10 Lois sur la protection animale qui redonnent la foi en l’humanité

Animaux
Il y a 4 ans

Dans de nombreux pays, la protection des animaux a déjà pris une forme législative depuis des décennies, voire des siècles. Chaque année, de plus en plus de modifications sont apportées aux lois visant à rendre la vie de nos amis à quatre pattes plus saine et plus confortable. Les pays où les lois sur la protection animale ne sont pas des paroles en l’air, démontrent une fois de plus que le monde va dans la bonne direction, et qu’il est possible de protéger les êtres sans défense de la cruauté humaine.

Chez Sympa, nous avons enquêté sur les pays où les droits des animaux reçoivent le plus d’attention, et où le système d’amendes et de sanctions paraît bien établi. Il est vrai qu’il y a encore des endroits qui n’en sont qu’à leurs premiers pas dans le domaine de la protection des animaux, mais le monde semble aller dans le bon sens.

1. La Nouvelle-Zélande a officiellement reconnu que les animaux éprouvent des sentiments.

En 2016, cette île du Pacifique a officiellement reconnu que tous les animaux sont des êtres sensibles et dotés de sentiments. Désormais, les études et les expériences sur les animaux sont donc interdites dans ce pays, tout comme la chasse et la capture illégale d’animaux sauvages.

2. À Turin, un propriétaire de chien est passible d’une amende s’il promène son animal moins de trois fois par jour.

En Italie, la maltraitance animale est passible d’une peine d’emprisonnement de trois mois à un an, ou d’une amende de 3 000 à 15 000 €. Si l’animal est décédé suite à ce comportement, la peine d’emprisonnement peut alors être portée à deux ans, et l’amende maximale ne sera pas de 15 000, mais de 30 000 €.

En général, les habitants de cette région traitent leurs animaux de compagnie avec beaucoup de sensibilité, et le gouvernement vote des lois de plus en plus strictes concernant la protection animale. Par exemple, à Turin, les propriétaires de chiens qui promènent leur animal de compagnie moins de trois fois par jour peuvent se voir infliger une amende de 500 €. Et pour les “chefs-d’œuvre” non ramassés, ce peut être une amende de 700 €.

3. En Autriche, lorsqu’un couple divorce, le juge décide avec qui l’animal restera.

En Autriche, lors d’un divorce, les animaux sont traités par les tribunaux de la même manière que les enfants : le juge détermine lequel des deux reste avec l’animal, en tenant compte des intérêts de ce dernier. L’Autriche ne fait pas exception à la règle, et comme d’autres pays européens, elle applique un système de sanctions contre les propriétaires d’animaux sans scrupules. En cas de maltraitance de l’animal, le propriétaire se verra infliger une amende de 2 000 à 7 500 €, et si l’incident se répète, le montant de la sanction peut être doublé.

4. En Allemagne, on peut infliger une amende de 25 000 € pour la mise à mort d’un animal.

L’Allemagne est devenue le premier pays du monde à s’engager constitutionnellement pour la protection animale, dans le cadre de la responsabilité des générations futures. En plus des questions logiques, il y a des points innovants qui, nous l’espérons, seront mis en application. Par exemple, il est désormais interdit de couper la queue ou les oreilles à de nombreuses races de chiens.

De plus, les Allemands se distinguent par des mesures raisonnables telles que l’imposition d’une contravention à toute personne laissant son chien enfermé dans une voiture. En ce qui concerne les propriétaires d’animaux domestiques négligents et maltraitants, des amendes de 25 000 € sont prévues pour l’abandon ou l’abattage d’un animal. Ces propriétaires sont souvent identifiés sur la base de dénonciations et plaintes des voisins.

5. L’état d’Oklahoma (USA) punit les gens qui importunent les chiens.

Aux États-Unis, les animaux domestiques doivent être stérilisés. Si ce n’est pas fait, les propriétaires peuvent être condamnés à une amende de 500 $ et à une peine de travail forcé. Dans certains états, il y a des lois bien spécifiques : par exemple, en Alaska, les chiens ne peuvent pas être transportés sur le toit d’une voiture, ni être promenés avec une simple corde. Et en Oklahoma, quiconque harcèle ou provoque un chien peut être puni.

