Avoir une sœur a le même effet qu’un antidépresseur et cette étude t’explique pourquoi

Psychologie
Il y a 4 ans

Cette sœur qui te tourmente à longueur de journée est aussi celle qui sait te faire rire comme personne. C’est d’ailleurs la science qui le dit : ta sœur fait de toi une personne plus heureuse ! La chercheuse américaine Laura Padilla-Walker a mené une étude pour comprendre le véritable impact de la relation entre frères et sœurs et le résultat est surprenant, mais très logique après tout.

Sympa a réuni les résultats de l’expérience afin que tu puisses valoriser encore plus le lien qui t’unit avec ta sœur à partir d’aujourd’hui.

Comment l’étude a-t-elle été menée ?

Afin de mener à bien l’expérience, 395 familles avec plus d’un enfant dont l’un au moins avait entre 10 et 14 ans ont passé des entretiens. Les enfants ont répondu à un questionnaire sur leur frère ou sœur le plus proche en termes d’âge tout en étant filmé par des caméras. Un an plus tard, le même processus a été répété avec les mêmes familles.

Pourquoi ta sœur te rend plus heureuse

L’étude montre qu’en général, les frères et sœurs sont la première option d’un enfant quand il a besoin de parler à quelqu’un chez lui, principalement quand le thème en question n’est pas si simple à appréhender avec les parents. Avec les frères et sœurs, on peut évoquer des choses que l’on n’oserait aborder avec personne d’autre. Enfin, l’étude a observé que les fillettes parlent plus que les garçons, et donc, partager ta maison avec une sœur, indépendamment de son âge, peut être s’apparenter à vivre avec un thérapeute 24 heures sur 24, tous les jours de la semaine : elle sera toujours libre pour papoter.

Un détail curieux a également fait surface : ceux qui avaient des sœurs présentaient moins de risques de dépression, aussi bien au cours de l’enfance qu’à l’âge adulte. “Une fois qu’ils arrivent à l’adolescence, ils ont quelqu’un en qui avoir confiance”, a expliqué Padilla lors de son entretien pour ABC News: Elle a aussi déclaré qu’une sœur avait une influence plus forte que les parents sur le bien-être mental d’un individu.

Ce que l’étude a révélé sur les frères

L’expérience a également révélé quelques faits curieux sur les rapports avec des frères, peu importe l’âge ou le sexe. Même si cette relation, bien souvent, se caractérise par de nombreuses disputes, pincements et plaisanteries un peu lourdes, une fois que ce stade est dépassé, le lien devient plus fort et les bienfaits sont inimaginables.

Cette même étude a prouvé que des sentiments tels que l’amabilité et la générosité s’apprennent plus facilement grâce à la relation frère-sœur que dans une relation impliquant un adulte. De plus, la recherche a démontré que ceux qui ont l’opportunité de partager la vie avec un frère ou une sœur ont plus confiance en eux, se sentent moins seuls et sont moins craintifs que les enfants uniques.

La relation affectueuse entre frères et sœurs génère généralement moins de comportements délinquants et de comportements antisociaux. On note plus souvent une conduite plus généreuse, volontaire et encline à l’aide envers les autres. “Même s’il y a un peu de disputes, tant qu’il y a de l’affection, le positif ressortira”, affirme Padilla-Walker, qui a expliqué en outre que le moment des affrontements entre frères et sœurs peut également être une grande leçon d’apprentissage pour les deux. Ces tensions permettent d’apprendre à gérer ses émotions, une qualité importante dans la vie.

Les résultats de l’étude ont identifié que dans les familles monoparentales, les relations entre les frères et sœurs se manifestent de la manière suivante : le grand frère a pour habitude d’adopter le rôle de père plutôt que celui de confident. Laura Padilla-Walker explique que la relation père-fils est verticale, avec le père en position de décision charge. Tandis que la relation entre frères et sœurs est horizontale : ils se trouvent au même niveau hiérarchique, et il n’existe pas de sentiment d’autorité pour réprouver un mauvais comportement.

Expérience personnelle de l’auteure

Ce qui est génial, c’est que Laura Padilla-Walker s’est sentie concernée par sa propre étude. Dans l’entretien qu’elle a donné à ABC News, elle a raconté qu’elle avait une fille et un fils et qu’ils se chamaillent toutes les 15 minutes, mais qu’ensuite, ils se réconciliaient. Elle a aussi mentionné l’importance du rôle des parents dans ces moments-là, leur devoir de s’impliquer dans la dispute pour enseigner aux enfants à se réconcilier. C’est là aussi une précieuse qualité pour le futur.

As-tu une sœur ou un frère ? Te sens-tu concerné par cette expérience ? Laisse-nous savoir dans les commentaires !

Commentaires

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J'ai une très bonne relation avec mes frères et sœurs et je les échangerais pour rien au monde

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