7 Pensées toxiques qui nous empoisonnent la vie et comment nous en débarrasser

Psychologie
Il y a 3 ans

Parfois, nos propres pensées peuvent sérieusement nuire à notre santé mentale, notre estime de soi, et notre bien-être général. Il est donc important de reconnaître certaines de ces pensées qui ne sont pas bonnes pour nous. Par exemple, si quelqu’un te complimente sur ce que tu as accompli, il n’est pas si rare de répondre par modéstie que ce n’était pas si extraordinaire, et que tout le monde aurait pu le faire. Au lieu de cela, nous devrions accepter le compliment et admettre que nous le méritons bel et bien.

Chez Sympa, nous avons réalisé que nos propres pensées pouvaient être bien plus puissantes que nous ne le pensons. Alors reste alerte, et tu pourrais bien voir des changements positifs dans ta vie !

1. Tu vas dans les extrêmes

Aller dans les extrêmes, c’est se dire que tu dois être parfaite : soit le travail te réussit particulièrement, sois tu échoues complètement. Chez toi, tu dois être la meilleure maman ou la meilleure femme possible, et si l’un des aspects — même mineurs — de ces rôles n’est pas satisfaisant, tu commences à te sentir coupable et déçue de toi-même.

Permets-toi d’être imparfaite, commence par ne plus utiliser de termes “tout blancs ou tout noirs”. Par exemple, si tu es embarrassée quand tu danses alors que d’autres personnes se trouvent autour de toi, ne pense pas : “Je suis vraiment nulle en danse. Tout le monde va me regarder et penser que j’ai l’air ridicule”. Au lieu de cela, dis-toi plutôt : “J’aime danser, donc je vais simplement m’amuser. Et je ne reverrai probablement jamais ces gens à nouveau, donc peu importe ce qu’ils pensent”.

2. Tu as tendance à trop généraliser

Parfois, quelques issues négatives peuvent te faire croire que tout ce qui va suivre sera sans intérêt, voire sans espoir. Par exemple, tu ne décroches toujours pas d’entretien alors que tu as envoyé plein de CV. Tu penses donc à la chose suivante : “Je suis nul. Je ne trouverai jamais de travail”.

Au lieu de cela, essaie de te voir, et de voir le monde qui t’entoure, de manière plus réaliste. Accepte les revers et dis-toi qu’ils ne définissent pas qui tu es, ni ce qui va se passer par la suite. Rappelle-toi que les capacités qui sont les tiennes ont de la valeur et que tu vaux de l’or, malgré ces refus, qui ne seront d’ailleurs que passagers. La chance finira par tourner !

3. Tu n’acceptes pas les retours positifs

Tu as l’impression de ne pas mériter les louanges que l’on fait sur ton travail. Quand quelqu’un te dit : “Tu as fait du bon travail !”, tu réponds : “Merci, mais n’importe qui aurait pu le faire”. Ou tu réponds “Merci”, mais tu penses que l’on te dit ça pour être gentil, même si l’on n’y croit pas vraiment". Et en pensant cela, tu finis de te convaincre que tu n’es pas digne d’être félicité.

Apprends à accepter les retours positifs et ne te sous-évalue pas. Au lieu de perpétuer une image négative dans tes pensées, sois convaincu que celui ou celle qui t’a complimenté le pensait, et essaie de ressentir de la satisfaction.

4. Tu laisses tes émotions contrôler tes décisions

En venir à des conclusions sur toi-même ou sur les choses qui t’entourent, en te basant simplement sur tes émotions, est un autre type de pensée qui peut t’empêcher de faire ce que tu veux, et donc ne pas te permettre d’atteindre tes objectifs. Par exemple, tu veux lancer ton entreprise, mais tu as peur que cela ne fonctionne pas ou tu te sens submergé par tout le processus qui te semble très lourd. Alors, tu peux penser que si tu as déjà peur à ce stade-là, tu n’es pas fait pour être un homme ou une femme d’affaires.

Cependant, il ne faut pas se focaliser sur ce que tu ressens. Si tu as des pensées négatives dès le début, c’est que tu te prépares à l’échec. Et c’est bien ! C’est important et tout à fait normal d’avoir des doutes, et faire face à tes peurs te permettra de réfléchir de manière plus positive à tes capacités ou à la situation présente.

5. Tu t’en veux souvent

Nous souhaitons tous avoir le contrôle sur nos vies et sur ce qui se passe, donc lorsque quelque chose ne se déroule pas de la manière dont on l’avait imaginée, on s’en veut, même si l’on n’est pas responsable. Par exemple, si ton enfant a de mauvaises notes à l’école, tu pourrais penser que tu es un mauvais parent. Ou si tu as réservé une table au restaurant pour toi et tes amis, mais une fois arrivé sur place, on ne retrouve pas ta réservation, tu commences à t’en vouloir de ne pas être suffisamment organisé, car tu aurais pu rappeler pour être sûr que la réservation avait été bien prise en compte, et tu penses alors que tous tes amis t’en veulent d’avoir gâché leur soirée. Alors qu’en réalité, ce n’était probablement pas de ta faute du tout — c’est peut-être le réceptionniste qui n’a pas vu ton nom ou qui ne l’a pas noté.

Alors au lieu de te blâmer et de te dire “C’est entièrement de ma faute, j’aurais pu éviter cela”, accepte qu’il y a des choses qui échappent à ton contrôle et que tu n’es pas responsable de tout ce qui se passe mal.

6. Tu utilises des mots comme “je dois”, “je devrais”, “il faut que”

Dans certaines situations, utiliser ces mots veut dire se fixer des objectifs irréalistes. Et si tu ne les atteins pas, tu te sens mal et tu penses que tu as échoué. Par exemple, tu te dis : “Je devrais m’entraîner cinq fois par semaine”. Et si tu ne réussis pas à le faire, tu te sens vraiment coupable, et tu penses que tu n’auras jamais suffisamment de volonté pour atteindre ton objectif.

Au lieu de cela, pense ainsi : “Je peux/je choisis de m’entraîner cinq fois par semaine”. Si tu utilises ces mots, tu ne te sentiras plus aussi contraint dans tes actions. Tu t’accorderas plus de liberté de choisir ce que tu veux et ce que tu peux faire. Et tu ne te sentiras pas mal si tu décides de ne pas t’entraîner un jour de temps en temps.

7. Tu tires des conclusions trop vite

On ne sait jamais vraiment ce que les autres pensent. Cependant, être anxieux ou se sentir mal à l’aise peut parfois, te mener à des conclusions sur ce que les autres pensent de toi, et c’est rarement positif pour ton esprit.

Par exemple, tu pourrais te sentir gêné quand tu remarques que quelqu’un te fixe. Tu peux penser que tu as quelque chose entre les dents, ou que tes cheveux sont mal coiffés. En réalité, il se peut que cette personne ne te regarde pas du tout. Ou bien, elle pourrait tout aussi te regarder de loin, perdue dans ses pensées. Et si elle te fixe vraiment, c’est peut-être pour te complimenter sur ta tenue, mais elle qu’elle n’ose pas le faire par timidité.

Ne laisse pas l’anxiété contrôler tes pensées et tes sentiments. Quand tu remarques que ton cerveau essaie de lire dans les pensées des autres et qu’il choisit le pire scénario possible, arrête tout de suite, reprends contrôle et imagine plutôt le meilleur scénario.

T’es-tu déjà surpris à penser ce genre de choses ? Comment est-ce que cela t’affecte ? As-tu déjà essayé de te débarrasser de ce type de pensées ?

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