7 Paramètres que les hôtesses de l’air utilisent pour t’évaluer lors de l’embarquement

Psychologie
Il y a 4 ans

Contrairement à ce que certains peuvent penser, le profiling — l’établissement et l’évaluation du portrait psychologique des passagers — ne s’arrête pas à la douane. Après avoir passé le service de sécurité, tu montes à bord de l’avion où les choses les plus intéressantes ne font que commencer. Les belles hôtesses de l’air souriantes et aimables sont en fait des scanners sur pattes : elles peuvent discerner un bon garçon d’un bagarreur rien qu’en lançant un bref regard dans les yeux du passager.

Chez Sympa, nous avons découvert 7 détails qui permettent au stewards et aux hôtesses de l’air de nous évaluer.

1. Les hôtesses de l’air te prêteront une attention particulière si tu ne dis pas bonjour

Lors de l’embarquement, le personnel te salue pour une raison bien précise : il s’agit de l’une des étapes de la vérification. Si tu as du mal à au moins marmonner un petit “bonjour” en retour, il n’y aura donc aucune raison de s’adresser à toi lors d’une situation extrême. C’est exactement ce que pense l’hôtesse de l’air et elle aura raison de le faire : saluer en retour montre que tu as des intentions amicales et que tu n’éprouves aucune hostilité. Une personne pareille deviendrait une excellente assistance en cas de force majeure.

2. Si tu ne regardes pas les gens dans les yeux

Lorsque les hôtesses de l’air accueillent les passagers à bord de l’avion, elles les regardent attentivement dans les yeux. Si le passager ne les regarde pas en retour, c’est une bonne raison pour commencer à se méfier. Le raisonnement est simple : un écolier détourne son regard s’il a fait une mauvaise farce, et un adulte, s’il a fait ou pense à quelque chose de mauvais. Néanmoins, le personnel ne se basera jamais sur ce seul fait et ne soupçonnera pas quiconque détournerait son regard : ce n’est qu’un des détails qui trahissent les passagers qui se sentent extrêmement mal à l’aise.

3. Si tu as un visage pâle et un nez rouge

Lors du contrôle de sécurité, si le personnel de l’aéroport suspecte que le passager est malade, il peut facilement lui demander de fournir un certificat médical attestant que la maladie ne présente aucun danger pour ceux qui se trouvent à côté, et qu’elle ne se transmet pas par voie respiratoire. Néanmoins, une personne qui tousse et qui renifle sans arrêt, mais qui a fait baisser sa température et qui déclare qu’elle a “juste une petite allergie aux chats” peut très bien passer à bord de l’avion. Pour les stewards, il s’agit là, d’une situation très difficile, car le personnel sera obligé d’accorder à ce passager une attention particulière, s’intéresser poliment à son état de santé, et, si nécessaire, lui chercher une nouvelle place plus éloignée de ses compagnons de vol en bonne santé.

4. Si tu tiens des prospectus ou des brochures

Et si, dès que l’avion prend de l’altitude, tu commences ta propagande de la paix dans le monde entier, en gênant les autres passagers ? La tâche principale du personnel aérien est de rendre le vol sûr et confortable. C’est pour cette raison que les passagers pressés de partager leur sagesse et leurs découvertes avec le monde entier sont un véritable cauchemar pour les stewards.

5. Si tu utilises beaucoup trop d’interjections ou que tu parles trop vite en répondant aux questions

Le bégaiement et les interjections sont un signe d’anxiété. Le personnel pourrait s’intéresser à toi si tu parles beaucoup trop vite, ou, au contraire, trop lentement. Généralement, c’est comme ça que se comportent les criminels qui essayent de cacher leurs intentions. Bien évidemment, cela ne veut pas dire que l’hôtesse de l’air te soupçonnera si tu lui réponds vite ou d’une voix posée que tu préférerais avoir la viande et non pas le poisson. Mais une réponse brève et mal articulée incitera certainement le personnel à faire plus attention à toi.

6. Si tu as un corps d’Apollon

Si l’hôtesse de l’air regarde tes biceps avec un sourire jusqu’aux oreilles, ce n’est pas parce qu’elle a enfin rencontré un si bel homme et qu’elle n’arrive pas à cesser de te contempler (bien que cela soit plus que possible). En fait, elle t’a défini comme étant un assistant potentiel. Tu seras utile pour calmer un passager violent, pour aider une femme âgée à poser ses bagages sur l’étagère du haut, ou encore pour ouvrir la sortie de secours. Il n’y a que les médecins, les sauveteurs, et les pilotes qu’elles sont encore plus ravies de rencontrer à bord.

7. Si tu es beaucoup trop agité

Le grattement de la tête et des poignets, les muscles du visage tendus, la toux, la raideur des mouvements, des hochements de la tête, les changements fréquents de posture et d’autres signes non-verbaux montrent que la personne essaye de cacher une information, ou peut-être bien qu’elle trame quelque chose. Les sourires et les rires révèlent un état de surexcitation. Ce genre de passagers, tout comme ceux qui serrent fermement leurs accoudoirs durant tout le vol, pourraient avoir besoin d’aide. Le personnel leur prête plus d’attention et de patience. Les personnes avec un état mental instable sont instantanément identifiées, leur place dans le salon de l’avion est mémorisé, et elles sont surveillées de plus près durant tout le trajet. Après tout, une anxiété excessive peut se transformer en actions agressives, et cela pourrait affecter la sécurité des passagers.

Pour conclure, résumons que le profiling n’est pas une conclusion hâtive tirée suite à un seul mot ou une seule action, mais un ensemble de méthodes d’évaluation et de prévisions du comportement. Notre sécurité dépend de l’attention et des compétences du personnel à tirer des conclusions, et admettons que ça vaut la peine de supporter le regard des hôtesses de l’air, dire bonjour, et de répondre à un sourire par un sourire.

Et toi, as-tu déjà pris l’avion avec des passagers étranges ?

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