorise l’honnêteté

“Maman, je vais te raconter quelque chose mais ne me gronde pas” : quand tu entends une phrase comme celle-ci tu as un noeud dans la gorge. Avant de réagir de manière agressive à ce qui a été dit, comprends que l’enfant, en sachant qu’il a commis une erreur et qu’il peut être puni te dit tout de même la vérité. Cela est important et doit être valorisé. Dis à l’enfant que tu apprécies sa sincérité et que tu l’aideras à corriger les conséquences de son acte.

Souvent, l’enfant ment ou dissimule pour ensuite décider de dire la vérité et les parents, au lieu de valoriser la confession de l’enfant mettent l’accent sur le fait qu’il a menti. Alors l’enfant conclut : “Il n’y a pas de différence si je mens ou si je dis la vérité, de toute façon ils me gronderont”. Pour que l’enfant comprenne qu’il est important de dire la vérité et qu’admettre ses erreurs ne conduira pas à la punition, il faut évaluer et récompenser son honnêteté.

Nous espérons sincèrement que nos conseils t’aideront à être plus proche de tes enfants et que vous arriverez à une compréhension mutuelle, quelle que soit la situation.

Illustratrices : Xenia Shalagina et Alena Tsarkova pour Sympa

Commentaires

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Il faut faire attention avec les mots qu'on emplois, certaines personnes peuvent se braquer à cause de ça

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La communication entre parents et enfants est primordiale et malheureusement dans beaucoup de familles il y a des tabous en quelques sortes

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