En général, les lois américaines de protection des animaux sont encore loin des lois européennes. Par exemple, aux États-Unis, la vente illégale d’animaux est en plein essor. Il s’agit d’un énorme marché parallèle très dur à retracer, et il est donc difficile de garantir la santé et le bon traitement des animaux. En 2013, la loi sur la protection des droits des animaux a été modifiée pour réglementer les éleveurs qui vendent des animaux de compagnie sur Internet : ils doivent désormais détenir un permis et un certificat.

6. En Grèce, le vol d’un chien-d’aveugle peut conduire à un an d’emprisonnement.

En Grèce, le vol d’un animal de compagnie peut entraîner une peine de six mois d’emprisonnement ou une amende de 3 000 €, et dans le cas d’un vol de chien de chasse ou de chien d’aveugle, une peine d’un an d’emprisonnement et une amende comprise entre 5 000 et 8 000 € sont prévues. La vente d’animaux est également très contrôlée : la vente illégale est passible d’une amende de 5 à 15 000 € et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an.

De plus, les Grecs protègent les bébés animaux : il existe une loi interdisant la vente d’animaux de compagnie âgés de moins de huit semaines.

7. En Pologne, tous les animaux sans abri sont conduits dans des refuges.

En Pologne, toute personne qui trouve un chat ou un chien perdu doit le signaler à un refuge pour animaux, aux pompiers, ou à la police. Ainsi, l’animal ne restera pas dans la rue, et sera conduit dans un refuge. Par la suite, des annonces seront placées sur les pages web officielles d’animaux trouvés, afin que le propriétaire puisse retrouver son animal.

Ces dernières années, les Polonais ont également commencé à lutter contre le trafic illégal d’animaux au moyen de lois. Aujourd’hui, on ne peut acheter un animal de compagnie que dans les établissements officiels.

8. Il n’y a pas d’animaux errants aux Pays-Bas. Et tout ça grâce aux impôts.

Les Pays-Bas sont devenus le premier pays où il n’y a pas d’animaux errants dans les rues. Cela a été rendu possible grâce à une taxe élevée sur les animaux de compagnie, ce qui fait que la décision d’en adopter un est plus réfléchie et plus responsable. Le propriétaire d’un animal doit payer un impôt spécial pour son chien ou son chat, et s’il lui vient soudainement à l’esprit, par exemple, de l’abandonner au bord d’une route, les autorités en seront vite informées, car elles vérifient régulièrement que les animaux, qui sont donc déclarés, sont toujours chez eux. Le cas contraire, le propriétaire sera condamné à payer une amende. Les Néerlandais ont également apporté d’importantes modifications à leurs lois : pour les mauvais traitements infligés aux animaux, le contrevenant devra payer 17 000 €, et encourra également une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.

9. En Russie, il est interdit de réaliser des tests de laboratoire sur les animaux provenant de refuges.

En Russie, en 2018, différents amendements à la loi de 2011 sur l’élevage responsable ont été déposés. Outre les questions communes, les textes contiennent désormais différents points importants qui, espérons-le, seront respectés à 100 %. Par exemple, il est désormais interdit de faire de la propagande sur les abus envers les animaux (télécharger et diffuser des photos et des vidéos sur Internet), il est interdit de sortir des animaux d’un refuge pour faire des expériences en laboratoires, et il est interdit de capturer des animaux errants en présence de mineurs, sauf si ces animaux représentent un danger public.

10. Au Royaume-Uni, les personnes ayant déjà été condamnées pour mauvais traitements sont interdits à vie de posséder des animaux de compagnie.

Le Royaume-Uni est considéré comme un pays dont les citoyens aiment et protègent les animaux avec soin. Cela se confirme indirectement, par exemple, avec la loi en vertu de laquelle une personne reconnue coupable de mauvais traitements envers un animal se verra interdite à vie d’en posséder un. Il existe d’autres sanctions : des amendes allant jusqu’à 20 000 GBP, ou une peine de prison allant jusqu’à un an. En ce qui concerne la vente d’animaux de compagnie, en 2006, un amendement a été introduit à la loi, interdisant aux personnes de vendre des animaux de compagnie si elles n’ont pas atteint l’âge de 16 ans.

Laquelle de ces lois sur la protection animale aimerais-tu introduire dans tous les pays du monde ? Laisse un message dans les commentaires, et partage cet article avec toutes les personnes de ton entourage !

Photo de couverture Eastnews

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